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Roczniki Filozoficzne:
Volume >
8 >
Issue: 3
Stanisław Kamiński
Stanisław Kamiński
Pierwiastki empiryczne i aprioryczne w podstawach nauk fizykalnych
Elements Empiriques et Elements a Priori dans les Sciences Physiques
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L’auteur de l’article se propose d’étudier deux questions connexes: 1° Quels sont, à la base même des systèmes physiques, les éléments empiriques, quels sont les éléments a priori et quelles en sont les modalités? 2° Comment est-ce que ces éléments opposés s’unissent dans la connais- sance du monde physique? Après avoir examiné brièvement différentes varietés d’empirisme et d’apriorisme, hauteur présente d’abord le rôle des facteurs empiriques et des facteurs a priori dans le système de physique tel que le concevaient différents théoriciens de la connaissance. II apporte une grande attention à l’histoire de la caractéristique de la proposition scientifique. II tâche ensuite de démontrer et de définir le rôle des deux types d’éléments en question dans l’appareil de notions de la physique de même que dans les thèses et les règles posées à la base des systèmes physiques.En tenant compte de la physique théorique aussi bien que de la physique empirique, d’ailleurs étroitement connexes, on constate qu’on ne peut pas diviser leurs concepts en deux classes: celle des concepts purement empiriques et celle des concepts a priori purs. Dans l'appareil de notions physique les facteurs empiriques et ceux a priori se pénètrent intimement et se complètent: on crée des concepts théoriques pour ordonner et expliquer les données de l’expérience et leur utilité se trouve confirmée par l’expérience. D’autre part cependant, en réunissant les données de l’expérience, on se réfère à une théorie et on les exprime dans une langue relevant de la théorie. C’est pourquoi il n’y a pas, en physique, de concepts purement empiriques ou purement a priori, et, ce qui plus est, on n'est pas en état de définir d’une façon absolue les facteurs empiriques eft ceux a priori. II n’est possible que de fournir des indications à valeur relative.II en est de même lorsqu’il s’agit des thèses et des règles admises dans des systèmes physiques. Les propositions qui y apparaissent ne sont ni purement empiriques ni purement a priori. Un système scientifique est le resultat d’un dialogue spécifique qüi s’engage entre resprit et les faits. Ce dialogue se poursuit sur des plans différents et les aspects en sent varies. C'esi efinsi que se produisent des processus cycliques de la confirmation des thèses de même que le fait que les lots empiriques „enregistrantes” sont considérées comme des règles relatives à la prévision et à la reconnaissance des résultats de l'observation.II s’ensuit done que les éléments empiriques et les éléments a priori ne présentent aucune dichotomie, mais, tout au contraire, une gradualité, et ceci non seulement aux niveaux des concepts, des propositions et des structures, mais aussi pour ce qui est des différents types de disciplines. La physique contemporaine en offre peut-être l'exemple le plus éclatant. La distance de ses parties théoriques à ses parties descriptives n’est pas moindre de celle qui sépare les sciences formelles des sciences empiriques.
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