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articles
1. Dialogue: Canadian Philosophical Review / Revue canadienne de philosophie: Volume > 44 > Issue: 1
Michael J. Almeida Is It Impossible to Be Moral?
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ABSTRACT: Recent work in moral theory includes an intriguing new argument that the vagueness of moral properties, together with two well-known and well-received metaethical principles, entails the incredible conclusion that it is impossible to be moral. I show that the argument equivocates between “it is true that A and B are morally indistinguishable” and “it is not false that A and B are morally indistinguishable.” As expected the argument is interesting but unsound. It is therefore not impossible to be moral.RÉSUMÉ: Les travaux récents en théorie morale comprennent un nouvel argument intrigant voulant que le caractère vague des propriétés morales, joint à deux principes métaéthiques bien connus et généralement admis, entraîne une conclusion incroyable, soit qu’il est impossible d’être moral. Je montre que cet argument entretient l’équivoque entre «il est vrai que A et B sont moralement impossibles à distinguer» et «il n’est pas faux que A et B soient moralement impossibles à distinguer». Comme on s’y attendait, l’argument est intéressant mais mal fondé. Il n’est donc pas impossible d’être moral.
2. Dialogue: Canadian Philosophical Review / Revue canadienne de philosophie: Volume > 44 > Issue: 1
Jean-Pierre Schachter Descartes, Divine Veracity, and Moral Certainty
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ABSTRACT: This article explores the relation between Descartes’s appeal to God’s veracity and his connected notions of “metaphysical” and “moral” certainty. I do this by showing their roles in his proof of the external world, his position on other minds, and his position on the “beast-machine.” Descartes uses God’s veracity in the first proof, but not in the second or third. I suggest that the reason for this is that extending his appeal to God to other minds would have placed his beast-machine doctrine in jeopardy. I conclude by accounting for some Cartesian passages that might seem incompatible with my reading of moral certainty’s important role in his philosophy.RÉSUMÉ: Cet article explore les liens entre le recours à la véracité de Dieu et les notions de certitude «métaphysique» et «morale» chez Descartes. Pour cela, je montre le rôle qu’elles jouent dans sa preuve de l’existence du monde extérieur, sa position sur l’existence d’autres esprits et celle sur l’«animal-machine». Descartes se sert de la véracité de Dieu dans le premier cas, mais pas dans le deuxième ni le troisième. Je suggère que c’est parce que faire à nouveau appel à la véracité de Dieu dans le cas des autres esprits aurait mis en péril sa doctrine de l’animal-machine. Je conclus en me penchant sur des passages de Descartes qui pourraient sembler incompatibles avec l’interprétation que je fais du rôle important que joue la certitude morale dans sa philosophie.
3. Dialogue: Canadian Philosophical Review / Revue canadienne de philosophie: Volume > 44 > Issue: 1
Marceline Morais Le souverain bien politique chez Kant. Etat des nations ou federalisme libre des Etats?
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RÉSUMÉ: Notre intention dans cet article est de montrer qu’il existe deux versions différentes du souverain bien politique chez Kant et de déterminer laquelle est la plus cohérente avec l’ensemble de sa philosophie pratique. Ayant d’abord soutenu une version forte et étatique du Völkerbund conçu comme un Völkerstadt, Kant s’en éloigne progressivement jusqu’à soutenir une version non étatique de l’ordre juridique et politique international sous la forme d’une association d’États libres. Les arguments d’ordre moral avancés par Kant pour soutenir cette nouvelle version de la Société des Nations ne sont rationnellement acceptables que si nous convenons qu’il a désormais abandonné l’analogie individu / État qui se trouvait pourtant à la base de l’argumentation visant à rendre nécessaire l’institution d’un ordre international. La faillite de l’analogie individu / État annonce que le modèle vers lequel doit s’orienter l’ordre politique international n’est pas l’État de droit coercitif et légal, mais l’idéal de la communauté éthique qui repose sur l’autonomie et l’intention morale des États.ABSTRACT: The purpose of this article is to determine which of the two representations of the highest political good in Kant’s philosophy is the more consistent with his whole practical philosophy. After having defended a strong version of the highest politicaI good, in which the Völkerbund was more like a Völkerstadt, Kant went on to affirm a non-state version of the international political and juridical order, now conceived as an association of free states. The arguments Kant proposes to ground his new conception of the international political order cannot be very convincing unless we admit that he has definitively abandoned the earlier analogy he made between the individual and the state. The collapsing of this analogy, which he had first proposed in order to justify a legalization of the international political order, shows that the model he has in mind for the highest political good is not the power of the national state but the ideal of an ethical commonwealth which relies only on the autonomy and the moral intentions of the states.
4. Dialogue: Canadian Philosophical Review / Revue canadienne de philosophie: Volume > 44 > Issue: 1
Claudine Verheggen Stroud on Wittgenstein, Meaning, and Community
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ABSTRACT: According to Barry Stroud, Wittgenstein thought that language is social only in this minimal way: we cannot make sense of the idea of someone having a language unless we can describe her as using signs in conformity with the linguistic practices of some community. Since a solitary person could meet this condition, Stroud concludes that, for Wittgenstein, solitary languages are possible. I argue that Wittgenstein infact thought that language is social in a much more robust way. Solitary languages are not possible because we cannot make sense of the idea of someone having a language unless we can think of her as actively participating in the linguistic practices that fix the standards governing the applications of her words.RÉSUMÉ: Selon Barry Stroud, Wittgenstein pensait qu’une langue n’est sociale que de manière minimale: l’idée qu’une personne possède une langue n’a de sens que si nous pouvons la décrire comme se servant de signes conformément aux pratiques linguistiques de quelque communauté. Un solitaire pouvant satisfaire à cette condition, Stroud en conclut que pour Wittgenstein, les langues solitaires sont possibles.Je ferai valoir qu’en fait, Wittgenstein pensait qu’une langue est sociale en un sens beaucoup plus robuste. Les langues solitaires ne sont pas possibles, parce que l’idée que quelqu’un possède une langue n’a de sens pour nous que si nous le concevons comme participant aux pratiques linguistiques fixant les standards qui gouvernent l’application des mots qu’il emploie.
5. Dialogue: Canadian Philosophical Review / Revue canadienne de philosophie: Volume > 44 > Issue: 1
David Lumsden How Can a Symbol System Come into Being?
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ABSTRACT: One holistic thesis about symbols is that a symbol cannot exist singly, but only as apart of a symbol system. There is also the plausible view that symbol systems emerge gradually in an individual, in a group, and in a species. The problem is that symbol holism makes it hard to see how a symbol system can emerge gradually, at least if we are considering the emergence of a first symbol system. The only way it seems possible is if being a symbol can be a matter of degree, which is initially problematic. This article explains how being a cognitive symbol can be a matter of degree after all. The contrary intuition arises from the way a process of interpretation forces an all-or-nothing character on symbols, leaving room for underlying material to realize symbols to different degrees in a way that Daniel Dennett’s work can help illuminate. Holism applies to symbols as interpreted, while gradualism applies to how the underlying material realizes symbols.RÉSUMÉ: Selon une thèse holistique sur les symboles, un symbole ne peut exister isolément mais doit faire partie d’un systéme symbolique. Une opinion, elle aussi plausible, veut que les systèmes symboliques émergent graduellement chez un individu, un groupe ou une espèce. Le problème c’est qu’on voit mal, si le holisme des systèmes symboliques tient, comment un système symbolique peut émerger graduellement, du moins pour la première fois. Ce n’est possible, semble-t-il, que si être un symbole est affaire de degré, thèse au départ problématique. Cet article explique comment être un symbole cognitif peut après tout être affaire de degré. L’intuition contraire vient de ce que le processus d’interprétation nous force au tout ou rien, ce qui laisse un jeu dans la façon dont le matériel sous-jacent réalise les symboles à des degrés divers. Les travaux de Daniel Dennett sont à cet égard éclairants. Le holisme vaut pour les symboles tels qu’ils sont interprétés, tandis que le gradualisme vaut pour la façon dont le matériel sous-jacent réalise les symboles.
6. Dialogue: Canadian Philosophical Review / Revue canadienne de philosophie: Volume > 44 > Issue: 1
Richard Vallée Complex Demonstratives, Articulation, and Overarticulation
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ABSTRACT: Complex demonstratives raise problems in semantics and force a re-examination of basic principles underlying the New Theory of Reference. First, I present these problems and the relevant principles. Then, I explore the most common suggestions, for instance, as those put forward by Braun and Dever. Finally, I introduce my own view. The latter is a non-ad hoc extension of the Reflexive-Referential analysis of context-sensitive terms as discussed by Perry. It accounts for familiar problems, including those raised by the fact that sometimes the object referred to does not satisfy the nominal, nor preserve the relevant principles.RÉSUMÉ: Les demonstratifs complexes soulèvent des problèmes sémantiques majeurs qui incitent à l’examen de principes sous-jacents à la nouvelle théorie de la référence. Je présente ces problèmes de même que les principes qu’ils semblent remettre en question, expose les deux principales approches des démonstratifs (celIes défendue par Braun et par Dever) et, finalement, suggère une théorie inspirée destravaux de John Perry sur les expressions référentielles sensibles aux contextes d’énonciation. Ma façon d’aborder les démonstratifs complexes est un prolongement de l’approche réflexive référentielle et fait appel à de multiples propositions exprimées par des énonciations.
7. Dialogue: Canadian Philosophical Review / Revue canadienne de philosophie: Volume > 44 > Issue: 1
Pascal Ludwig Une défense hétérodoxe de la conception inférentialiste de I’introspection
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RÉSUMÉ: Le but de cet article est de défendre une conception inférentialiste de l’introspection des qualia contre une série d’objections apparemment décisives. Selon la theorie inférentialiste, une auto-attribution d’un état qualitatifest la conclusion d’un raisonnement, plutôt que le résultat d’une expérience d’un type spécifique. Contre cela, il a été remarqué qu'il ne semble pas exister de raisonnements déductifs formellement corrects permettant d’arriver à une conclusion introspective. Je concède que toute tentative visant à construire de tels raisonnements est à coup sûr vouée à l’échec. Mais cela ne me semble pas menacer l’approche inférentialiste. Certaines inférences sont en effet correctes non pas en vertu de leur forme logique, mais en raison du sens des concepts qu’elles mobilisent. Je soutiens que c’est précisément le cas des raisonnement introspectifs. Ceux-ci sont matériellement corrects, en raison des relations inférentielles a priori reliant le concept d’expérience consciente à certains concepts démonstratifs.ABSTRACT: The aim of this article is to defend the inferentialist conception of qualia introspection against some apparently decisive objections. According to inferentialism, a self-attribution of a qualitative state is to be understood as the conclusion of an inference, rather than as issuing from an experience of a specific kind. It has been objected that formally correct inferences warranting introspective conclusions are simply not to be found. I concede this point, but maintain that inferentialism should not be abandoned. Some deductive inferences are correct because of the contents of the concepts which occur in them, rather than in virtue of their logical form. I claim that this is what happens for introspective inferences: they are materially correct because of apriori conceptual liaisons linking the concept of a conscious experience with a certain class of demonstrative concepts.
8. Dialogue: Canadian Philosophical Review / Revue canadienne de philosophie: Volume > 44 > Issue: 1
Edward Sherman Authenticity and Diversity: A Comparative Reading of Charles Taylor and Martin Heidegger
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ABSTRACT: Authenticity and diversity have both become catch words in contemporary North Atlantic societies. What has not, however, been widely explored is the interrelation ofthese two ideas. To this end, the present article takes up the sometime convergent, sometime divergent writings of Charles Taylor and Martin Heidegger, drawing out their thoughts on authenticity and showing how they can serve as a ground for a new form of cultural diversity. For both, authentic being-in-the-world affords us access to our own deep reservoir of cultural material that is the necessary resource for fruitful engagement with other cultures.RÉSUMÉ: L’authenticité et la diversité font aujourd’hui figure de slogans dans les sociétés contemporaines de part et d’autre de l’Atlantique nord. En revanche, on a peu exploré les liens entre ces deux idées. À cette fin, cet article aborde les écrits tantôt convergents, tantôt divergents de Charles Taylor et Martin Heidegger pour prolonger leurs réflexions respectives sur l’authenticité et montrer en quoi elles peuventservir de fondement à une nouvelle forme de diversité culturelle. Pour tous deux, l’etre-au-monde authentique nous permet d’accéder au tréfonds du matériel culturel dont nous devons disposer pour que se nouent des rapports fructueux avec les autres cultures.
interventions/discussions
9. Dialogue: Canadian Philosophical Review / Revue canadienne de philosophie: Volume > 44 > Issue: 1
Joëlle Proust Réponse à Édouard Machery. Pour une pensée évolutionniste des répresentations: le cas de l’objectivité
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book reviews/comptes rendus
10. Dialogue: Canadian Philosophical Review / Revue canadienne de philosophie: Volume > 44 > Issue: 1
J. J. MacIntosh Robert Boyle (1627-1691); The Philosophy of Robert Boyle: Scrupulosity and Science
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11. Dialogue: Canadian Philosophical Review / Revue canadienne de philosophie: Volume > 44 > Issue: 1
Arnaud Dewalque Les Néokantiens. Valeur et vérité
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12. Dialogue: Canadian Philosophical Review / Revue canadienne de philosophie: Volume > 44 > Issue: 1
Christian Nadeau Le Crépuscule d’une idole. Nietzsehe et la pensée fasciste
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13. Dialogue: Canadian Philosophical Review / Revue canadienne de philosophie: Volume > 44 > Issue: 1
Paula Droege Autonomy, Gender, Politics
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14. Dialogue: Canadian Philosophical Review / Revue canadienne de philosophie: Volume > 44 > Issue: 1
Robert Sinclair Becoming John Dewey: Dilemmas of a Philosopher and Naturalist
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15. Dialogue: Canadian Philosophical Review / Revue canadienne de philosophie: Volume > 44 > Issue: 1
Mark Migotti Nietzsche’s Task: An Interpretation of Beyond Good and Evil
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16. Dialogue: Canadian Philosophical Review / Revue canadienne de philosophie: Volume > 44 > Issue: 1
Aikaterini Lefka Éthiques grecques
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17. Dialogue: Canadian Philosophical Review / Revue canadienne de philosophie: Volume > 44 > Issue: 1
Yvon Lafrance Ennéades
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18. Dialogue: Canadian Philosophical Review / Revue canadienne de philosophie: Volume > 44 > Issue: 1
Jeff Foss On Enlightenment
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19. Dialogue: Canadian Philosophical Review / Revue canadienne de philosophie: Volume > 44 > Issue: 1
Timothy Schroeder Blindsight and the Nature of Consciousness
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20. Dialogue: Canadian Philosophical Review / Revue canadienne de philosophie: Volume > 44 > Issue: 1
James Gerrie The Good Rebel: Understanding Freedom and Morality
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