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Roczniki Filozoficzne:
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28 >
Issue: 2
Zofia J. Zdybicka
Zofia J. Zdybicka
Rola religii w kulturze
The role of religion in culture
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The article takes up the particularly up-to-date problem of the relation of religion to the other branches of culture. The rise of secular culture and in some areas conscious elimination of religion from culture in the name of a full appreciation of man, coincides with alarming signals of antihumanistic consequences of the presently predominant model of culture. In this situation the question must be faced, what is the role of religion in culture — of any religion in every culture, with special regard to our cultural sphere and the Christian religion.After defining the terms "religion” and "culture”, the author characterizes the contemporary model of scientific culture and the consumers’ style of life, which is connected with it. She points to the fact that the scientific — technological model of culture is an impersonal model, i.e. one, in which everything, also the man, is „raised” to the rank of an object submitted to the influence of technology and it becomes a system regulated by productive — utilitarian aims. The serious threat to man’s personal life and interhuman relations, connected with the impersonal model of culture is pointed to by socioligists, psychologists, philosophers of culture, and recently by John Paul II in the Encyclical Redemptor hominis.The vital role of religion (and especially Chrystianity) consists in a full affirmation of man, his dignity, his non-instrumental character and in pointing to love as the constant element of all mutual relations between people. The author discusses in detail the motivational, model and causative functions of religion in constituting the model of personalistic culture.
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Feliks W. Bednarski
Feliks W. Bednarski
Wzbogacenie metaetyki tomistycznej w rozprawach kard. K. Wojtyły
L’enrichissement de la métaéthique thomiste dans les études du cardinal K. Wojtyła
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L’auteur de cet article distingue thomisme créatif et thomisme reproductif. Celui-ci consiste en une exposition fidèle, méthodiquement ordonnée, de la pensée de saint Thomas d’Aquin, basée sur l’analyse scientifique des écrits de ce Docteur. Le thomisme créatif cherche à développer et à approfondir cette doctrine soit en prenant pour point de départ les principes de saint Thoms pour en déduire des conclusions nouvelles, conformes aux principes de saint Thomas mais correspondant aux besoins et aux questions de l’esprit contemporain (thomisme déductif) —* soit en imitant la méthode de saint Thomas, fondée sur l’exploration intellectüelle des données de l’expérience, en prenant pour point de départ précisément ces données réelles et objectives en vue d’arriver aux principes de saint Thomas bien développés, approfondis et actualisés (thomisme réductif). Le thomisme du cardinal Wojtyła est surtout créatif du type réductif, bien que. notre Auteur ait écrit aussi quelques articles où il expose la doctrine du saint Docteur. Portant, en général, en se plaçant sur le terrain de la philosophie de l’être, il prend pour point de départ la réalité concrète, donnée dans l’expérience et non des idées ou des êtres créés par notre esprit. L’auteur prouve l'enrichissement de la métaéthique thomiste réalisée par le card. Wojtyła: 1. dans la méthodologie de l'éthique et en particulier sous l'aspect: 1. de la sémantique; 2. de l’heuristique et 3. de l'application de la réduction phénoménologique à l’éthique thomiste; II. dans l’herméneutique de la métaétique, et spécialement: 1. dans l'axiologie; 2. dans la téléologie et 3. dans la déontologie thomiste.I. L’enrichissement de la méthodologie thonyste dans l’éthique1° Sous l’aspect sémantique: le card. Wojtyła ne définit jamais de façon a priori les termes utilisés, mais — à l’exemple de saint Thomas — il tient compte de l’étymologie du mot et fonde sa définition sur les propriétés spécifiques de la réalité désignée par ce terme.2° L’heuristique métaéthique du card. Wojtyła c’est la méthode analythique appliquée à la découverte de la vérité éthique à la lumière de l’expérience de la moralité. Cette expérience c’est un contact cognitif immédiat non seulement des sens mais surtout de l’intellect — avec cette réalité existentielle qu’est la moralité, c’est-à-dire le bien et le mal moral. Au moyen de cette expérience l’Auteur cherche à dégager les éléments caractéristiques des faits moraux. Il rejette deux principaux cornants opposés de l’éthique moderne: d’un coté l’empirisme radical et sensualiste, et de l’autre le formalisme apriorique de Em. Kant. Notre Auteur dans ses recherches métaéthiques visant à une synthèse de la philosophie de l’être et de celle de la conscience, — applique et développe la méthode empirique modérée de saint Thomas, basée sur le contenu de l’expérience des faits moraux personnels et sociaux, puisque au nom de moralité en métaéthique — en tant que théorie de la morale empiriquement autorisée — répond une réalité spécifique qui se révèle dans l’expérience, qui constitue une source de la connaissance du bien et du mal moral. Pourtant cette expérience ne se limite pas à un contact sensoriel. C’est plutôt une vision intellectuelle, une compréhension du fait expérimenté. Cette expérience ne se réduit pas à une émotion spécifique — contre l’opinion des émotivistes qui affirment qu’aucune réalité ne correspond aux appréciations et aux normes morales les quelles pour eux n’expriment que des sentiments. L’erreur des r empiristes et de émotivistes provient de la limitation de l’expérience aux fonction des sens.3° L’application de la méthode phénoménologique à l’éthique. Dans son „Habilitationsschrift”: le système phénoménologique de Max Scheler peut-il être employé comme instrument d'élaboration de Vèthique chrétienne? — le card. Wojtyła a donné une réponse négative à cette question pour la raison que ce système est fondé sur l’émotivisme et réduit la morale au domaine des valeurs ressenties et vécues par l’homme, en vertu de quoi sa phénoménologie ne permet pas de déterminer ce qui est bien et ce qui est mal dans le comportement, ce qu’il faut faire et ce qu’il ne faut pas faire, Néanmoins le card. Wojtyła reconnaît que la méthodologie phénoménologique pourrait apporter une aide dans le travail éthique en facilitant l’analyse des faits moraux au moyen de la réduction phénoménologique, comprise comme une explication des faits qui indiquenait et dégagerait les raisons implicitement contenue dans l’expérience elle-même — pour connaître et objectiver ce qui est donné immédiatement comme quelque chose de réel et non comme un produit de l’intellect hamain.La réduction phénoménologique, qui part de l’expérience des faits pour parvenir à leurs fondements — cherche ces fondements à l’intérieur de l’expérience spéciale, puisque son objet n’est pas réductible aux autres réalités. Cette méthode phénoménologique du card. Wojtyła n’abstrait pas de l’existence de cette réalité qu’est la valeur morale — comme font les autres phénoménoloques. Elle rend visible et éclaire, fait mieux, voir et manifeste le contenu de l’expérience de la moralité, mettant,»avant les paranthêses” mais sans le nier tout ce qui n’est pas çssentiel à son objet, et réalisant une synthèse des données d’expérience interne et externe. Cette méthode de réduction, ainsi comprise, ne consiste pas en une simple description; elle est approfondissement du contenu, car il ne s’agit pas d'une idée abstraite, mais d’entrer dans la réalité existante. Les raisons qui la justifient, se trouvent dans l’expérience. La réduction phénoménologique ainsi comprise débouche finalement en une découverte créatrice du mystère insodable de l’homme et de sa destinée.II. L’enrichissement de l’herméneutique thomiste dans la métaéthiqueL’expérience pure ne dévoile pas la plénitude de son contenu; dans la compréhension qu’elle comporte elle ne révèle que partiellement le contenu qu’on doit interpréter pour connaître: a) ce qui est bien et ce qui est mal dans le comportement humain; et b) pourquoi cela est bien ou mal. L’herméneutique métaéthique cherche à donner une réponse à ces deux questions, mais une réponse fondée sur la réduction et pas sur la déduction, prenant pour point de départ des données de l’expérience. C’est la tâche de la théorie de la moralité (et non de la science des moeurs). Cette théorie constitue la base de l’éthique. L’explication impartiale de l’expérience de la moralité permet de dépasser le psychologisme, le sociologisme et l’idéalisme transcendental. La théorie de la moralité embrasse trois introductions: 1. à Faxiologie morale; 2. à la téléologie thomiste et 3. la déontologie éthique.1° L’enrichissement de l’introdùction à l’axiologie morale. Par opposition à la théorie de Em. Kant, d’après lequel le noyau de la morale c’est le devoir ou plutôt l’obéissance au devoir, tandis que les valeurs sont de peu d’importance, et par opposition à la doctrine de M. Scheler qui semble ne reconnaître que les valeurs et non des devoirs, — le card. Wojtyła met l’accent sur la dimension axiologique de la personne, source de valeurs. Il met en relief le caractère objectif des valeurs morales, c’est-à-dire du bien et du mal de l’homme en tant qu’homme et en tant que personne. La valeur fondamentale c’est l’accomplissement de l’acte moralement bon qui contribuit à l’actualisation de la personnalité humaine. Grâce à un tel acte l’homme devient vraiment homme, c’est-à-dire être raisonnable, tandis que le mal moral c’est le manque d’une actualisation, ce qui constitue la cause d’une alienation. Tous ces affirmations du card. Wojtyła sont d’accord avec les principes des saint Thomas d’Aquin auxquels le Philosophe polonais n’arrive pas par déduction mais par réduction en prenant comme point de départ l’expérience.2° L’approfondissement de la téléologie thomiste dans la métaéthique Depuis Aristote et saint Thomas l’orientation finaliste était prédominante dans l’éthique traditionnelle. Pourtant la traduction du terme „eudémonie” par „béatitude” dans le sens de satisfaction des besoins humains, a contribue à la-diffusion de l’utilitarisme et de l’hédonisme, pratiqué aussi par beaucoup 4e chrétiens dont le motif principal de conduite est l’espérance de la félicité étemelle au ciel et la peur de l’enfer. Le card. Wojtyła démontre qu'une telle esperance et une telle peur proviennent du sentiment de la justice, mais ne constituent pas le motif principal de la moralité chrétienne. Ce motif c’est précisément l’amour du Bien Suprême. C’est pourquoi l’accusation kantienne contre I éthique chrétienne d’etre une éthique de l’intérêt n’est pas justifiée.
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Edward Kaczyński
Edward Kaczyński
„Prawda o dobru” w koncepcji moralności kard. K. Wojtyły
„Verita sul bene” nella concezione della morale secondo card. K. Wojtyła
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Leggendo i diversi studi sulla morale, sia polacchi che stranieri ci accorgiamo che in essi mancano quasi completamente considerazioni sulla „verità sul bene”. Montre il „momenta della verità sul bene” è fondamentale nelle riflessioni antropologico-morali, nei studi del Cardinale K. Wojtyła. Perciò ci è sembrato opportuno presentare il pensiero dell’ Illustre Autore sul posto della „verità sul bene” nella Sua concezione della morale.Nella prima parte presentiamo le concezioni della morale ehe il Car. K. Wojtyła non accetta, proprio a causa del mancato posto della verità (Hume, Kant, Scheler) e la Sua concezione ehe sviluppò e approfondi come il compimento (realizzazione) del valore morale nelPatto della persona e Pauto- realizzazione della persona attraverso il valore morale di questo atto.Nella seconda parte presento la „verità sul bene” come Pessenziale e costitutivo per la morale, soprattutto per la sua realizzazione dinamica ed esistenziale in tre punti successivi: a) la capacità dell’intelletto di conoscere la verità sul bene, come la base della trascendenza della persona nell'atto, b) la trascendenza della volontà e della liberté basate sulla verità sul bene c) l'incontro tra la volontà e la verità sul bene ossia il passaggio da vèrità sul bene al vero bene nell'atto della persona.Nell'ultima, in fine, parte indico il posto e il molo della verità sul bene — secondo il Card. K. Wojtyła — nell'azione vitale della coscienza e attraverso di essa il dispiegarsi della problematica connessa con la normativité, con la responsabilità e con il dovere morale. Concludendo che il momento della verità sul bene è essenziale e costitutivo per la concezione della morale e per la sua realizzazione nella riflessione del Nostro Autore.
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Anna Hasińska
Anna Hasińska
Władysława Tatarkiewicza koncepcja ocen etycznych
Władysław Tatarkiewicz’s conception of ethical valuation
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The moral qualificatio of an act proposed by Władysław Tatarkiewicz is an important contribution to the up-to-date discussion on the character of moral valuation. The levels of statements distinguished by the Author express the many-sidedness of actually happening moral acts. They are proportional, to the elements constituting ’’the reality of the act” (its value and efficienty from the point of view of the object, its intentions and the way of realization from the poin of view of the subject) and they take the shape of judgements: about value, about rightness, morals and merit. In the first one it is stated, that the act in itself (as it were in abstracto) has a positive or negative value. In the second one it is stated whether the state of affairs attained by the act is the state in which most good possible to be realized under the circumstances has been embodied. The third one is relative to the subject fulfilling the act and it states whether the author of the act was guided by the intention to increase the good as far as possible. Finally, the fourth one — also relative to the author — is concerned with the valuation of the effort put in the fulfilling of the act.It appears that the distinctions proposed by Tatarkiewicz can make it possible to avoid a lot of misunderstandings (because according to the perspective considered, we pronounce the evaluations on different formal objects).However, the final test of the efficiency of the distinguished ethical judgements is only achieved after scrutinizing, their mutual conditionings and relations. This problem — besides the reporting section — constitutes the subject of the present paper.
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