rozprawy |
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Roczniki Filozoficzne:
Volume >
11 >
Issue: 2
Władysław Kamil Szymański
Władysław Kamil Szymański
Problematyka dobra w Enneadach Plotyna
Le Problème de la Bonté dans les Enneades de Plotin
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L'auteur se propose de mettre en relief les points essentiels de la conception plotinienne du bien. II souligne qu'en fin de compte le problème fondamental de la philosophie plotinienne apparaît comme relevant de l'éthique, philosophie de la conduite, ce problème étant notamment l'établissement d'une conception intellectuelle et morale du bien dans: la vie humaine. Toute la base philosophique du système n'a d'autre but que la mise en lumière de ce problème central.Chez Plotin la notion de bien s'inscrit dans le système moniste des êtres qui comporte trois degrés: to hen, nous, psyche. Le penseur envisage d'abord le bien du côté ontique, comme l'absolu in se, et ensuite en tonction des êtres qui en émanent. Dans les deux cas, Plotin l'analyse du point de vue de ce qui lui est attribué positivement, et du point de vue de ce qui est négatif pour l'absolu et qu'on ne saurait lui attribuer.La présente étude montre enfin la conception plotinienne du bien éthique soliidaire des notions de tendance, d'amour, d'assimilation de l'homme à l'un et à l'absolu par les vertus, la contemplation et l'extase, c'est-à-dire le contact immédiat avec la plénitude. L'auteur attire enfin l'attention sur le fait que la conception du bien selon Plotin, présente un modèle et un des exemples comment on peut montrer la possibilité, pour l'homme, de réaliser, à partir de la philosophie, la perfection morale, à savoir au moyen de Punion immediate avec l'absolu.
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Roczniki Filozoficzne:
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Issue: 2
Karolina Maria Kasperkiewicz
Karolina Maria Kasperkiewicz
Przyjaźń, jej miejsce i zadanie w systemie filozofii moralnej Arystotelesa
L’Amitie, sa Place et son Rôle dans le Système de la Philosophie Morale d'Aristote
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La théorie aristotélicienne de l'amitíe attirait souvent l’attention des chercheurs: philosophes aussi bien que psychologues et sociologues. Deux problemes surtout les préoccupaient: qu'est-ce que l'amitié selon Aristote? quel rôle joue-t-elle dans la vie humaine? La présente étude se propose par contre de répondre à la question de savoir quelle est la place et quel est le but de l'amitié dans le système de la philosophie morale d'Aristote. II faut à cet effet analyser le système de l'éthique du Stagirite ainsi que sa doctrine de l'amitié.À la suite de l'analyse il appert que l'éthique aristotélicienne a un caractère anthropocentrique. D'après elle, la fin suprême de l'homme est le bonheur réalisable au cours de la vie. II consiste dans le fonctionnement convenable des facultés spirituelles de l'intelligence et de la volonté. On peut y arriver par le perfectionnement de la nature humaine et par la satisfaction de toutes ses aspirations raisonnables. Vu que la contemplation de la vérité et la pratique des vertus appartiennent aux plus parfaites actions de l'homme, la contemplation et les vertus font partie de l'essence du bonheur.L'amitié proprement dite c'est l'amitié fondée sur un ensemble de vertus morales. C'est eile qui satisfait le mieux la tendance humaine innée à la vie sociale et c'est pourquoi l'amitié constitue, à côté de la contemplation et des vertus, un des éléments essentiels de la félicité.Le système de la philosophie morale d'Aristote est un reflet fidèle de la réalité. La place et le but de la doctrine de l'amitié dans l'ensemble de l'éthique sont fonction de la place et du but de l’amitié dans la hiérarchie des biens que comporte la vie humaine.Dans la hiérarchie des biens, l'amitié occupe le même rang que les vertus dont eile dérive, et dans l'Ethique à Nicomaque le traité de l'amitié suit l'enseignement relatif aux vertus et en constitue la couronne.Quoique dans d'autres systèmes philosophiques et moraux la doctrine de l'amitié puisse être traitée marginalement et même être entièrement passée sous silence, les principes anthropocentriques de l'éthique aristotélienne la font mettre au premier plan, l'amitié constituant l'élement fondamental de la félicité humaine. Sans le traité de l'amitié, l'Ethique à Nicomaque ne serait guere un système complet.
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Roczniki Filozoficzne:
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Issue: 2
Czesław Strzeszewski
Czesław Strzeszewski
Obowiązki i cele pracy ludzkiej w filozofii społecznej św. Tomasza z Akwinu
Le Travail Humain Comme Devoir et Comme Fin au Point de Vue de la Philosophie Sociale de Saint Thomas d'Aquin
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C'est en se basant sur les nombreux textes de Saint Thomas d'Aquin que I'auteur analyse le travail humain comme devoir, la notion et l'étenduo de ce devoir. II est basé du point de vue de la théologie sur ce que l'homme fut créé à l'image de Dieu, source de l'activité même (primum motus). II est basé du point de vue de la philosophie sur ce que le Cosmos fut destiné par le Créateur pour servir Thomme, mais il peut pourvoir à ses besoins seulement grâce au travail collectif de toute l'humanité.Saint Thomas nous montre quatre fins du travail: 1. combattre l'oisiveté, 2. dominer la chair, 3. pourvoir à ses besoins économiques, 4. donner l'aumône, c'est-à-dire pourvoir aux besoins sociaux. Par l'ordre de succession de ces fins est souligné la primauté des valeurs morales et de l'ordre sur- naturel.L'auteur examine les différentes formes du travail humain dans l'ensei- gnement de Saint Thomas: la vie active et contemplative, le travail manuel et intellectuel, le travail pour gagner sa vie et l'activité sociale, la vocation pour la vie familiale et religieuse. La multiplicité des formes du travail humain est dans la philosophie sociale de Saint Thomas l'expression de la liberté et la raison naturelle de Thomme, eile est en même temps l'expression des liens sociaux organiques existant entre les hommes. C'est que la division sociale du travail, des fonctions, des professions est nécessaire pour que l'humanité puisse remplir tous les devoirs que Dieu a imposé au genre humain et dont la fin est de profiter de tous les dons de la nature, de do- miner le Cosmos.
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Issue: 2
Jozef Majka
Jozef Majka
Zagadnienie lichwy w okresie scholastyki
Le Probleme de l'Usure dans la Scolastique
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À l'époque de la scolastique, du XIIe au XVIIe s., on discute presque sans cesse la question de savoir dans quelle mesure il est légitime d'admettre des transactions et des institutions économiques qui pourraient être reconnues comme usuraires. Le résultat de ces discussions est une lente mais constante évolutions des opinions et des prescriptions du droit canon en cette matière. L'auteur suit pas à pas cette évolution et il essaie de montrer les facteurs qui influent sur la formation de la doctrine morale et de la législation canonique relatives au problème en cause. A cet effet il présente d'abord le développement des rapports socio-économiques du point de vue de leur influence éventuelle sur l'évaluation morale de différentes transactions économiques. Ensuite il étudie le développement des institutions du droit commercial, plus particulièrement les différentes formes de contrats économiques qui tout en tirant leur origine du droit romain, tiennent compte des conditions socio-économiques nouvelles. C'est seulement après ces considérations préliminaries que l'auteur en vient à l'analyse des opinions de moralistes médiévaux, parmi lesquels S. Thomas d'Aquin occupe une place de choix, pour ensuite passer aux modernes, en première ligne à ceux de Salamanque et aux théologiens jésuites du XVIIe s. Un adoucissement de la doctrine morale relativement à l'usure est amené par une plus grande précision de la notion de mutuum, par le nombre croissant des litres extérieurs d'intérêt et enfin par le fait que de nombreuses formes nouvelles de contrats économiques sont regardées comme non usuraires. La législation synodale subit une évolution analogue. Elle suit cependant avec un certain retard le développement de la doctrine ce qui explique le fait qu'au début de l'époque en question, on observe même un certain regain de rigueur des prescriptions en ce qui concerne l'usure. Leur adoucissement ne se fait remarquer qu'après le concile de Vienne, du fait notamment du rétrécissement de la notion même d'emprunt, du fait aussi de la précision quelles transactions sont à considérer comme usuraires. L'auteur souligne l'influence des conceptions juridiques sur le point de départ et la méthode de l'analyse du problème en question dans les écrits de moralistes, mais en même temps il met en lumière l'influence opposée, à savoir celle des conceptions doctrinales sur les formulations canoniques. Les moralistes aussi bien que les canonistes restent, malgré les apparences, en contact intime avec la réalité socio-économique. Malgré toute leur fidélité aux principes, leur attitude est au fond élastique et eile prouve qu'ils sentent bien les exigences de la raison du bien commun économique.
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Issue: 2
Tadeusz Styczeń
Tadeusz Styczeń
Możliwość etyki naukowej u Johna Locke'a
The Possibility of Scientific Ethics in the Work of John Locke
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In this article the author undertakes a critical appreciation of the principles of John Locke's assertion that ethics is a science.Locke's concepts of „ethics" and „science" have been therefore analysed.As a result of this analysis are obtained on one hand a pattern of a scientific sentence, on the other types of sentences characteristic of Locke's ethics.A sentence is scientific, according to that pattern, when it is both general, necessary and real.Among the specific sentences of Locke's ethics one may point again to two types: sentences of conformity or unconformity of patterns of behaviour and sentences appreciating morally human proceedings.The analysis of these epistemological elements and their mutual comparison leads to the conclusion that neither the first nor the second type of sentence fulfill the conditions defined by the pattern of the scientific sentence: the first owing to lack of reality, the second owing to lack of necessity.The assertion that an ethical sentence is a scientific one and the equivalent assertion that ethics is a science proves to be logically contradictory in Locke's philosophical system.The author proves also that the source of the failure of Locke's enterprise — the scientification of ethics — is the methodological empirism at the basis of his epistemology.The author then attempts to generalise this conclusion,
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Roczniki Filozoficzne:
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Issue: 2
Władysław Piwowarski
Władysław Piwowarski
Podstawowe społeczne zasady prawa naturalnego
Principes Sociaux Fondamentaux du Droit Naturel
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À partir de la philosophie thomiste l'auteur se propose de répondre 1° a la cuestion de savoir ce qu'd faut entendre par „principe" plus particulièrement par „principe fondamental'' de la vie sociale, 2° à la question de savoir quels sont les principes sociaux fondamentaux.Après avoir aralysé la nature sociale de l'homme et l'essence de la vie sociale, l'auteur en vient à cette conclusion qu'il existe deux principes sociaux fondamentaux constituant les principes premiers du droit naturel en ce crui concerne toutes les formes et manifestations de la vie sociale: le principe du fren commun et le principe de la subsidiarité. Le premier règle les rapports sociaux „d'en bas en haut", de la personne humaine au bien commun, en définicsant les droits de la communauté et les devoirs de l'individu humain. Le deuxième règle les rapports sociaux dans le sens opposé, „d'en haut en bas" du bien humain à la personne humaine, en définissant les droits de l'individu et les devoirs de la communauté.Etant donné cet état de choses, l'auteur définit le principe du bien commun comme l'un des principes premiers du droit naturel, réglant les rapports entre l'individu humain et la communauté ainsi qu'entre les communautés plus petites et les communautés plus grandes de façon à ce que l'individu humain apporte sa contribution au bien commun de la communauté, la communauté plus petite au bien commun de la communauté plus grande, et toutes ensemble, au bien commun de la plus vaste communauté qu'est l'humanité. Pour ce qui est du principe de subsidiarité, l'auteur le définit comme l'un des principes premiers du droit naturel, réglant les rapports entre la communauté et l'individu humain ainsi qu'entre les communautés plus grandes et les communautés plus petites de façon à ce que les premières apportent aux autres leur concours complémentaire, et toutes ensemble, à l'individu humain.L'auteur montre ensuite que les principes du bien commun aussi bien que celui de subsidiarité, sont des principes de l'être et des principes de l'action de toute communauté humaine, car ils sont fondés non seulement dans la nature humaine sociale, mais aussi dans l'essence de la vie sociale.En comparant les deux principes en cause, l'auteur constate que l'un aussi bien aue l'autre l'emplissent des fcnctions fondamentales dans la cadre de l'ensemble de la vie sociale. Il considère cependant le prircipe de la subsidiarité comme le principe social plus important, étant donné que c'est lui qui façonne toutes les formes de la vie sociale en vue du service à l'homme, ce dernier étant le fondement, la source et la fin de toute communauté humaine.
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