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Roczniki Filozoficzne:
Volume >
11 >
Issue: 3
Kazimierz Klósak
Kazimierz Klósak
Czy mamy dowod filozoficzny za początkiem czasowym wszechświata
Avons-Nous une Preuve pour le Commencement Temporaire de l'Univers?
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Cet article est une révision de l'ancien point de vue de l'auteur dans la question si l'on peut prouver la thèse du commencement temporaire de l'univers.Dans le premier volume du livre W poszukiwaniu Pierwszej Przyczyny (À la recherche de la Cause Première), Varsovie 1955, p. 11—106, l'auteur a tâché de montrer que la thèse citée ne peut être prouvée ni à l'appui de la seconde loi de la thermodynamique, ni en se rapportant à la théorie d'expansion de l'univers, mais que nous pouvons tirer, en sa faveur, une convaincante argumentation philosophique, qui se base sur le principe, que dans l'enceinte d'événements se composant d'événements passés de l'univers la multitude, actuellement infinie, ne peut trouver sa réalisation. Actuellement l'auteur trouve que cette argumentation philosophique n'est plus convaincante, et cela pourquoi?Chaque étape réalisée d'événements de l'univers que nous avions pris successivement sous considération en nous reculant dans le passé, est éloignée de l'instant actuel par une coupure finie. Il en est ainsi parce que chaque étape réalisée d'événements du cosmos peut être comprise par nous comme, en son genre, le commencement d'une suite ultérieure et nouvelle d'événements de l'univers, laquelle ayant pour elle-même un événement premier, ou des événements premiers, trouve son terme provisoire dans l'événement, relativement dans les événements accomplis définitivement dans le moment actuel, et — auprès d’un développement successif et toujours quantitativement borné d'événements du cosmos sur chacune de ses coupures — embrasse un nombre fini d'événements, trouvant tel ou tel rapport aux tranches finies du temps.D'un éloignement fini de l'instant actuel de toutes les étapes réalisées d'événements de l'univers, nous ne pouvons, évidemment, déduire aucune conclusion, si le nombre de ces étapes, et ensemble avec elles, le nombre d'événements accomplis, est fini ou infini. C'est une affaire complètement indépendante du fait par nous constaté. Si le nombre d'étapes réalisées d'événements de l'univers, et avec eux le nombre d'événements accomplis, était fini, les événements de l'univers auraient un certain événement absolument premier, ou des certains événements absolument premiers, et en liaison avec cela, auraient un commencement temporaire. Si de nouveau le nombre d'étapes réalisées d'événements de l'univers, et ensemble avec elles le nombre d'événements accomplis était infini, les événements de l'univers n'auraient aucun événement absolument premier ou aucuns événements absolument premiers, et par cela même se développeraient depuis des siècles n'ayant de commencement temporaire quelconque. La situation des événements passés de l'univers est donc, sous le point de vue examiné, autre que celle de ses futurs événements, car ces seconds événements, pris en rapport avec le moment actuel dans leurs successives réalisations embrasseront toujours leur nombre fini, et par suite de cela, un nombre fini d'événements bien qu'ils puissent se développer sans fin, si l'univers n'aurait dans son existence temporaire aucune limite définitive a parte ante.Des étapes réalisées d'événements de l'univers, ainsi que des événements qui les embrassent, nous pourrions dire que leur nombre est infinie, si avec les étapes particulières d'événements passés du cosmos, nous pourrions reculer dans le passé sans fin, d'un événement accompli à un autre. Est-ce que toutefois le nombre d'étapes réalisées d'événements de l'univers pourrait, ensemble avec leurs événements constitutifs, être infini?Il n'y a aucun doute que dans la teneur de la définition du temps admise par St. Thomas d'Aquin il n'y a rien de ce qui pourrait, dans le cas échéant, parler contre la possibilité du nombre infini. En partant de cette définition du temps nous ne devons, devant aucune coupure concrète, admettre pour lui un commencement absolu qui, en embrassant en lui-même un certain événement absolument premier, ou des certains événements absolument premiers, permettrait à un nombre fini d'événements accomplis. Également dans la teneur de l'idée de multitude successive nous ne trouvons rien qui exclurait cette possibilité, que les événements de l'univers jusqu'à ce temps, embrasseraient un nombre infini d'événements accomplis. Pour la nature de la multitude mentionnée c'est une chose indifférente si le nombre se succédant de ses éléments constitutifs est fini ou infini.C'est vrai que positivement nous ne comprenons pas comment pourrait trouver la réalisation une multitude successive qui embrasserait a parte ante un nombre infini de ses éléments constitutifs réalisés. De cette impossibilité de compréhension positive nous ne pouvons, toutefois, déduire la conclusion que la multitude indiquée ne pourrait se réaliser, car nous connais sons l'infini très insuffisamment, et uniquement de la manière négative, par opposition au fini, non essentiellement, et seulement ce qui est fini peut être tout droit et directement accessible à notre esprit.Si donc le temps comme tel, et la multitude successive comme telle, n'excluent pas cela, pour que les événements de l'univers jusqu'à ce temps puissent embrasser un nombre infini d'événements, dans ce cas alors nous ne trouvons déjà plus dans les cadres de la nature rien de ce qui ne permette à un tel nombre. Nous ne savons rien de l'événement ou des événements à telles propriétés qu'il aurait fallu dire que avant cet événement, relativement avant ces événements rien ne pouvait déjà s'accomplir. Même l'univers dans sa forme actuelle, pour lequel E. J. öpik au laboratoire astronomique dans l'Irlande du Nord admet le commencement avant, tout au plus, de 6 milliards d'années, pouvait être précédé par une série de ses autres structures, et on ne voit pas, pourquoi leur nombre devrait être fini.Comme nous le constatons l'histoire passée de l'univers pourrait embrasser a parte ante un nombre infini d'événements et, par suite de quoi, pourrait n'avoir aucun événement absolument premier, ou aucuns événements, absolument premiers, ainsi qu'il se développerait depuis des siècles, n'ayant aucun commencement temporaire. En présence de quoi et l'univers examiné, non seulement du côté d'événements se montrant de plus en plus nouveaux, mais également du côté de leur base d'être, pourrait ne pas avoir dans son existence temporaire auctine limite a parte ante, et pourrait exister depuis des siècles, sans aucun commencement temporaire.Ne pouvant exclure cette possibilité sur le niveau des arguments philosophiques, nous ne sommes en état de formuler aucune preuve philosophique pour le commencement temporaire de l'univers.
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Iwo Kołodziejczyk
Iwo Kołodziejczyk
Matematyczny dowód na istnienie Boga w Philosophia mathematica Erharda Weigla
La Preuve Mathématique de L'existence de Dieu dans Philosophia Mathematic a de Weigel
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La preuve à laquelle Weigel donne une forme géométrique et qu'il fonde sur la notion d’être limité à la seule catégorie de quantité, se réduit à l'affirmation que l'existence actuelle du monde de différents êtres finis est éphémère et, dans chaque moment, toujours nouvelle, quoique l'essence de ces êtres reste inchangeablement la même. Weigel fait remarquer que cette existence ne dépend pas du moment de l'existence passée, ni de l’existence encore non actualisée. Elle ne ,se forme pas non plus par elle-même. Il faut donc qu'il existe un Créateur inlassable qui à chaque moment appelle le monde à l'existence actuelle par un acte nouveau. Weigel appuie ces arguments sur les axiomes suivants: 1° Si l'être n'existe pas, il n'agit pas. Comme l'existence passée n'existe pas, car celle qui la suit est actuelle, rien n'agit. 2° La cause et son effet existent ensemble. L'existence précé dente n’est pas la cause de l'existence actuelle, car autrement rien ne serait en mouvement, rien ne disparaîtrait. 3° Nulle chose ne peut ex sui nihilo appeler elle-même à une subsistance réelle. Pour confirmer sa thèse, Weigel invoque l'autorité de plusieurs auteurs et celle de la Révélation.La thèse du changement successif de l'existence pourrait faire croire que Weigel non seulement identifie le temps et l'existence mais encore que c'est par cela même qu'il aboutit à ses conclusions. Cependant il n'en est rien. Les bases de la théorie de Weigel sont autres. Il en parle au début de sa démonstration en définisssant la notion d'essence et la notion d'existence. Il résulte de ses définitions que l'auteur identifie la forme substantielle et l'essence, et que par conséquent il considère comme la même chose l'essence de l'être concret ou le sujet de l'existence, et l'essence de l'espèce ou notion conceptuelle de l'essence.L'auteur fait la réserve expresse que tout être fini existant comporte seulement l'essence — qui est le principe formel, idéal et spécifiant — et le principe matériel déterminé par l'essence. Il n'admet pas non plus la différence réelle entre l'essence et l'existence. En simplifiant donc la réalité des degrés de composition en ce qui concerne l'être, de la puissance et de l'acte, en limitant ensuite cette composition au seul principe matériel et à l’acte de l'existence, Weigel se trouve dans l'impossibilité de parler de la causalité efficiente des corps naturels qui au moyen de la transformation dégagent de la virtualité de la matière première un nouvel acte déterminant l'essence de choses à laquelle Dieu ajoute l'existence. Il se trouve de même coup dans l'impossibilité de dire que Dieu est le Coauteur de la substance existante: Il est son Créateur. C'est de Lui exclusivement que dépendent aussi bien la forme et l'essence que l'existence de l'être. Et le mode de la naissance de la chose détermine la durée de celle-ci.Au point de vue formel la preuve est correcte, mais on ne saurait dire la même chose des principes qui sont à sa base: ils ne sont pas conformes à la nature réelle des êtres. Si l'on part des principes de Weigel, on ne peut pas expliquer l'interdépendance réelle entre les êtres et le problème des sanctions morales ainsi que celui de la responsabilité des êtres raisonnables n'y trouvent pas de solution non plus. Il est également impossible de résoudre dans cette perspective le problème de la nature des êtres relevant du monde spirituel (âme humaine, ange, Dieu) et des différences entre ces êtres. La réalité est soumise à des changements continuels, mais ces changements ne prouvent nullement la nécessité de la créer continuellement L'existence des êtres est quelque chose de relativement constant: elle subsiste aussi longtemps que dure l'essence. L'existence est étroitement liée à une essence substantielle déterminée et il est impossible qu'elle subisse à chaque moment l'annihilation, car alors l'essence devrait connaître le même sort. Cependant l'essence reste immuable quoiqu'il s'y produise dans la chose des changements accidentels.
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