rozprawy |
1.
|
Roczniki Filozoficzne:
Volume >
13 >
Issue: 2
Karol Wojtyła
Karol Wojtyła
Zagadnienie katolickiej etyki seksualnej. Refleksje i postulaty
Problème de L’Éthique Sexuelle Catholique
view |
rights & permissions
| cited by
1. Les problèmes particuliers en théologie morale, dont fait partie celui de l’éthique sexuelle catholique, sont éclairés déjà par la conception même de la première. La théologie morale considérée en général est la science qui énonce, à la lumière de la Révélation, des affirmations fondées touchant la valeur morale, autrement dit la bonté ou la malice, des actions humaines. Ainsi conçue, elle apparaît plus proche de l’éthique philosophique moderne que de l’éthique téléologique traditionnelle et possède par là un contact plus étroit avec l'expérience morale; à ce titre aussi elle est cultivée comme spéculation normative plutôt que théologique.2. L’appellation „éthique sexuelle catholique” (il serait plus exact de parler d’„éthique de la vie sexuelle” ou de „problèmes sexuels”) désigne l’objet matériel de la discipline. Au sens le plus général l’objet matériel de l’éthique sexuelle catholique est la problématique du sexe dans les actions humaines. L’éthique sexuelle s’occupe avant fout des actes liés au commerce entre personnes de sexe différent. On ne peut tenir pour objet matériel de l’éthique sexuelle ni la famille ni le mariage, la première en effet est l’objet de l’éthique sociale, quant au second, il ne couvre pas tout le champ d’action de l’instinct sexuel. Prenant comme objet matériel la relation entre personnes de sexe différent, on donne à cet objet l’extension la plus vaste.3. Une vue adéquate de l’objet matériel est importante aussi pour définir avec précision l’objet formel, partant pour la formulation des normes morales et la démonstration de leur bien-fondé. Il est utile, à ce propos, de comparer deux types d’éthique sexuelle, l’éthique personnaliste et l’éthique naturaliste. La nature et la personne, deux couches de l’homme, se lient et se conditionnent mutuellement en éthique catholique. Les propriétés sexuelles sont des attributs de la nature humaine, dès lors le mode d’existence qui leur convient est l'existence en la personne et au niveau de la personne. L’instinct sexuel possède une finalité, la procréation; cette finalité, l’homme ne la crée point, il la trouve en lui. La conséquence sociale en est le fait de l’institution du mariage et de la famille. Les manuels de théologie morale admettaient jusqu’ici, en matière d’éthique sexuelle, une interprétation naturaliste, faute de mise en relief suffisante des éléments personnalistes- qui y sont pourtant implicitement contenus. Il en est ainsi parce que1. l’homme et la femme sont traités comme des porteurs de l’instinct sexuel et non comme des sujets conscients et libres, capables de créer le bien spirituel,2. l’instinct sexuel est traité d’une manière trop déterministe, en particulier quand il s’agit du plan somatique. On ne voit pas les possibilités d’autodétermination existant aussi dans ce domaine, 3. le naturalisme (par suite du déterminisme) engendre la tendance à restreindre, la possibilité de la vertu, tandis que le personnalisme, mettant l’accent sur l’autodéterminisme, pose la question de la possibilité de la vertu par. domination de soi ou sublimation. Le personnalisme présente lui aussi des dangers, découlant cependant de sa mauvaise interprétation: dangers d’autonomisme et de morale de situation.4. L’éthique catholique voit l’homme comme un tout formé des éléments spirituel et corporel. Dans le monde visible l’homme est la valeur suprême, fondement de la norme appelée ici norme personnaliste. Toutes les normes, y compris la norme personnaliste, exposent l’ordre régnant dans le monde, ordre intelligible pour l’esprit humain. L’instinct sexuel possède sa finalité et sa nature, ce qui a une signification normative. D’autre part, puisqu’il est l’instinct d’une personne et que sa mise en acte met en jeu une autre personne, il doit être complété par une norme personnaliste. A la lumière de l’Evangile et de la Tradition il semble que le contenu de cette norme soit le commandement de la charité. Ce contenu positif peut facilement faire place à un contenu négatif, son contraire, à savoir l’usage de la personne,- car la personne est alors traitée comme un objet permettant de satisfaire l’instinct.5. Montrer le bien-fondé des normes introduites plus haut est une question distincte. Elle consiste à montrer les plans normatifs résultant de l’analyse de l’objet matériel. Le bien-fondé des normes est établi par référence à l’ordre de la nature et à la norme personnaliste. Une illustration en est fournie par la justification de la règle qui autorise le contrôle naturel des conceptions tout en rejetant les moyens anti-donceptionnels. 1. Les époux ont le devoir de se conduire selon la nature de l’instinct et sa finalité. L’emploi de moyens artificiels excluant la procréation est une violation de l’instinct tandis que la mise à profit des périodes d’infécondité chez la femme peut en être une utilisation rationnelle. 2. Se servir de la régularité de la nature c’est, dans les conditions convenables, s’affirmer comme sujet conscient; l’emploi de moyens artificiels, par contre, constitue une dégradation de sa propre personne. 3. L’emploi de moyens anti-conceptionnels artificiels exprime non l’amour mais l’usage de l’autre personne.6. L’éthique et la pédagogie sont liées dans la tradition de l’enseignement catholique. L’éducation sexuelle ne consiste pas seulement en la formation sexuologique mais encore en l’exercice de la maîtrise et de la sublimation des instincts.
|
|
|
2.
|
Roczniki Filozoficzne:
Volume >
13 >
Issue: 2
Bernard W. Skrzydlewski
Bernard W. Skrzydlewski
Istota lichwy według św. Tomasza z Akwinu
The Nature of Usury According to St. Thomas Aquinas
view |
rights & permissions
| cited by
In the introduction, after a general discussion on the meaning of usury, the question of its nature is considered in the light of the economic situation in the Middle Ages, ancient law, the views of Greek and Roman moralists, the utterances of the Fathers of the Church and the studies of theologians, St. Thomas’s forerunners. The term „usura”, as used by St. Thomas, has two meanings. The first one, dealt with in section one, is objective, and corresponds to the term „compensation for loan”. It also covers compensation for trade credit. Section II explains the second meaning; it is a functional one, and amounts to „receiving .compensation for loan”; in the latter sense it corresponds to the term „usury”. According to St. Thomas, the constitutive element of usury is the obligation on the part of the debtor to pay a compensation, made in the loan agreement. This element need not appear separately in the definition of the nature of usury. The element of extorsion, involved de facto in every case of usury, is not mentioned in this definition, too. Because the sin of usury is completed at the moment the compensation for loan is received, usury means, according to St. Thomas, „accipere usuram”, wherein the term „usura” is used objectively. In the third section the nature of usury is presented as sin, from the ethical point of view. Usury is, according to St. Thomas, a sin against justice, contrary to just exchange. As an act of cupidity, the sin of usury is opposed also to the virtue of liberality. It is also contrary to the love of one’s neighbour, since it leads to his harm. As a sin contrary to charity, usury is in principle (ex genere suo) a serious sin, but in accordance with the general principles of moral responsibility, it can be, in certain circumstances, a lesser sin, according to St. Thomas.
|
|
|
3.
|
Roczniki Filozoficzne:
Volume >
13 >
Issue: 2
Bernard W. Skrzydlewski
Bernard W. Skrzydlewski
Przykład argumentacji św. Tomasza z Akwinu w dziedzinie etyki szczegołowej:
argumentacja przeciw pobieraniu wynagrodzenia z tytułu pożyczi
An Example of St Thomas Aquinas’s Argumentation in Particular Ethics
view |
rights & permissions
| cited by
In chapter I the significance of the utterances of authorities in St Thomas’ arguments is discussed. Quotations from the Holy Scriptures, the Fathers of the Church, and Aristotle, are not used as arguments, but rather as evidence supporting, by their authority, the correctness of the solution of the problem of usury as presented by St Thomas. Rational argumentation constitutes the core of his doctrine on usury (chapter II). The „initial argumentation” (in the Commentary to the Sententia) consists of twm proofs: one commonly accepted by his forerunners, concerning the transfer of property of a loaned object, and a new one, which was St Thomas’s own, from the necessity of keeping a uniform measure in relations of exchange. This second argument grasped correctly the dependence of the real value of money from the factor of demand end commended Itself to the people of the XIII century |by the obviousness of its conclusion, but it concerned monetary loans only and contained a logical error. During the „transitory period” St Thomas used the argument for the iniquity of „the sale of time” concerning the iniquity of receiving recompense for loans through changes in prices by sales on credit and by advance payments. The „final argumentation” was begun in the work De Malo and developed in Summa Theologiae. There was only one argument that can be defined as the argument from the consumption of a loaned object. We can today define (chapter III) the first part of this argument as an economic analysis, and the second part as an ethical reasoning. The economic analysis did not cover all the aspects of loans and the conclusion was wrong. Nevertheless St Thomas has here a triple merit: 1. he was the first who elaborated a scientific argumentation on usury, 2. he performed the necessary revision of the existing arguments on this subject and 3. gave a proper turn to the argumentation. His final argumentation can be considered as an example of the adequate Iconstruction of reasoning in particular ethics: namely he confronts the results of the empirical scientific analysis of the phenomenon appraised with general ethical principles.
|
|
|
4.
|
Roczniki Filozoficzne:
Volume >
13 >
Issue: 2
Władysław Piwowarski
Władysław Piwowarski
Filozoficzne aspekty pluralizmu społecznego
Aspects Philosophiques du Pluralisme Social
view |
rights & permissions
| cited by
L’auteur, s’appuyant sur les prémisses de la philosophie sociale thomiste, analyse le problème du pluralisme dans la société. Il montre d’abord que les sociétés humaines sont différenciées non seulement quantitativement mais encore qualitativement puisqu’elles se constituent autour de valeurs sociales de contenu divers et d’extension plus ou moins grande. Ces sociétés possédant chacune des biens communs propres, ont droit de ce fait à l’existence et à un développement autonome. La différence des valeurs, sociales qu’elles représentent, divise les sociétés humaines en deux structures hiérarchiques: quantitative et qualitative. Enfin, toutes les sociétés humaines contribuent à l’unité de l’ordre social qui est le fruit de deux principes jouant dans la vie sociale, à savoir le principe du bien commun et celui de subsidiarité.
|
|
|
5.
|
Roczniki Filozoficzne:
Volume >
13 >
Issue: 2
Łukasz Czuma
Łukasz Czuma
Cele wzrostu gospodarczego
The Aims of Economic Growth
view |
rights & permissions
| cited by
One of the substantial problems of growth are its aims. These can be divided into 5 groups according to what consideration — direct of indirect — is given to human needs. An appraisal can be made from the viewpoint of possibility their realisation and of human needs. 1. Aims exclusively economical: warranted growth (R. F. Harrod, D. Hamberg), maximalisation of production (O. Lange, M. Kalecki et al.). 2. Aims tying production with demographical requirements: growth of production per capita (W. tW. Rostow, Ch. P. Kindleberger and others), growth of consumption per capita (C. Clark), economic growth united with the increase of population and liquidation of unemployment (W. A. Lewis, R. Nurkse, E. D. Domar, R. F. Harrod, A. A. Kahn, J. Pajestka, et al.). 3 and 4. Political and military aims of growth are often tied in economic life. 5. There exists a numerous group of economists who tie economic and social aims of growth. These aims are: high mass consumption (Rostow), a collection of economic, social, demographical, cultural and technological aims such as: migration of a high proportion of people from agriculture to other professions (70—90%), liquidation of unemployment, increase per capita of capital, better housing, health service, transport and communication, overcome of analphabetism, suppression of children’s work, women’s worse status, etc. (B. Higgins, I. Adelman, H. Leibenstein et al.).In the analysis of the aims of economic growth we must take into consideration human needs, the laws of human nature and human aspirations. Economic growth must harmonize with other human aims and rights (economic welfare, right to life, to freedom etc.).
|
|
|
dyskusje |
6.
|
Roczniki Filozoficzne:
Volume >
13 >
Issue: 2
Adam Rodziński
Adam Rodziński
Moralność i byt
Moralność i byt
view |
rights & permissions
| cited by
|
|
|
recenzje |
7.
|
Roczniki Filozoficzne:
Volume >
13 >
Issue: 2
T. Makowski
T. Makowski
Le peuplement humain. Faits et questions, doctrines et théories, signification humaine du mariage
Le peuplement humain. Faits et questions, doctrines et théories, signification humaine du mariage
view |
rights & permissions
| cited by
|
|
|