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501. Chiasmi International: Volume > 12
Antonino Firenze La Filosofia Dell’Animalità in Heidegger e Merleau-Ponty (Italian)
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La philosophie de l’animalité chez Heidegger et Merleau-PontyLe présent essai est une tentative de réflexion à partir de l’oeuvre de Merleau-Ponty sur le problème anthropologique: comment penser l’humain dans son rapport ontologique avec l’animal sans retomber dans les dichotomies traditionnelles du spiritualisme et du naturalisme ou de la philosophie et de la non-philosophie, dans lesquelles la pensée contemporaine, en particulier la pensée heideggerienne, est restée à notre avis enfermée. L’originalité théorique de l’approche merleau-pontienne à l’égard de la thématique de la différence anthropologique consiste dans le fait de vouloir repenser la vie, humaine et non humaine, au-delà des dichotomies classiques anthropologico-métaphysiques de la matière et de l’esprit, de l’instinct et de la raison, de la nature et de l’histoire, et ainsi de suite. Par conséquent, ce que nous proposons ici est de repenser la philosophie de l’animalité capable de rendre compte de la spécificité de l’humain sur la base d’une proximité ontologique inédite avec l’animal, comprise comme élément central de l’ontologie de la nature que Merleau-Ponty tentait d’élaborer dans les dernières années de sa vie. Une tâche qui, sans doute, plus qu’un aboutissement théoriques, pourrait être l’indice d’une série de problèmes que la philosophie, grâce avant tout à la contribution fondamentale de Merleau-Ponty, pourrait enfin affronter de manière radicale.The Philosophy of Animality in Heidegger and Merleau-PontyBased on Merleau-Ponty’s work, the present essay attempts to reflect on the anthropological problem: how to conceive the human in its ontological relation withthe animal – without falling back into the traditional dichotomies of spiritualism and naturalism or philosophy and non-philosophy, in which contemporary thought, in particular Heidegger’s thought, has remained, in our opinion, confined. The theoretical originality of Merleau-Ponty’s approach in regard to the thematic of anthropological difference consists in the fact of wanting to rethink life – both human and non-human life – beyond the classic anthropologico-metaphysical dichotomies of matter and spirit, of instinct and reason, nature and history, and so forth. As a result, what we propose here is to rethink the philosophy of animality in a way that is capable of accounting for the specificity of the human on the basis of a new ontological proximity with the animal. We understand this new ontological proximity as the central element of the ontology of nature that Merleau-Ponty attempts to elaborate in the last years of his life. No doubt, this is a task which, being more than a theoretical result, could be the index of a series of problems that philosophy, thanks above all to Merleau-Ponty’s fundamental contribution, can finally confront in a radical manner.
502. Chiasmi International: Volume > 12
Caterina Di Rienzo Il Pensiero del Corpo (Italian)
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La pensée du corps. Un parcours esthétique chez le dernier Merleau-PontyLe but de cette contribution est de chercher à reconstruire un parcours théorique, entre plusieurs autres possibles, en mesure de montrer comment l’art, en particulier la peinture, incarne chez le dernier Merleau-Ponty la possibilité d’un autre type de pensée. Il s’agit de la tentative de suivre une idée qui semble faire son chemin au sein de la réflexion que l’auteur consacre à la Nature et puis à l’Etre brut et sauvage, ou bien aussi dans celle d’une pensée enracinée dans la corporéité, qui devient une chose qui pense et qui fait penser. Une hypothèse de sens qui ouvre à une investigation de la chair humaine, et qui aboutit au résultat visible de cette pensée qui est corps et qui trouve dans la vision de l’art moderne ses signes les plus paradigmatiques.Il s’agit d’un itinéraire exégétique qui propose, en substance, un double plan: d’une part, une lecture de l’essence du corps, dans la facticité primordiale de la Nature, dans lequel se loge une sorte d’ontologie de la cavité et, de l’autre, le résultat philosophique possible d’une corporéité qui pense et qui, à travers l’art de la peinture, fait voir une pensée non plus fondée sur la représentation, en dernière instance, une pensée post-métaphysique. Et cela n’est pas sans conséquences pour le rapport de l’homme avec le monde et avec la philosophie.The Thought of Body. An Aesthetic Path in the Final Merleau-PontyThe purpose of this contribution is to try to reconstruct a theoretical path, between several other possibilities, capable of showing how art, in particular painting, incarnates in the final Merleau-Ponty the possibility of another type of thinking. What is at issue is an attempt to follow an idea which seems to make its way within the reflection that Merleau-Ponty dedicates first to Nature, and then to brute and wild Being, or as well in that of a thought rooted in corporeity, which becomes a thing which thinks and which requires thinking. We are following a hypothesis concerning the sense which opens to an investigation of human flesh, and which leads to the visible result of this thought which is body and which finds its most paradigmatic signs in the vision of modern art.What is at issue is an exegetical itinerary which proposes, in substance, a double plan: on the one hand, a reading of the essence of body, in the primordial facticity of Nature, in which a sort of ontology on the cavity lodges itself and, on the other hand, the possible philosophical result of a corporeity which thinks and which, through the art of painting, makes see a thought no longer founded on representation, and is, at the end of the day, a post-metaphysical thought. And that is not without consequences for the relation of the human with the world and with philosophy.
503. Chiasmi International: Volume > 12
Tetsuya Kono Personality and Irrationality In Merleau-Ponty (English)
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Personnalité et irrationalité chez Merleau-PontyUne personnalité est l’ensemble des traits et des qualités propres à une personne spécifique. Il s’agit d’un être humain concret, considéré dans sa totalité et distinct des autres individus. Merleau-Ponty s’est peu intéressé au concept de “personnalité”. Mais il fait référence au concept de totalité pour un individu lorsqu’il parle d’ “existence” ou d’ “être humain”. Grâce à la clarification du concept merleau-pontien de personnalité, je voudrais démontrer ce qui suit : la philosophie merleau-pontienne de la structure caractérise la personnalité humaine comme un tout. Cette idée est héritée du “personnalisme” de la psychologie française inauguré par Ribot. La personnalité ainsi définie possède une rationalité téléologique (un objet visé). Cependant, lorsque Merleau-Ponty propose plus tard le concept d’“institution”, il souligne que toute signification de l’expérience humaine se fonde sur une expérience particulière et sur un point de vue concret ayant valeur de dimension, de niveau, ou encore sur un critère qui donne un sens à l’expérience suivante. S’il en est ainsi, les êtres humains doivent posséder une irrationalité fondamentale au coeur de leur personnalité ; irrationalité désigne une attitude attachée à une expérience particulière ou à un point de vue singulier. Les hommes peuvent “ré-instituer” leur expérience, c’est-à-dire abolir et transformer une dimension, un niveau ou un critère de l’expérience en y intégrant d’autres points de vue à travers leurs relations intersubjectives. Ils gagnent ainsi en nuance et en objectivité. Cependant, ils ne parviennent jamais à une rationalité totale si celle-ci se définit par une pensée totalement objective, universelle et non située, capable de voir le monde de nulle part. La ré-institution pourrait aussi entraîner une rupture dans la personnalité de quelqu’un et la rendre complexe et multiple, sans être pathologique pour autant.Personalità e irrazionalità in Merleau-PontyLa personalità è l’insieme delle qualità e dei tratti peculiari di una certa persona. È un essere umano concreto, preso nella sua interezza e distinto dagli altri individui. Merleau-Ponty non si è mai occupato molto del concetto di “personalità”. Ma si è riferito a tale concetto di totalità di un individuo sotto i nomi di “esistenza” o “essere umano”. Chiarendo la concezione merleau-pontiana della “personalità”, intendo sostenere che la filosofia della struttura di Merleau-Ponty caratterizza la personalità umana come un tutto unificato. Quest’idea è un’eredità del “personalismo” della psicologia francese inaugurata da Ribot. La personalità definita come tale ha una razionalità teleologica (orientata ad un obiettivo). Tuttavia, quando Merleau-Ponty propose più tardi il concetto di “istituzione”, sottolineò più di quanto avesse fatto precedentemente che perché ogni esperienza umana abbia un significato occore stabilire una particolare esperienza ed un punto di vista concreto quale dimensione, livello, o criterio che dia significato all’esperienza successiva. Se così è, gli esseri umani devono avere una fondamentale irrazionalità nel profondo della loro personalità, intendendo con irrazionalità un atteggiamento che è legato ad una particolare esperienza o punto di vista. Gli esseri umani possono “re-istituire” la loro esperienza, ovvero, riconsiderare una dimensione, un livello, o un criterio dell’esperienza attraverso l’integrazione degli altri punti di vista grazie alle loro relazioni intersoggettive. Guadagnano, così, sfumature e obiettività. Tuttavia, non possono mai realizzare la razionalità completa se per razionalità s’intende il pensiero completamente oggettivo, universale, imparziale, che guarda il mondo da nessun luogo. E la re-istituzione potrebbe creare una fessura decisiva nell’identità personale di un uomo, e rendere tale personalità complessa e “multipla,” anche se non necessariamente patologica.
504. Chiasmi International: Volume > 12
Leonard Lawlor Introduzione (Italian)
505. Chiasmi International: Volume > 12
Maurice Merleau-Ponty The Sensible World and The World of Expression (English)
506. Chiasmi International: Volume > 12
Renaud Barbaras Phenomenology of Life and Cosmology (English)
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Phénoménologie de la vie et cosmologieJ’ai établi dans mes précédents ouvrages que la corrélation universelle entre l’étant transcendant et la subjectivité, corrélation qui constitue l’objet propre de laphénoménologie, mettait originairement en rapport une Vie et un Monde plutôt qu’une simple conscience et son objet. J’ai donc montré que la phénoménologie s’accomplissait sous la forme d’une phénoménologie de la vie comprenant celle-ci comme le sens originaire de la conscience, elle-même déterminée comme désir pour autant qu’elle est traversée par une vie qui la déborde et l’ouvre à une transcendance. Mais il reste à s’interroger sur l’être même de cette relation, sur le soubassement ontologique permettant de rapporter l’un à l’autre la vie et le monde. Ceci revient à questionner l’essence même de la vie, en tant que sa différence, comme vie subjective, n’exclut pas mais appelle au contraire son appartenance au monde. Je voudrais montrer que c’est au plan du mouvement et, par conséquent, dans le cadre d’une dynamique phénoménologique que cette articulation est pensable. En rapportant la vie au mouvement qui la caractérisecomme désir et le monde au procès « physique » de phénoménalisation qu’il est en dernière analyse et dans lequel le mouvement de la vie s’inscrit, on se donne les moyens d’articuler vie et monde et de dépasser ainsi leur dualité vers leur sol ontologique commun.Fenomenologia della vita e cosmologiaHo stabilito nelle mie opere precedenti che la correlazione universale tra l’ente trascendente e la soggettività, correlazione che rappresenta l’oggetto proprio della fenomenologia, metteva originariamente in rapporto una Vita e un Mondo piuttosto che una semplice coscienza e il suo oggetto. Ho dunque dimostrato che la fenomenologia si realizzava sotto la forma di una fenomenologia della vita che comprende quest’ultima come il senso originario della coscienza, a sua volta determinata come desiderio in quanto attraversata da una vita che la oltrepassa e l’apre ad una trascendenza. Ma bisogna ancora interrogarsi sull’essere stesso di questa relazione, sul fondamento ontologico che permette di mettere in rapporto reciproco la vita e il mondo. Questo porta a mettere in questione l’essenza stessa della vita, in quanto la sua differenza, come vita soggettiva, non esclude ma implica al contrario la sua appartenenza al mondo. Vorrei mostrare che è sul piano del movimento e, di conseguenza, nel contesto di una dinamica fenomenologica, che questa articolazione è pensabile. Rapportando la vitaal movimento che la caratterizza come desiderio e il mondo al processo « fisico » di fenomenalizzazione nel quale in ultima analisi esso consiste e nel quale il movimento della vita s’iscrive, possiamo articolare vita e mondo e oltrepassare così la loro dualità verso il loro suolo ontologico comune.
507. Chiasmi International: Volume > 12
Andrea Camilleri «The Course of Things is Sinuous» (English)
508. Chiasmi International: Volume > 12
Andrea Camilleri «Il Corso Delle Cose è Sinuoso» (Italian)
509. Chiasmi International: Volume > 17
Leonard Lawlor Introduction
510. Chiasmi International: Volume > 17
Leonard Lawlor Présentation
511. Chiasmi International: Volume > 17
Mauro Carbone, Federico Leoni, Ted Toadvine Note des Directeurs
512. Chiasmi International: Volume > 17
Leonard Lawlor Presentazione
513. Chiasmi International: Volume > 17
Mauro Carbone, Federico Leoni, Ted Toadvine Note From the Editorial Team
514. Chiasmi International: Volume > 17
Mauro Carbone, Federico Leoni, Ted Toadvine Nota dei Direttori
515. Chiasmi International: Volume > 17
Jacques Garelli Florilège de Poèmes Inédits
516. Chiasmi International: Volume > 17
Anna Petronella Foultier Incarnated Meaning and the Notion of Gestalt in Merleau-Ponty’s Phenomenology
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Although it is well known that Gestalt theory had an important impact on Merleau-Ponty’s philosophy throughout his career, there is still no detailed study either of its influence on his ideas or of his own understanding of the notoriously polysemic notion of Gestalt. Yet, this notion is a key to Merleau-Ponty’s fundamental project of overcoming “objective thought” and its inherent dichotomies. By indicating how signification or ideality can be immanent in, rather than opposed to, matter, it compels us to redefine both consciousness and the world it is bound up with. The aim of this article is to clarify Merleau-Ponty’s notion of Gestalt against the historical background that he refers to, including Kurt Goldstein’s theory of the organism that was crucial for his interpretation of it.On sait que la théorie de la Gestalt a eu un impact majeur sur la philosophie merleaupontienne. Il n’existe pourtant pas d’étude extensive de l’influence de cette théorie sur les thèses de Merleau-Ponty ou sur sa compréhension propre de la notion fort polysémique de Gestalt. Or cette notion s’avère être l’une des meilleures clés pour comprendre le projet fondamental du dépassement merleau-pontien de la « pensée objective » et de ses dichotomies. En effet, en montrant comment le sens ou l’idéalité sont immanents, plutôt qu’opposés, à la matière, la Gestalt conduit à définir à nouveaux frais la conscience et le monde auquel elle est liée. L’article vise à clarifier la conception de la Gestalt chez Merleau-Ponty à partir de son fond historique. On étudie en particulier la théorie de l’organisme de Kurt Goldstein, qui a été essentielle pour l’interprétation merleaupontienne de la notion de Gestalt.Benché sia noto che la Gestalttheorie abbia avuto un impatto rilevante sull’intero tragitto della filosofia di Merleau-Ponty, non esiste ancora uno studio dettagliato dell’influenza del gestaltismo sulle sue idee né sulla sua comprensione di un concetto notoriamente sfaccettato come quello di Gestalt. Tuttavia proprio questa nozione costituisce una chiave d’accesso fondamentale al grande progetto merleaupontyano di oltrepassare il “pensiero oggettivo” insieme alle dicotomie che lo accompagnano. Indicando come il significato o l’idealità possano essere immanenti, anziché opposti, alla materia, tale nozione ci obbliga a ridefinire tanto la coscienza quanto il mondo a cui essa è legata. L’obiettivo di questo articolo è quello di chiarire la nozione merleaupontyana di Gestalt nel suo contesto storico, con particolare riferimento alla teoria dell’organismo elaborata da Kurt Goldstein, determinante per l’interpretazione merleaupontyana della nozione di Gestalt.
517. Chiasmi International: Volume > 17
Catherine Malabou Phantom Limbs and Plasticity: Merleau-Ponty and Current Neurobiology
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When it comes to the body, to life, to the issue of being a living body in this world, it is of primary importance to give up what Merleau-Ponty calls “intellectualist psychology” as well as “idealist philosophy,” and to stress the empirical biological dimension of our existential situation. Merleau-Ponty insists on the necessity to take into account the most recent biological and neurobiological discoveries. This double approach constitutes the singularity and uniqueness of the Phenomenology of Perception. My first issue here is to interrogate what currently remains from this approach by confronting it to the neurobiological one. I will situate the confrontation in the specific context of two neural pathologies that cause profound modifications of the body schema. First, phantom pains and phantom limbs, second anosognosia. Merleau-Ponty sees these pathologies as new versions of the Freudian concept of disavowal or psychic refusal. Neurobiologists deprive them of any unconscious dimension. Are we then facing a conflict between meaning and absence of meaning, or does current neurobiology confer a new and unexpected future to Merleau-Ponty’s phenomenology?Cet article examine le rapport entre l’ouvrage classique de Merleau-Ponty, Phénoménologie de la perception, et les récentes découvertes de la neurobiologie. Plus précisément, l’étude de Catherine Malabou analyse le nouveau sens du sens chez Merleau-Ponty – qu’elle considère comme plus riche que celui que promeut la neurobiologie. L’auteure affirme néanmoins que le sens du sens chez Merleau-Ponty et celui de la neurobiologie sont plus proches qu’il ne semble. C’est pourquoi elle soutient qu’un dialogue authentique est possible entre la neurobiologie actuelle et les résultats de la Phénoménologie de la perception.Quando si tratta del corpo, della vita, dell’essere un corpo vivo in questo mondo, è fondamentale abbandonare quella che Merleau-Ponty definisce “psicologia intellettualistica” o anche “filosofia idealista”, e mettere in rilievo la dimensione empirica e biologica della nostra situazione esistenziale. Merleau-Ponty insiste sulla necessità di tener conto delle più recenti scoperte biologiche e neurobiologiche. Questo doppio approccio costituisce la singolarità e l’unicità della Fenomenologia della percezione. Il mio primo obiettivo sarà quello di interrogare quanto sopravvive di questo approccio mettendolo a confronto con quello neurobiologico. Svolgerò questo confronto calandolo nel contesto di due patologie neurologiche che causano profonde modificazioni dello schema corporeo. In primo luogo il fenomeno del dolore fantasma e degli arti fantasma, in secondo luogo l’anosognosia. Merleau-Ponty interpreta queste patologie in termini analoghi a quanto Freud chiamava disconoscimento o rifiuto psichico. I neurobiologi le spogliano invece di qualsiasi dimensione inconscia. Ci troviamo allora di fronte a un conflitto tra il significato e l’assenza di significato, o dobbiamo piuttosto concludere che la neurobiologia attuale conferisce alla fenomenologia merleaupontyana un nuovo e inatteso futuro?
518. Chiasmi International: Volume > 17
Dorel Bucur Le Rapport à Autrui Comme Structure (Gestalt)
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À travers une vision gestaltiste, déjà à l’oeuvre dans la philosophie de Maurice Merleau-Ponty, cet article essaie de montrer que toutes les difficultés propres à l’interprétation de la problématique du rapport à autrui, notamment celle concernant le fait de ne pouvoir jamais avoir un accès complet à autrui, peuvent être surmontées ou, du moins, peuvent être mises en discussion. Toute la question est de savoir si ce rapport est basé sur une constitution mutuelle, une constitution réductible à ceux qui le constituent, moi ou autrui, ou si ce rapport va au-delà, étant plus et autre chose que les sujets qui entrent en relation, puisqu’il est lui-même quelque chose d’irréductible. Ni réductibilité à moi, comme chez Husserl, ni réductibilité à autrui, celui totalement autre, comme chez Levinas, mais une irréductibilité conciliante de ce rapport qui, en tant que forme, dépend des éléments qui le constituent et, néanmoins, est autre chose qu’eux et leur demeure irréductible.Through a Gestaltist vision, already present in Merleau-Ponty’s philosophy, this article attempts to show that all difficulties inherent in the interpretation of the problems concerning the relationship to the Other, especially the fact that we can never have complete access to the Other, can be overcome, or at least, put into discussion. The most important question is to know whether this relationship is based on a mutual constitution, one that is reducible to its terms, self or Other, or if this relationship goes beyond its subjects and is something irreducible in itself. This relationship is not reducible to the self, as in Husserl’s work, nor is it reducible to the Other, as something completely Other, as in Levinas, but is a relationship of reconciliatory irreducibility which, while entirely dependent on its constitutive elements, is nevertheless something else irreducible to both.Attraverso una visione gestaltista, già all’opera nella filosofi a di Maurice Merleau-Ponty, cercheremo qui di mostrare come tutte le difficoltà tipiche della problematica del rapporto all’altro, specie quella relativa al fatto che non possiamo mai avere un accesso completo all’altro, possano essere superate o almeno rimesse in questione. L’intero problema dipende da un’opzione di fondo: se cioè tale rapporto sia basato su una reciproca costituzione, ovvero su una costituzione riducibile a coloro che lo costituiscono, cioè l’io e l’altro; o se tale rapporto vada al di là, sia qualcosa di più, o di diverso, rispetto ai soggetti che entrano in rapporto, essendo il rapporto stesso qualcosa di irriducibile. Né riducibilità a me, dunque, come in Husserl, né riducibilità all’Altro, come in Levinas, ma conciliante irriducibilità del rapporto in quanto forma, che pur dipendendo dagli elementi che la costituiscono è altro dagli elementi stessi.
519. Chiasmi International: Volume > 17
Christopher Lapierre Entre Conscience et Inconscient: Une Lecture du Problème de la Passivité Chez Sartre et Merleau-Ponty
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L’objectif de cet article n’est pas d’étudier les relations complexes que les pensées de Sartre et Merleau-Ponty entretiennent avec la psychanalyse – tâche qui exige à elle seule tout un livre –, mais uniquement de montrer que leur traitement respectif de la subjectivité entretient des rapports frontaliers, parfois conflictuels, avec la problématisation psychanalytique de l’inconscient. C’est donc seulement dans la perspective du problème très général de la « conscience fausse » que seront abordés ces emprunts et échanges sinueux. De ce point de vue, il est nécessaire de préciser le sens attribué à la notion de « conscience » par Sartre et par Merleau-Ponty et, conjointement, le statut qu’ils accordent respectivement à l’inconscient. Le dissensus qui sépare les deux auteurs trouve d’abord sa source dans la fonction et les limites qu’ils assignent à la réflexion.The goal of this article is not to discuss the complex relationship between the works of Sartre and Merleau-Ponty and psychoanalysis—such a subject would deserve an entire book—but rather to show that their respective treatments of subjectivity are closely related, sometimes conflicting, with the psychoanalytic problematization of the unconscious. It is therefore only in the perspective of the general problem of false consciousness that these references and sinuous exchanges will be presented. From this point of view, it is necessary to pinpoint the meaning attributed to the notion of ‘consciousness’ by Sartre and Merleau-Ponty, and conjointly, the status they accord respectively to the unconscious. The disparity between these two philosophers originates in the function and limits they assign to reflection.L’obiettivo di questo articolo non è quello di studiare le complesse relazioni che Sartre e Merleau-Ponty intrattengono con la psicoanalisi – cosa che esigerebbe un libro a sé – ma solo di mostrare che il loro modo di trattare il tema della soggettività intrattiene rapporti di frontiera, talvolta conflittuali, con la problematica psicoanalitica dell’inconscio. Affronteremo il movimento sinuoso di questi prestiti e di questi scambi nella sola prospettiva del problema molto generale della “falsa coscienza”. Da questo punto di vista, sarà necessario precisare il senso attribuito da Sartre e da Merleau-Ponty alla nozione di coscienza e, insieme, a quella di inconscio. Mostreremo quindi che il dissidio tra i due autori trova la sua origine anzitutto nella diversa funzione e nei diversi limiti che essi assegnano alla dimensione della riflessione.
520. Chiasmi International: Volume > 17
Isabelle Letellier Le Réel et la Non-Altérité de L’Autre: Lacan Avec Merleau-Ponty
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La notion lacanienne de Réel semble a priori constituer un point de rupture entre Lacan et Merleau-Ponty. On chercherait en vain l’angoisse traumatique où se noie le sujet en proie au Réel dans les pages où Merleau-Ponty développe sa philosophie de la chair. Pourtant le philosophe y exprime avec acuité l’absence de frontière entre le moi et l’autre. Cette non-altérité de l’autre entre en singulière résonance avec la confusion du moi et de l’autre dans l’expérience du Réel. L’article revient sur ce paradoxe et tente de le déplier pour montrer en quoi l’ontologie de la chair peut éclairer l’expérience du Réel.The Lacanian notion of the Real seems a priori to constitute a point of rupture between Lacan and Merleau-Ponty. We search in vain for the traumatic anxiety where the subject drowns in the grips of the Real in the pages where Merleau-Ponty develops his philosophy of the flesh. Yet, he insightfully explains the absence of a boundary between the self and the other. This non-alterity of the other enters into a deep resonance with the confusion of the self and the other in the experience of the Real. This article focuses on this paradox and attempts to unfold it in order to show what the ontology of the flesh can illuminate in the experience of the Real.La nozione lacaniana di Reale sembra a priori costituire un punto di rottura tra Lacan e Merleau-Ponty. Cercheremmo invano l’angoscia traumatica del soggetto in preda al Reale nelle pagine in cui Merleau-Ponty sviluppa la sua filosofia della carne. Tuttavia il filosofo arriva a esprimere in maniera penetrante l’assenza di frontiere tra l’io e l’altro. E questa non-alterità dell’altro entra in singolare risonanza con la confusione dell’io e dell’altro propria dell’esperienza del Reale. L’articolo affronta questo paradosso e tenta di dispiegarlo per mostrare in che modo l’esperienza della carne può illuminare l’esperienza del Reale.