Conversation Democriti cum gymnosophistis alibi stabilita, in hoc articulo democriteum κενόν e categoria ākāśāstikāya jainarum velut e suo fonte deducitur. Quae deductio perficitur mediante hypothesi terminum κενòν esse versionem graecam termini āvaraṇābhāva, ope cuius apud Indos in scholis non orthodoxis jainarum, buddhistarum, ajivikarum et multorum materialistarum categoria ākāśa communiter definiebatur. Definitio āvaraṇābhāva idem dicit ac „non-exsistentia tegumenti”. Hinc patet terminum ,,non-exsistentia tegumenti” quoad sensum a „vacuo” sive „inani” non differre. Proinde in formula: „dvaranabhava” = ksvov adest vera aequipollentia terminorum. Cum vero Democritus distinguat „vacuum intra mundum” (κενòν ὲν τὤι κόσμωι) et „vacuum extra mundum” (κενòν ἔζω τοὕ κόσμου seu μέγα κενόν), nonnisi celebrem distinctionem jainarum inter lokakāśām et alokākāśam simpliciter repetere videtur.Vedantistae, ut Badarayana, Śankara, Govindānanda, ākāśam jainarum et buddhistarum ab initio tamquam „non-ens” (avastu) interpretabantur et qua tale refutare conabantur. Quae interpretatio miro modo coincidit cum affirmationibus Democriti κενόν esse „non-ens” (οὺδέν, μὐδέν, οὺκ ὄν, υἠ ὄν). Quo iure huic „non-enti” praedicata realia (nityatva — aetemitas, pradeśavattva possessio locorum — spatialitas, astikāyatva — extensa exsistentialitas etc.) tribui possint, vedantistae mirabantur. Sed fere eadem praedicata Democriti de vacuo similem mirationem apud Graecos causabant. Democritus tamen obiectiones contra realitatem vacui non timuit, quia praeter alia astikāyatvam jainarum conceptui vacuitatis subiciebat. Nihilominus positiva interpretatio, quam Dasgupta in sua History of Indian Philosophy, termino ākāśastikāya ascribit, reicienda videtur, ne ākāśa jainarum et buddhistarum cum ākāśa systematum orthodoxorum penitus confundatur. Propterea hie de diversa acceptione termini ākāśa in Chāndogya, Nyāya, Vaiśeşika pauca dicun tur.Praeterea ratiocinatur, cur Democritus jaino-buddhisticum terminum ākāśa graeco termino αὶϑήρ reddere non curaverit, ideoque de aequivocatione huius vocis apud praedecessores Democriti nonnihil adicitur.

L'étude est composée de trois parties. La première examine le problème des sources de la „troisième voie”, autrement dit les influences exercées par Aristote, Avicenne, Averroès et Moïse Maimonide sur la pensée de Saint Thomas d'Aquin. L'influence du Stagirite fut prépondérate: influence philosophique — à travers la theorie de l'acte et la puissance et influence extra-philosophique — à travers l'actuelle cosmologie ptoléméenne. La distinction faite par Thomas entre être contingent et être nécessaire est inspirée par les écrits d'Avicenne, c'est cependant l'influence d'Averroès et de Maimonide qui semble avoir principalement déterminé la façon de les concevoir. La deuxième partie de l'article contient l'analyse critique du texte de la „troisième voie” dans laquelle se laissent distinguer deux conceptions de l'être contingent: conception métaphysique — la contingence en tant que résultat de la composition de l'être de l'essence et de l'existence, conception physicale et essentielle — contingence comme destructibilité de la forme substantielle. De même, la conception de la nécessite relative (necesse per aliud) présente le caractère davantage cosmologique que métaphysique. La demière partie de l'étude présente une nouvelle version de l'argument de contingence dans laquelle: 1) l'on supprima, dans les analyses de Thomas, les éléments inspirés parl'ancienne cosmologie grecque; 2) la base de l'argumentation fut élargie par l'intervention de la contingence spécifique pour l'être humain.

L'article pose comme problème principal la réponse à la question: quelles sont les conditions nécessaires a remplir pour que puisse se réaliser l’acte de la connaissance ? Ce problème est résolu ici à partir des travaux de Jean Poinsot † 1644 (nom religieux: Jean de Saint-Thomas).L'article est composé de quatre parties. Il résulte d’un choix des définitions de la connaissance citées par Jean Poinsot (I) que seule une „assimilation” du sujet de la connaissance avec son objet (II) rend possible la réalisation de la connaissance. En comparant, dans la troisième partie de son étude, les „assimilations” cognitives et non-cognitives, l'auteur insiste sur le caractère spécifique des premières. Les assimilations non-cognitives s’effectuent dans la sphère matérielle, potentielle, réduisant les êtres qui tendent à s’assimiler à une existence individuelle, concrète (esse determination). Les „assimilations” cognitives s'effectuent dans la sphère formelle. Le sujet de la connaissance reçoit dans la „sphère” de son acte la forme — l'acte de l'objet de la connaissance. Les deux êtres actes restent deux êtres actes. Seuls les êtres capables de recevoir en eux l'objet de la connaissance de façon „immatérielle” (IV), sont doués de la connaissance. L'„immaterialité” est pour ainsi dire source, racine de la connaissance (immaterialitas est quasi radix cognoscendi). Toutefois, étant donné que les différents êtres possèdent cette capacité de l'assimilation „immatérielle” au degré plus ou moins grand, leur don de la connaissance n’est pas le même.