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Roczniki Filozoficzne:
Volume >
18 >
Issue: 1
Zofia J. Zdybicka
Zofia J. Zdybicka
Analiza pojęcia partycypacji występującego w filozofii klasyczne
L’Analyse de la Notion de Participation Dans la Philosophie Classique
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Les recherches historiques et systématiques sur le thomisme proposent la théorie de la participation cornme la doctrine qui explique les relations entre l’Absolu et les êtres composes. La théorie de la participation est origine platonicienne. Dans le systeme de Thomas d’Aquin l’intuition de Platon fut enrichie d’expérience des siècles, mals avant tout eile fut essentiellem ent transformée grâce à sa propre et originale conception de l'être. A l'appui de la conception de l'être de Thomas — ou l'être est un concret existant — la théorie de la participation devient une tentative justifiée et actuellement intéressant d’expliquer la réalité de manière la plus générale: la pluralité des êtres, leur unité analogique, la singularité et la particularité de l'Absolu ainsi que les relations mutuelles entre l'Absolu et les êtres dérivés.La reprise dans le présent article, après les travaux de plusieurs auteurs, surtout de Geiger et de Fabro, du problème de participation dans la philosophie de l'être, se justifie par d’assez sérieuses divergences dans interprétation de cette théorie, divergences liées avec des particularités dans la manière de concevoir les principaux problèmes de nature cognitive et ontique. Discuter avec les opinions des théoriciens contemporains de la participation, faire apparaitre la nature de la participation à l'appui de la conception de l’être existentielle et de la conception „judiciaire” de la connaissance de l’être — tel sera le principal but d’un travail ultérieur initié par cet article. Ici l'on a analysé les significations du terme de participation apparaissant dans la langue courante et surtout du terme technique propre à la philosophie classique, en tenant plus particulièrement compte de la théorie de l’être de Thomas d’Aquin. Dans las analyses effectuées il ne is’agissait pas tant de siuivre les influences historiques ou son évolution chez Thomas lui-même, que de tenir compte de sa pensée dans sa période la plus mûre et de l’harmoniser avec la totalité de sa théorie de l’être. On a aussi presenté les idées des interprétateurs contemporains de la pensée de Thomas (Geiger, Fabro, Montagnes, Nicolas, Hayen) con- cernant la place et la nature de la participation dans la Philosophie thomiste.
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Tadeusz Styczeń
Tadeusz Styczeń
Empiryczność i apodyktyczność etyki u pozytywistow
Le Caractere Empirique et Apodictique de L’Ethique Chez des Positivstes Contemporains
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L’article constitue une tentative d'apréciation des vues métaéthiques chez les positivistes contemporains. Le point de départ de l'analyse est la constatatiom de ce fait singulier que dans le cadre de l’attitude de l'empirisme logical, attitude exceptionnellement homogène en ce qui concerne la théorie de la connaissance, se sont dégagées deux façons, diamétralement opposées, de concevoir le caractère épistémologique de l'éthique: le naturalisme éthique representé par M. Schlick, et l'émotivisme représenté par A. J. Ayer et Ch. Stevenson. L’auteur morntre que la source de l'opposition de ces conceptions est à chercher dans le désir de rendre compte du caractère épistémologique de la connaissaince morale: empirique et apodictique. Cependant, ayant adopté une vue étroite de l'expérience, les positivistes se voient obligés à briser la conjonction des caractères épistémologiques mentionnés. Le naturalisme, s’efforçant de sauver le caractere empirique de l’ethique, est réduit à refuser son aspect apodictique, tandis que l'émotivisme éthique, désireux de isauver à sa façon l'aspect apodictique, est rédult à en nier l'aspect empirique. Dans les deus cas, il ne s’agit en effet que d’une différence de forme pour liquider l’éthique. Mais les arguments que ces deux courants mettent en avant pour se combattre mutuellement, incitent plutôt à rejeter tous les deux points de vue — en montrant à l'oocasion que la voie menant à une solution de problemes méthodologiques de l'éthique doit être cherchee dans la révision de la notion positiviste de l'expérience.
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Stanisław Majdański
Stanisław Majdański
Z zagadnień pragmatycznej charakterystyki fenomenu dyskusji (szkice semiotyczno-filozoficzne)
Autour Des Problemes D’Une Caracterisation Fragmatiquk Du Phenomene De La Discussion
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Le present essai iremonte ä une etude redigee il y a quelques annees et inseree ensuite dams un ensemble plus vaste (en train d’etre prepare pour rimpressiom): „Problemes de rassertiom propositionnelle”.Des differentes manieres possibles d’envisager le phenomene de la discussion, nous avoms retenu calle qui nous apparait comrne la plus valable, ä isavoir semio- tico-pragmatique et philosophico-pragmatique. D’une faęon generale, nous nous situoms sur le plan de diverses tendances de ce qu’om appellle logique philoisophique, principalement pragmatique (en premiere ligne K. Ajdukiewicz et la* tradition pragma tico-analytique anglo-saxonne) et „epistemique” (entre autres J. Himtikka, R. M. Chisholm — aujourd’hui, on ajouterait les travaux de N. Rescher) ainsi que „rhetorique” (vues anglo-saxonnes et celles de Ch. Perelman) ou dialectique (vues elaborees ä partir de la Philosophie hegelo-marxiste), tandis que dans le domaine proprement phiiloisojphique mous faisons appel — ä cote de la tradition de la Philosophie classique — ä plusieurs courants contemporains tels que le personnalisme ou la itendance amthropologique et meme ä un pragmatisime modere. Pour les details, nous nous ad reasons ä la litterature claissique et actuelle, polonaise et etrangere. En outre, ,nous poison's une desabsolutisation — ä partir d’une theorie dynamique du savoir et en vue d’une logique pragmatique — de tous les deux termes de l’opposition: psychologisme-antipsychologisme (a ce dernier il arrive d’etre crypto- pragmatique ou bien pragmatisable!).Le but que nous poursuivons ici est de caracteriser l’activiite diiscussioninelile (acte, moment, modalites, attitude, done, le plus generalement: le phenomene de la discussion) — dans la rnesure, ou cela peut se faire par vole d’analyses „defini- tionnelles-contextuelles” de ses verbalisations, e’est-a-dire de predicats (Operateurs, foncteurs, formateurs) pragmatiques ou epistemiques de la discussion. II s’agil de telles determinations definitionnelles de l’activite ainsi conęue qui soient ä meme de foumir une sorte de coupe pragmatique de la dynamique du discours discus- si onnel en tant que processus d’argumentation. Nous abordons dans cette optique une serie de predicats (activites) pragmatico-epistemiques (et, eventuellement,autres) pretendant au nom d’elements determinants. Nouis avons egalement tenu compte de leurs conditionnements contextuels, sans negliger la problematique methodologico-philosophique en rapport avec ces analyses.Les facteurs centraux generant et determinant la discussion, ce sont les acti- vites (et, evidemmant, les predicate respectifs) de l’assertion avant tout. La discussion est un phenomene de toute premiere importance du point de vue de l’asser- tion; ce sont des assertions determinees qui le constituent. Ceci appert au debut meme des analyses lorsque, en nous en referamt ä certaines formulas de J. Łoś (indirectement aussi ä celles de S. Jaśkowski), nous adoptons, provisoirement, la definition de depart du foncteur de discussionnalite (donnee dans son calcul cara- cterisant la reconnaissance, mais dans les presentes considerations prise dans un sens plus large, conformement au profil de l’artiele): est discutable que p, ce qui revient ä dire qu’il y a deux tels individus x et y dont x admet p et y admet non-p (ou ,,p” est variable propositionnelle).Les considerations qui constituent cette etude emergent ä l’oocasion de certaines modifications de cette definition. Dans les cas de caracterisations elargissant ou retrecissant le sens du analysandum ceci nous amene ä proposer de plus en plus de notions nouvelles (varietes, genres etc.) de la discutabilite ou de la discussion ce qui fait apparaitre toute une „familie de significations” du predicat discussionnel „Sp” defini. Ces complications analytiques sont le fait de divers criteres: application empirique ou sentiment du sens, principes methodologico-philosophiques pre- ferant telle ou autre notion de la discussion, voire meme certaines commodites purem ent logiques des solutions. Ces dernieres ont ä Tordinaire une valeur d’alterna- tive, une valeur hypofhetique ou provisoire ce qui resulte du caractere de l’ensem- ble des considerations qui posent des problemes.Entre autres, nous avons cherche ä montrer que c’est quelque opposition qui constitue l’essence meme de la discussion conęue de faęon pragmatique. D’oü la notion du modele fondamental de la discussion „dialogalement oppositionnelle”. Cette opposition peut etre (la discussion qu’elle genere s’en ressent) differente quant au degre ou la force. Elle apparait en outre soit comme objective — (primordiale- ment) entre propositions, „objets” de la discussion, les deux adversaires adoptant en principe la meme attitude mentale, soit comme subjective — (plutöt) entre assertions des adversaires, portant en principe sur le meme „sujet”.Ce subjectivisme ou objectivisme de l’activite discussionnelle se definit avant tout par la nature de 1’assertion generatrice de discussion et par la nature de ses conditionnements (qui concernent par-la meme la discussion), d’habitude plus ou moins pragmatico-subjectifs et exprimes par des relativisations adequates contex- tuelles-personnelles des predicats de l’assertion ou de la discussion. L’assertion est habituellement (si l’on fait abstraction de l’aspect syntaxique) soit liee etroite- ment ä la realite, ä la notion de la verite (tendance classique, J. De la Harpe,J. Lukasiewicz), soit — nommons-la alors „acceptation” — eile rend compte de 1’ hiatus subjectivo-objectif (tendances modernes subjectivistes de meme que certaines tendances dans la methodologie des sciences contemporaine). Dans la discussion dite objectivo-rationnelle la part de facteurs pragmatiques (surtout fortement subjectivises) est reduilte au maximum ou bien donnee tres exterieurement, d’une faęon motorique, instrumentale, avec une visee transsubjective du vrai. Ils existent teanmoins et ils sont generateurs de discussion, ä mesure que la discussion possedeun statut pragmatique d’„etre semiotique”. Le trait specifique de la discussion ainsi caracterisee, c’est preoisement son caractere dialectiquement paradoxal se manifestant dans le jeu souvent „pervers” de facteurs surtout (quasi-)psychologi- ques (nous aimerions les appeler plutöt pragmatico-subjectifs) et objectivo-sernan- tiques, II se peut que le statut aussi complexe de la discussion s’avere pragmati- quement plus comprehensible sur le fond de l’invasion du subjectivisme moderne (souvent absolutist et idealisant) que dans le contexte de tendances realistes et rationalistes souvent trop etroites de la Philosophie d’inspiration classique.En ce qui concerne les notions, predicats, problemes,. activites etc., auxquels id a ete fait appel dans ces analyses, nous aimerions signaller ä titre d’exeimple: la notion de la discussion dans raspect de la notion du probleme, le role de la rela- tivisation personnelle des contextes discussionnels, la notion du refus, la question de la dualite des partenaires de la discussion ainsi que celle de la simultaneite des opposants ou des oppositions dans la discussion, le probleme de la valeur methodo- logique des demarches analytiques caracterisant le predicat discussionnel (pas „discutable”, car ceci suggererait que c’est le predicat lui-meme qui est r„objet” de la discussion), le predicat de la connaissance (principalement assertivement importante) mutuelle des opposants relativement ä leurs assertions respectives, de meme que certains autres determinateurs de la discussion, p. ex. les predicats pratiques accouples ä ^assertion (p. ex. ,,x desire que y adopte la meme attitude d’assertion que x ä l’egard de x en ce qui concerne la proposition discutable p”; ceci vaut egalement pour la supposition de y ä regard de x), le prediicat de doute; c’est ici egalement que se pose le probleme de la signification et de l’equivalence ainsi que eelui de la comprehension des expressions adoperees dans la discussion, que surgit la tres importante question de la relation comprehension — reconnaissance, et celle de la discussion dans raspect du probleme de la solubilite (formelle ou non).Finalement, nous avons insiste sur le röle de la discussion pour la connaissance dans les sciences humaines et dans la Philosophie ouverte sur l’horane — en tant qu’instrument singulierement universel („logique humanistę”) s’il s’agit de ces domaines. La genese discussionnelle, pour ne pas dire „agoreenne” de la logique et, dans une certaine rnesure, de la Philosophie, est ici particulierement eloquente Le röle de la discussion dans les disciplines et les demarches susmentionnees cadre actuellement avec les tendances anthropologisantes et personnalistes dans la Philosophie (aves, en tete, la theorie de l’etre envisagee dans cette optique). Si le phe- nomene ne se ramene pas ä quelque chose de fortuit ou simplement ä l’expression d’une mode, il faudra chercher la raison de cette attitude probalblement dans l’orien- tation pragmatique metascientifique. Par-la meme se trouve partiellement expli- que ou justifie le role de discipline-pilote qui incombe ä cette semiotique, bien qu’il ne faille pas lui attribuer une valeur pansemiotique, une valeur de pariacee. Le present essai suppose d’ailleurs une preference pour I’attitude semiotique sur le plan de la logique elle-meme et pragmatique dans le cadre de la semiotique (avec la perspective de „pragmatisation” de certains elements de la psychologie et de la sociologie de la connaissance). II apprecie done a leur juste valeur les tendances et les conceptions semiotisantes-pragmatisantes dans le domaine de la logique des sciences. Ceci n’exclut evidemment pas l’utilite de demarches syntacti- co-formelles (dans le cadre des limitations formelles connues) qui dans certaines disciplines somt tout simplement indispensables, la theorie de la discussion y comprise.
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