21.
|
Travaux du IXe Congrès International de Philosophie:
Volume >
5
Maurice Patronnier de Gandillac
Nicolas de Cues, théoricien de la Méthode
abstract |
view |
rights & permissions
| cited by
Le Cusain fait pressentir les directions modernes du problème de la méthode, d’abord par le rôle que jouent chez lui la purification de l’intellect par rapport aux doctrines apprises et l’analyse réflexive de la conscience à l’oeuvre, ensuite par le privilège qu’il reconnaît aux mathématiques d’apporter à l’esprit qui les construit, sinon une précision en soi inaccessible, du moins une orientation sûre et féconde de la déduction, enfin par sa curiosité inventrice d’appareils ingénieux qui permettraient la quantification totale du donné sensible.
|
|
22.
|
Travaux du IXe Congrès International de Philosophie:
Volume >
5
Gertrud Jung
Das Methodenproblem bei Vives
abstract |
view |
rights & permissions
| cited by
Rationalisme et scepticisme, attitude critique et profondeur de la vision psychologique, tout cela dans un monde de pensée pénétré d’idées chrétiennes, voilà les points de contact entre Vivès et Descartes. Vivès, participant à l’esprit de la Renaissance, sent le besoin d’une rénovation de la méthode des sciences. Sa théorie de la connaissance : connaissance sensible et connaissance spirituelle ; la mens et la ratio ; les divers degrés de la raison. L’unité de la science.
|
|
26.
|
Travaux du IXe Congrès International de Philosophie:
Volume >
5
Luigi Pelloux
Science et métaphysique dans la méthode de E. Meyerson
abstract |
view |
rights & permissions
| cited by
La méthode de Meyerson est une méthode logique ; appliquée d’une façon différente soit à l’étude de la pensée qui se dirige vers l’élaboration de la science, soit à son exercice spontané. Cette méthode logique comporte des conclusions qui empêchent la connaissance d’atteindre le réel dans son intégrité. Il s’en suit l’impossibilité d’arriver à une unification complète de ce réel même.. Une vraie métaphysique manque à Meyerson. 11 est nécessaire, pour y parvenir, de dépasser les présupposés phénoménistes de Meyerson, et d’atteindre l’être. On parvient ainsi à compléter la valeur de son effort remarquable.
|
|
27.
|
Travaux du IXe Congrès International de Philosophie:
Volume >
5
Joseph Dopp
Physique ancienne et physique moderne:
Leurs conceptions de l’intelligible
abstract |
view |
rights & permissions
| cited by
On voudrait montrer que la physique moderne, comme la physique ancienne, ne se construit que par la vertu de certains universels ou « intelligibles ». Mais les intelligibles de la physique moderne sont commandés, non point, comme dans la physique ancienne, par une intelligibilité de « compréhension », laquelle est ordonnée finalement, mais en ligne droite, à l’intelligibilité de l’être ou à l’intelligibilité « métaphysique », mais bien par une intelligibilité « fonctionnelle », laquelle s’ordonne directement à l’intelligibilité de l’ordre ou de la relation. Il est peu correct de qualifier cette dernière intelligibilité du nom d’intelligibilité « mathématique ». (On montre que cette erreur remonte, à travers Aristote, jusqu’à Platon). Les diverses sciences du monde inorganique à savoir la physique, la géométrie, l’arithmétique et la logique de la relation, ne se distinguent l’une de l’autre que par l’abstraction (matérielle) d’un objet provisoirement délimité. Chacune d’elles peut se présenter à trois niveaux successifs d’abstraction ou de systématisation, correspondant (à défaut de termes plus rigoureux) à ceux de la qualité, de la quantité (nullement propre aux mathématiques) et de la relation. Ces trois niveaux d’abstraction, formellement distincts, sont orientés vers l’abstraction « fonctionnelle » de l’ordre. L’intelligible de l’ordre n’étant point l’intelligible absolument suprême, laisse le champ ouvert à des considérations d’un autre type, qui relèvent de la métaphysique.
|
|