rozprawy |
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Roczniki Filozoficzne:
Volume >
20 >
Issue: 2
Jerzy W. Gałkowski
Jerzy W. Gałkowski
Spór o powinność moralną
Controverse sur l’obligation morale
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L’article envisage le problème de l’obligation morale à partir des solutions proposées par Thomas d’Aquin, Kant (ainsi que par certains de leurs continuateurs) et Sartre. La structure particulière de l’homme dans laquelle les plus importantes sont certaines aptitudes, comme l’aptitude à connaître la réalité et celle d’une libre autodétermination de son activité, constitue une condition nécessaire, pour faire naître la conscience du devoir moral. Ce devoir se manifeste dans l’homme sous forme d’un sentiment aigu de la nécessité d’agir d’une certaine façon ou, au contraire, de ne pas agir ainsi. Dans son ensemble, l’obligation morale peut être envisagée sous deux aspects: l’aspect de son contenu (ce que je dois) et l’aspect du fait même de l’obligation (que je dois). A l’encontre de la conception de Kant p. ex., la présente étude met le contenu de l’obligation en premier et estime que c’est ce contenu qui est la source du fait même de l’obligation (que je dois), étant donné la structure spécifique de l’homme. L’obligation est une réponse de l’homme à la valeur (positive ou négative) qu’il rencontre, elle est la seule bonne issue de la situation actuelle de l’homme. Le fait même de l’obligation ne se limite pas à la réponse sur le plan intellectuel; c’est la réponse de l’homme tout entier parce qu’il est un et parce que la liberté et la conscience ne sont pas en lui des „sphères” autonomes mais liées intérieurement entre elles. Le caractère absolu de la conscience du devoir est l’objet de l’analyse qui tient compte de différentes possibilités de comprendre la notion de „l’absolu”.
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Helmut Juros
Helmut Juros
„Błąd naturalistyczny” a tomistyczne określenie dobra
"Naturalistic Fallacy” Versus Thomist Definition of Goodness
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The paper attempts to refute Moore’s charge of naturalistic fallacy in the Thomist theory of goodness. The reason of the accusation lies in the fact that Thomism proposes a definition of goodness, which, as a consequence, destroys the autonomy of ethics.From the viewpoint of Scholastic philosophy the indefinability of goodness is not necessary to warrant the autonomy of ethics. Goodness can be defined without losing its specificity. The Thomists, and Moore himself, consider goodness as one of the primary' borderline notions, therefore indefinable per genus et differentia m specificam. The definition of goodness ’’quod omnia appetunt” is a descriptive one, a kind which Moore accepted, too. It is not a real definition which identifies goodness with some other property — desire. At the basis of Moore’s rejection of this definition lies the assumption, which he accepted implicitly, that goodness is a catégorial property, a univocal notion, a universal. Yet he did not prove the validity of it, nor did he succeed in making it consonant with another statement of his own theory, namely that goodness depends on the intrinsic nature of things, of which it is a quality, and that it results from their good-making properties. He failed to explain how goodness preserves its unity and difference of meaning when it is stated of diverse things such as strawberry, book, car...These difficulties receive a satisfactory explanation in the Thomist theory of goodness which contains, among others, the following propositions: 1) goodness is not ’’pure” quality, or catégorial property (Moore), but a transcendental feature; 2) consequently, goodness is not a universal concept (Moore), but an analogical one; 3) the definition of goodness is not a definition ”by identification” by (means of good-making characteristics (Moore), but it is based upon the relationship of the act proportional to the potentiality of the then given being. Goodness connotes the actualization of the potentialities that define the essence of a given entity. These ’’actualizations” will be diverse, as are the essential contents of things, but the relation act — potentiality in them will remain the same throughout. Moral goodness, too, may be defined by the relation act — potentiality of the content irreducible to any other, the content-man. Being then a notion functionally metaphysical, it is, at the same time, on eidetic ground (that of content), an ethical concept par excellence (irreducible). Thanks to such a structure, it can warrant ethics full autonomy, while bringing an ultimate proof (i.e. metaphysical) of its chief statements.
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Czesław Strzeszewski
Czesław Strzeszewski
Potrzeby gospodarcze jako kryterium ekonomiczno-etyczne rozwoju gospodarczego
Besoins economiques en tant que critere du developpement economique
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De l’avis de l’auteur, méconnaître l’importance des besoins économiques dans la formation des phénomènes économiques fut la grave erreur de la théorie économique classique. On a abouti par conséquent à faire abstraction de la consommation comme facteur économique ce qui était un trait caractéristique de cette école. Cependant ce sont précisément les besoins économiques de la société qui constituent la raison essentielle et déterminante de la vie économique entière, ils sont le but que vise l’économie sociale. Etant donné que la» consommation représente les besoins économiques, c’est elle qui devrait constituer; l’objet particulier des recherches économiques.Chercher à satisfaire entièrement les besoins économiques exprime une naturelle aspiration humaine au développement économique et, à travers ce développement, à l’accomplissement de la personne humaine. Par conséquent, répondre aux besoins sociaux devrait être considéré comme principe économique primordial. Maintenir l’équilibre entre les besoins et la production cies biens en est un autre et non moins important. ;Les besoins sociaux ne sont point statiques mais, au contraire, extrêmement dynamiques. Outre ceux qui s’expriment par la demande, il en existe d’autres qui sont des aspirations inexprimées et qui doivent également être prises en considération en tant que critères du développement économique.Tous les besoins sociaux ne sauraient être satisfaits en même temps, il convient par conséquent d’établir leur hiérarchie en Vue de respecter la priorité dans leur réalisation. Etant donné qu’à l’heure actuelle à peu près tous les besoins culturels, moraux et même religieux sont réalisés à l’aide ou par l’intermédiaire des moyens économiques, établir une hiérarchie des besoins s’avère de grande importance et d’autant plus que tous les besoins sociaux sont liés entre eux directement ou indirectement.La planification du développement économique ne saurait considérer ce développement comme une fin en soi. Ce n’est que lé moyen de satisfaire les besoins matériels et spirituels de la population d’un pays donné. La différence et la variabilité des besoins font qu’il est impossible d’adopter les mêmes critères du développement pour tous les pays. Le but que vise le développement est de mettre le mieux à profit les ressources matérielles et spirituelles dont dispose le pays, d’améliorer la productivité du travail et d’assurer le bien-être (au sens large du mot) du pays.L’auteur est amené à conclure que les besoins économiques de la société constituent le meilleur critère du développement. Ce n’est pas uniquement le critère purement économique, résultant naturellement des fins de l’économie même, mais également le critère moral puisque, d’après le droit naturel, l’Etat est tenu de satisfaire les besoins de la société. Conformément à la fonction de réconomie d’aujourd’hui, ceci est vrai pour tous les besoins, aussi bien matériels que spirituels, de la personne humaine. En raison de la progression de l’intégration économique et culturelle dans le monde, le critère des besoins ne saurait se limiter à un seul pays mais doit embrasser la communauté internationale entière.
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Issue: 2
Jan Turowski
Jan Turowski
Wyniki badan w zakresie socjologii wsi I miasta w powojennej polsce
Resultats des recherches dans le domaine de la sociologie de la ville et de la campagne dans la pologne de l’apres-guerre
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L’étude se pose pour but de réunir et de systématiser les résultats des recherches sociologiques effectuées par des savants polonais de l’après-guerre et cencernant la sociologie de la ville et de la campagne. L’auteur pose pour principe, que pareillement aux sous-systèmes de la vie de campagne ou de ville — objets des socologies respectives — qui ne sauraient être considérés de façon autonome mais en tant que parties intégrantes de la société globale, les thèses formulées à l’intérieur d’elle ne font que particulariser ou vérifier des théories sociologiques générales se rapportant à la société globale.L’auteur classifie les résultats des recherches sociologiques polonaises et distingue quatre théories sociologiques générales: théorie de la professionalisation du travail, théorie de l'individualisation de la famille et de l’autonomisation de l’individu dans la famille, théorie de la réintégration des communautés territoriales et théorie de la diffusion des innovations.Les résultats des recherches sur les modifications du travail du fermier individuel et sur les changements dans la structure sociale de la population urbaine et rurale démontrent que l’agriculture non collectivisée constitue des groupes de métiers agriculturaux et la structure sociale s’éloigne du type traditionnel de la division en classes et prend forme des groupes professionnels. Le genre de travail et le genre de métier jouent le rôle prédominant en tant que déterminants de la structure sociale.La plus vaste partie de l’étude est consacrée à la systématisation des résultats des recherches sur la famille citadine et la famille paysanne. L’auteur établie une nouvelle typologie de la famille et présente les résultats des recherches concernant les types particuliers de la famille. La diversité de familles ainsi que la différence de changements démontrent qu’il n’est point possible de formuler une théorie qui expliquerait les transformations au sein de la famille contemporaine sur un type abstrait de la famille à l’intérieur d’une culture ou d’un pays donné. A partir des recherches polonaises, l’auteur met en doute certaines thèses de la théorie de la famille nucléaire, en modifie d’autres, les complète d’explications ou de thèses nouvelles.L’examen des résultats des recherches sur la campagne en tant que groupe local et la ville en tant que communauté territoriale amène l’auteur à conclure que le processus de la disparition ou de la désintégration de certains éléments de l’organisation traditionnelle de la campagne est accompagné par un autre phénomène, et notamment par l’apparition de nouvelles formes de intégration sous forme de rapports nouveaux et d’institutions formelles qui sont l’élément constitutif de l’organisation de groupes ruraux.L’auteur présente par la suite les processus de la réintégration dans des petites villes, la formation des organisations sociales de nouvelles villes industrielles qualifiées de communautés territoriales. La réintégration de grandes villes s’effectue par la formation des communautés locales à l’intérieur du quartier ou par l’organisation de la coopération locale en accord avec les institutions compétentes.La dernière partie de l’étude analyse les recherches concernant la pénétration des innovations à la campagne et dans l’agriculture. Se référant aux recherches sur la pénétration des modèles de comportements et de valeurs entre les milieux ruraux et citadins, l’auteur est amené à conclure que les résultats de ces recherches se laisseraient systématiser à l’intérieur d’une même conception et une même théorie de la diffusion de la culture.
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Roczniki Filozoficzne:
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Józef Majka
Józef Majka
Wychowanie jako czynność społeczna:
Analiza według schematów znanieckiego i parsonsa
L’education comme fonction sociale
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L’auteur conçoit l’éducation du point de vue sociologique et la considère comme fonction sociale qui a pour objet le groupe; il fait remarquer que l’éducation peut être analysée sur le terrain de la sociologie dans les catégories des fonctions sociales. Prenant en considération deux schémas d’une telle analyse (le schéma de Znaniecki et celui de Parsons) il souligne qu’ils sont irréductibles l’un à l’autre, étant donné que les auteurs conçoivent et définissent différemment la fonction sociale. L’éducation comme fonction peut cependant être analysée à l’aide de deux méthodes et seulement une telle analyse serait complète et valable. L’auteur rappelle les principaux schémas de l’analyse des fonctions sociales élaborés par chacun de ces auteurs et suggère la façon dont ils auraient pu être mis à profit dans l’analyse sociologique de l’éducation comme fonction sociale.
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Issue: 2
Leon Dyczewski
Leon Dyczewski
Problem rodziny nuklearnej i rodziny szerokiej we współczesnym społeczeństwie
Probleme de la famille nucleaire et de la famille etendue dans la societe d’aujourd’hui
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L’analyse des changements intervenus dans l’ensemble de la vie sociale et familiale en raison de la progression de l’industrialisation et de rurbanisation amena quantité de sociologues à formuler une théorie de la famille nucléaire autonome et isolée. Une telle famille est composée des époux et leurs enfants mineurs (non mariés), le plus souvent un ou deux. Elle est entièrement indépendante d’autres liens familiaux et isolée du réseau de parenté. Ses membres n’entretiennent des contacts suivis qu’avec leurs parents (pères et mères) et leurs frères et soeurs et parfois s’isolent même de ceux-ci.La théorie de la famille nucléaire autonome et isolée est née aux Etats-Unis mais s’implanta également sur le terrain européen. Le plus pertinent argument théorique est l’oeuvre de T. Parsons qui est d’avis que la famille nucléaire autonome et isolée est le type de famille le plus adéquat pour notre société industrialisée. Selon lui, c’est précisément la famille de l’avenir, et le degré de sa popularité à l’heure actuelle peut être considéré comme dénominateur du degré de l’industrialisation d’une société donnée.Ces derniers temps, la théorie de la famille nucléaire autonome et isolée attira sur elle de sérieux reproches. La critique se concentra avant tout sur: 1) ses principes théoriques, 2) le matériel empirique sur lequel ils se fondent.Un examen approfondi, théorique et empirique, du système de parenté démontra:a) Dans les sociétés au plus haut degré de l’urbanisation fonctionne le réseau de parenté qui dépasse les cadres de la famille nucléaire. Les générations d’une même famille vivent non loin les uns des autres ou même cohabitent; des contacts suivis existent entre les parents du premier degré, descendants directs ou non; l’on s’entre-aide mutuellement.b) Le réseau de contacts entre parents est cependant moins ramifié que dans la famille étendue et présente le caractère quelque peu différent. Ces contacts obéissent au principe de ’’limitation” et de ’’sélection” de personnes.c) La progression de l’industrialisation ne détruit pas la famille étendue et n’a pas pour conséquence nécessaire l’instauration de la famille nucléaire autonome isolée. La famille étendue existe toujours dans les sociétés industrialisées contemporaines et la fille nucléaire existait déjà avant l’essor de l’industrialisation.d) Dans notre société contemporaine se forme un nouveau type de la famille et notamment famille étendue modifiée, autrement dit la famille élargie.Cette famille étendue modifiée est l’association de familles nucléaires qui dépendent en partie les unes des autres. Cette dépendance consiste en cela que les membres des familles nucléaires entretiennent des contacts et se rendent certains services, ce qui constitute la différence avec la famille nucléaire isolée. En même temps, des familles respectives gardent leur autonomie, c’est-à-dire elles sont in dépendantes économiquement et géographiquement, ce qui les différencie de la famille étendue. Une autre différence avec cette dernière est à signaler: c’est l’absence de structure hiérarchique de l’autorité et l’absence de népotisme professionnel; des liens sont plus intérieurs et reposent principalement sur les éléments subjectifs. Etant donné sa plus grande solidité et le caractère plus universel des fonctions qu’elle remplie envers l’individu et la société, plusieurs sociologues considèrent que le modèle de famille étendue modifiée répond mieux à la société actuelle que celui de la famille nucléaire autonome isolée. L’on constate que ce modèle se popularise davantage dans les sociétés stabilisées tandis que la famille nucléaire isolée est caractéristique pour les périodes de transition.
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Roczniki Filozoficzne:
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Issue: 2
Teresa Kukołowicz
Teresa Kukołowicz
Dobro wspólne w sytuacjach uspołeczniających dziecko w rodzinie
Bien commun dans les situations sociabilisant l’enfant dans la famille
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Les processus de l’éducation et par conséquent celui de la sociabilisation se réalise grâce aux situations constituant des ensembles de stimulants et de réactions qu’ils produisent sur l’homme. Dans le cas de la sociabilisation, les situations éducatives doivent créer des possibilités de contact avec le bien commun. Il est, par ailleurs, nécessaire que ce bien se révèle comme idéal — but de la communauté, qu’il importe de réaliser en commun. Il doit s’imposer également comme bien commun intérieur. Dans les situations éducatives de la famille, il importe d’établir des normes de réalisation du bien commun. L’on ne saurait assez souligner l’importance de la mise en contact d’un bien commun donné et de la communauté concrète ainsi que la connaissance des principes de la réalisation du bien commun et notamment justice et charité sociales. A l’intérieur de la famille, le bien commun comme but consiste à assurer le plein épanouissement et le bien-être de ses membres. La réalisation de ce bien s’exprime de façon concrète dans les fonctions que remplit la famille. En outre, l’enfant rencontre dans la famille l’aspect économique du bien commun. Le bien commun d’une famille, comme celui d’une société, constitue un ensemble qui est le résultat d’une interdépendance intérieure des sous-systèmes apparaissant dans sa structure. Outre le bien des époux, il est question du bien des enfants, de celui de la mère et l’enfant, de celui du père et l’enfant, du bien des femmes, de celui des hommes. Dans les situations de la vie familiale existe une possibilité de rencontre et de participation dans le bien commun de différents groupes, ceci en vertu de la complexité de la structure du bien commun. Ce qui est particulier à ces situations c’est le fait qu’elles correspondent aux groupes généralement admis et à leurs biens. Elles présentent donc le carractère d’universalité. Ce caractère des situations éducatives dans la famille se fait également sentir dans le dynamisme de la vie familiale. Le dynamisme de la vie familiale et le dynamisme dans l’application des normes de réalisation du bien commun s’exprime extérieurement par des changements du style de la vie, c-est-à-dire par la façon de satisfaire aux besoins, la réalisation des aspirations et les comportements qui s’ensuivent. Les situations de la vie familiale ne se limitent pas à montrer le bien commun de la famille, elles portent également en elles les éléments caractéristiques pour le bien d’autres communatutés. Les éléments de ces communautés pénètrent dans la famille à travers ses membres adultes qui sont chacun liés par des contacts de travail et de société. Dans les situations de la vie familiale, l’on rencontre aussi des éléments du bien de la classe sociale, de la société, du pays tout entier. Certains principes sont nécessaires à la réalisation du bien commun. Dans la vie familiale, l’on réalise d’abord le principe de l’amour, le principe de la justice vient seulement ’’après”. En comparant les situations éducatives dans la famille avec tous leurs aspects du bien commun et les situations éducatives dans des orphelinats, il est impossible de ne pas constater l’universalisme et la richesse des premières.
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