Cover of Travaux du IXe Congrès International de Philosophie
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normes morales et sociales
21. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 11
M. J. de Blig Dans quelle mesure les impératifs moraux sont-ils d’ordre social ?
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Comparé à d’autres types d’impératifs, le Devoir apparaît distinct de la contrainte, capable pourtant de lier la volonté. Il est la condition nécessaire d’une fin à la fois librement et nécessairement voulue. Il n’a pas pour unique objet le service social, et, si sa genèse dans la conscience doit beaucoup au milieu son autorité ne lui vient pas de là, car la fin qu’il conditionne est non l’intérêt du groupe, mais la vie conforme aux exigences de la raison.
22. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 11
George Boas La valeur des normes
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La distinction radicale qui existe entre les faits et les valeurs pose te problème de l’autorité que celles-ci ont sur nos actes, qui eux sont dans le monde des faits. Si la distinction est absolue, il est évident que la critique des moeurs humaine doit céder la place à la sociologie. Mais s’il y a rapport entre les faits et les valeurs, ne pourrait-on expliquer par la psychologie comment certains actes deviennent des normes ? Trois principes explicatifs se présentent : 1) la nécessité de l’habituel ; 2) la conservation du statu quo ; 3) l’incorporation du statu quo dans les institutions sociales. A l’aide de ces trois principes on pourrait comprendre pourquoi on se conforme à certaines normes et pourquoi nous avons les normes qui nous guident actuellement.
23. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 11
Thomas Givanovitgh Le principe de dignité humaine et le personnalisme éthique
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Cette communication introduit un nouvel argument pour prouver la thèse, présentée au Congrès de Prague, de la tripartition ou personnalisme éthique : d’après cette thèse, il faut considérer, dans l’Éthique, outre le fait (moral et immoral) et sa sanction, l’agent moral ou immoral. Le principe de dignité humaine doit empêcher de retourner à la bipartition et d’introduire l’agent (moral ou immoral) dans le fait, comme s’il était partie intégrante de ce fait.
24. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 11
Henri Elzenberg Obligation et commandement
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Il existe, dans la théorie de l’obligation, une tendance qu’on pourrait appeler impérativiste et qui, d’après sa thèse pratiquement la plus importante, consisterait à soutenir que, pour connaître les devoirs humains, le \rai chemin est de connaître certains commandements existant en fait. Cette tendance peut se cristalliser, semble-t-il, en trois théories différentes et incompatibles entre elles. La présente communication se propose de dégager ces trois théories possibles, et d’en faire ensuite la critique. Le résultat de l’analyse, c’est que l’impé- rativisme paraît intenable sous toutes ses fermes.
25. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 11
Gustav Kafka Wissenschaftliche Politik und politische Wissenschaft
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Le relativisme ; sa signification en politique. La politique scientifique et la science politique ; leur accord sur l’impossibilité d’un critère objectif ; leur divergence sur la nature de ce critère, sur le sujet qui décide de la vérité politique ; le rôle de l’action ; l’homme concret opposé à l’homme théorique ; vérité rationnelle et vérité de fait ; l’irrationalité de l’action ; « sécularisation matérielle » et « sécularisation spirituelle ».
26. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 11
Daniel S. Robinson Ethics and Law
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On rejette deux théories de la relation de la morale avec la loi : identification de la morale et de la loi ; conception de la loi comme minimum moral. Loi et morale se recouvrent en ce qu’il y a une série de normes dont l’une et l’autre tirent leur valeur. La morale pourrait donner une contribution importante à la loi en éclaircissant ces normes.
27. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 11
Blahoslav Zbořil Können wir von den Idealen der Menschheit sprechen ?
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Est-ce que l’on peut trouver dans les idéaux fermés de différentes personnes, sociétés ou nations quelque chose de commun ? Existe-t-il des idéaux humains ? A ces questions, nous répondons : l’idéal humain suprême, c’est la perfection absolue, c’est-à-dire : l’unité dans la pluralité du sentiment de bonheur, joint à la raison unifiée qui comprend parfaitement la réalité, et à la volonté unifiée et libre prête à réaliser et à conserver cette unité.L’idéal nous mène vers le royaume de Dieu ; mais celui-ci n’existe pas réellement. Néanmoins, nos efforts ne restent pas tout à fait sans succès, et la connaissance des idéaux soutient l’idée d’une collaboration des nations et de la paix éternelle.
28. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 11
Emil Utitz Sittlichkeit und Seinsvollendung
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Il y a un conflit entre la règle de la moralité, qui nous commande l’action, et la règle de la perfection. La première est absolue et elle ne tient compte d’aucune circonstance. La seconde implique, au contraire, que soient réalisées des choses qui ne dépendent pas de nous. Le conflit et l’accord possible entre ces deux règles sont étudiés dans cette communication.
ame et esprit
29. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 9
Maximilian Beck Der Unterschied von Seele und Geist
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L’esprit est le sujet de la conscience. La conscience est non pas une intentionalité, mais l’appréhension cognitive d’un donné objectif pour elle. Les sentiments et les dispositions ont une existence propre préconsciente. De même l’objet de la simple imagination et les simples phénomènes qui sont comme des nuances de l’être dans des points de projection objectifs. — Le lieu de la conscience humaine est, lui aussi, un pareil point de projection : le moi comme sujet d’une intentionalité psychique, aveugle en elle-même. Bien que « sans fenêtre », le moi a pourtant un rapport exact au monde, parce que, comme être individuel, il est la totalité des rapports cosmiques, déterminée de façon univoque. L’esprit comme sujet de la conscience et le moi comme sujet des actes psychiques forment l’unité réelle de la personne.
30. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 9
Stefan von Boda Leben, Seele, Geist und die Einheit der Wissenschaften
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1-2. Analyse des diverses sphères « spirituelles », d’après Yidéalisme immanent. — 3. Relations entre Vordre spirituel dernier (absolu) et Vesprit du temps, toujours modifiable (esprit de communauté, etc.), ainsi qu’entre l’esprit du temps et les individus vivant dans le temps. — 4. Puisque la raison est « une projection de l’âme qui connaît et qui explique, sous tel ou tel mode intellectuel », on examine de plus près les relations entre âme, vie et esprit (Définition des mouvements vitaux ; comment ils se distinguent des mouvements mécaniques ; début du mouvement spécifiquement psychique). — 5. Unité dernière des sciences. Leur division : a) Sciences des relations dernières immuables des choses (de la physique à la psychologie) ; b) sciences de l’ordre, changeant dans le temps, de la vie commune des hommes dans l’histoire ; c) sciences des systèmes possibles de connaissance, d’intuition et d’évaluation de l’âme humaine. L’habituelle séparation stricte en « sciences de la nature » et « sciences de l’esprit » n’est pas justifiée. Les diverses manières (nombreuses) de mettre les choses en rapport dans les sciences (enchaînement des déterminations). Position et tâche de la philosophie.
31. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 9
P. Dale L’âme et la conscience
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1. Le terme âme exprime trois aspects de la réalité psychique :a) Le contenu concret de la conscience actuelle.b) L’ensemble de tous les états, actes et dispositions psychiques.c) Le centre constant de toute la vie psychique consciente et inconsciente, le « moi » réel qui est le sujet d’expérience et la substance immanente et créatrice.2. Ce n’est que par la liaison des deux premiers aspects (a et b) de la réalité de l’âme avec le principe de la substance ainsi compris que nous obtenons une notion synthétique et féconde de l’âme comme monade spirituelle.3. La psychologie empirique comme science explicative ne peut pas se passer de cette notion substantielle et actualiste de l’âme.
32. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 9
Har Dayal Personality and super-personality
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La conscience, qui est un attribut de tous les êtres vivants, se développe, chez l’homme, en conscience de soi et personnalité. Dans le sommeil, l’hypnose et l’évanouissement reste seule la subconscience. Mais la conscience de soi disparaît aussi dans l’activité créatrice artistique, dans la contemplation du grand art, dans la concentration de la recherche scientifique, dans l’expérience émotionnelle de l’accroissement de pouvoir et dans la psychologie des foules. Dans des cas de ce genre, la connaissance de soi et la dualité du sujet et de l’objet disparaissent, mais la personnalité humaine est plus harmonieuse et intégrée. Cette superconscience ou superpersonnalité supérieure est une et indivisible pour toute la race humaine : c’est le Moi social, dans lequel plongent nos moi séparés.
33. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 9
E. Minkowski L’âme et les phénomènes psychiques
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La psychologie sans âme mène à l’atomisme psychologique. Mais l’âme échappe aux investigations ayant pour objet l’immédiat. Le problème psychophénoménologique se situe entre ces deux alternatives. L’habituelle classification tripartite des « éléments » psychiques est sous-tendue par les trois « directions » essentielles de la vie spirituelle : l’élévation, la profondeur et la largeur. Loin d’être des métaphores d’ordre spatial, ces directions déterminent le sens de la vie. Elles constituent une triade essentielle de cette vie et s’apparentent ainsi aux autres triades de même nature. Elles donnent naissance aux éléments en suivant la voie naturelle de l’expression ou de l’extériorisation. D’autre part, ces éléments, de même que le monde extérieur, peuvent s’animer devant nous. Contrairement à l’âme et aux éléments isolés, « animer », ou « s’animer », est, comme « exprimer » ou « s’exprimer », un phénomène vital et traduit une relation essentielle de la vie.
34. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 9
Rodolphe Soucek La conscience suppose-t-elle un sujet?
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Le moi psychologique est, pour certains philosophes, un arrière- plan permanent de la vie mentale ; d’autres, ne le voient, selon l’observation intérieure, qu’apparaissant par intermittence, comme un visiteur fortuit. Il en est de même du sujet de la conscience : tels philosophes ne peuvent concevoir la conscience sans la relation sujet-objet, d’autres considèrent la notion du sujet comme superflue. La raison de ces différences doit se trouver dans la constitution mentale de chaque observateur.
35. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 9
Alfred Stern Pensée transcendantale-logique et pensée anthropologique-psychologique-cérébrale
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La pensée transcendantale-logique est le facteur qui détermine toute réalité. Puisqu’elle est un objet déterminé par cette pensée déterminante, la pensée anthropologique-psychologique-cérébrale ne peut point être identique à celle-ci. Il s’ensuit que la nature physique peut, sans contradiction, précéder la pensée déterminée en tant que fonction anthropologique. Toute tentative d’incorporer la pensée déterminante dans l’histoire de l’évolution ou de l’ordonner au cerveau, à l’homme, au psychisme, amène la transformation de cette pensée déterminante en une pensée déterminée, une pensée anthropologique. Ainsi ces déterminations historiques et naturelles n’atteindraient plus la pensée déterminante : étant la présupposition de toute détermination, la pensée déterminante ne peut être qu’exempte de toute détermination.
36. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 9
Erwin Straus Descartes’ Bedeutung für die moderne Psychologie
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Descartes dont la psychologie traite de l’homme qui peut se tromper fournit dans ses Passions de Vâme l’explication la plus radicale de la possibilité de cette erreur : c’est justement par les passions que se manifeste la nature humaine inévitablement su jette à l’erreur. Bien que la psychologie de Descartes se serve de notions à la fois anthropologiques et mécaniques, et bien qu’elle soit fondée ainsi sur une combinaison fondamentale de ces deux manières de voir, c’est néanmoins l’interprétation mécanique qui depuis, seule, a fait école. La psychologie anthropologique moderne traite, elle aussi, de l’homme qui peut se tromper ; elle se rapproche donc, dans une certaine mesure, de la pensée cartésienne, sans cependant y revenir.
l’ame et le corps
37. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 9
Charles Baudouin Les rapports de l’âme et du corps à la lumière de la psychothérapie
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Descartes pose comme symétriquement la « chose étendue » et la « chose pensante ». Mais la méthode cartésienne, à base de géométrie, donc d’étendue, fait basculer l’équilibre en faveur du premier terme et conduit de proche en proche au positivisme, à l’épiphénoménisme. La psychothérapie, contrainte de considérer le fait psychique comme une cause, le restitue dans sa dignité. Mais comment concevoir l’action réciproque du physique et du psychique ? La psychologie analytique investit cette question par les notions inconscient,, de complexe et d'autonomie des complexes. Cette dernière nous met en présence d’une multiplicité psychique plus ou moins subordonnée au moi. Cela ne nous orienterait-il pas vers une sorte de monadisme renouvelé de Leibniz, et tel que l’a curieusement pressenti un Durand de Gros ?
38. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 9
Louis Lapicque Sur un mécanisme nerveux impliqué dans le mouvement volontaire
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L’excitabilité du système nerveux volontaire, moelle épinière et nerfs moteurs jusqu’à leur extrémité, est soumise d’une façon permanente à un réglage exercé par un centre situé dans le plancher du mésencéphale. Ce réglage préalable, appelé subordination, est nécessaire à l’exécution correcte des mouvements volontaires. La subordination est, au point de vue fonctionnel comme au point de vue organique, distincte de la commande cérébrale, mais il est évident qu’elle doit lui être coordonnée ; en effet, diverses expériences montrent qu’elle est influencée par l’imagination et l’attention.
39. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 9
Henryk Mehlberg Sur quelques aspects nouveaux du problème psychophysiologique
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Les changements profonds apportés aux concepts fondamentaux de la science par la logistiepie, la relativité et la théorie des quanta ont fait apparaître de nouveaux aspects du problème psychophysiologique dont plusieurs nettement défavorables au parallélisme. Ces postulats concernant l’équivalence, l’identité, et l’indépendance causale des séries psychologique et cérébrale paraissent ébranlés si l’on tient compte des notions nouvelles d’identité numérique, de simultanéité relative et d’indétermination quantique.
40. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 9
Othmar Reich Das psycho-physische Problem der Wahrnehmungspsychologie im Lichte biologischer Betrachtungweise
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La présente communication critique l’hypothèse psychologique de l’ancienne psychologie des sensations (parallélisme psychophysique strict des sensations : Stumpf, Brentano) qui, bien à tort, est considérée comme une solution idéale et inattaquable, et, insérée dans toutes les psychologies de la perception comme un dogme, arrête le progrès de la science. Un autre rapport psychophysique, du type « qualité sonore pure - excitation physique » se montre comme le rapport fondamental, biologiquement premier et commun à toutes les impressions issues d’une excitation (sensations ou perceptions de la forme). Il y aurait à donner une interprétation nouvelle et non prévenue du matériel des faits, en s’appuyant sur ces connaissances.