Cover of Travaux du IXe Congrès International de Philosophie
Already a subscriber? - Login here
Not yet a subscriber? - Subscribe here

Displaying: 81-100 of 255 documents


réflexion et être
81. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 8
John Laird Reflexive and Transcendent Cognition
abstract | view |  rights & permissions | cited by
Toute connaissance est à la fois transcendante et réflexive ; elle est transcendante, puisque tout savoir est savoir de quelque chose ; on prouve qu’il en est ainsi, même lorsqu’il s’agit de la connaissance de soi ; elle est réflexive puisque tout savoir est conscient. Il y a d’ailleurs, entre ces deux caractères, une disparité radicale, et c’est ce que montre l’analyse des arguments de ceux qui croient trouver une contradiction dans la notion d’une « connaissance de soi transcendante ».
82. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 8
N. Lubnicki Construction de la science par l’application de la méthode cartésienne
abstract | view |  rights & permissions | cited by
Nous acceptons la méthode cartésienne du doute universel, nous acceptons aussi de construire la pensée sur la réalité immédiate ; nous n’acceptons pas, par contre, la philosophie cartésienne issue d’une application inexacte de cette méthode et de l’introduction de prémisses dualistes.Nous cherchons dans la réalité immédiate des fondements théoriques de l’action raisonnable : nous les trouvons dans les postulats : dans les principes dont nous sommes obligés d’admettre la validité afin de pouvoir accepter la possibilité d’agir.Les postulats d’objectivité, de rationalité, de simplicité et autres, formulés ex post, suivant les buts des actions qui se déroulent réellement, nous permettent de construire une science fondée dans toute son étendue sur les données immédiates, et ceci conformément à la conception méthodologique de Descartes.
83. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 8
J. Petrovici L’idée de Dieu devant la raison
abstract | view |  rights & permissions | cited by
L’examen de la preuve a contingentia mundi ou cosmologique de l’existence de Dieu, et des critiques auxquelles elle a été soumise, mène à cette conclusion qu’elle garde une valeur ; d’une manière générale, le rôle de l’intelligence, dans la recherche de Dieu, paraît avoir été trop diminué par la philosophie moderne ; l’expérience religieuse elle-même n’exclut pas ce rôle ; il faut dire seulement que, dans ce domaine, l’intelligence n’arrive qu’à la probabilité.
84. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 8
Franco Lombardi Comment la philosophie contemporaine peut-elle s’estimer justifiée de parler du concept de personne ?
abstract | view |  rights & permissions | cited by
On soutient qu’il n’est pas possible de défendre le concept de personne, si l’on ne critique cette « conséquence de la philosophie kantienne », selon laquelle la majeure partie de la philosophie contemporaine refuse à la fois de reconnaître le concept d’« individu » et d’abandonner cette thèse qu’il peut exister quelque chose indépendamment de la pensée : conséquence acceptée par cette philosophie qui, en faisant appel au concept du « concret », entend se soustraire aux conclusions à la fois subjectivistes et universalistes de l’idéalisme. Il n’est pas possible pourtant d’échapper à ces conclusions si l’on ne revient pas sur la détermination des concepts, d’où dérive la solution donnée par Kant à son problème ; et, plus loin encore, sur la détermination des concepts établis dans la philosophie grecque et, en particulier, dans celle d’Aristote et de Platon, détermination qui a agi et continue à agir sur la philosophie européenne. On expose les points principaux d’un essai destiné à rétablir le concept de l’expérience du sujet individuel dans un monde réel.
85. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 8
Giuseppe Tarozzi La trascendenza e l’infinito
abstract | view |  rights & permissions | cited by
Liaison de la question de la transcendance dans la connaissance et de la question de l’infini. L’infini comme non spatial et non temporel. L’infini qualitatif. L’être infini en rapport avec le sujet. Le sujet n’est pas seulement connaissance mais être dynamique, ce qui suppose une chose transcendante sur laquelle il agit.
86. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 8
Michele Federico Sciacca Come si pone attualmente il problema della trascendenza di Dio
abstract | view |  rights & permissions | cited by
Éclaircissements sur le titre et les limites de la communication.Le problème de Dieu se pose comme problème cosmologique ou comme problème logico-formel. Le problème de Dieu comme expérience intérieure étant posé, on rejette la chose en soi de l’ancienne métaphysique, mais on critique la prétention de la philosophie moderne de l’immanence, qui veut résoudre toute réalité dans l’activité du sujet, tout en lui reconnaissant le mérite d’avoir montré explicitement que la chose en soi était insoutenable. Nier la chose en soi ne veut pourtant pas dire nier la transcendance de Dieu, mais admettre que Dieu est une réalité présente à notre conscience, en entendant cette présence comme connaissance d’une réalité qui nous dépasse. On conclut que la transcendance de Dieu est le problème de l’expérience intérieure et qu’il se pose comme problème moral.
87. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 8
Carlo Giacon La transcendance de Dieu dans l’idéalisme contemporain
abstract | view |  rights & permissions | cited by
En opposition à l’idéalisme absolu et intégral, se manifeste en France et en Italie, comme d’ailleurs dans les autres nations, un courant, au sein de l’idéalisme, qui cherche à dépasser l’immanence absolue, pour affirmer une certaine transcendance, surtout s’il s’agit de la transcendance de Dieu. Voulant pourtant rester fidèle au principe de l’idéalisme, l’on n’affirme qu’une transcendance relative, qui se réduit à une transcendance nulle. La vraie transcendance ne peut être qu’absolue ; et la transcendance absolue de Dieu est possible, puisqu’il n’est pas exact d’affirmer une prétendue impossibilité de la coexistence et, à la fois, de la distinction absolue de l’être parfait et infini et des êtres imparfaits et finis. On ne peut combler la différence entre la perfection pure et la perfection participée, et l’existence de la seconde n’emporte pas pour la première un accroissement de perfection. La transcendance absolue dans l’ordre de l’être est l’unique transcendance applicable à Dieu.
la physique moderne
88. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 7
Louis de Broglie Réflexions sur l'indéterminisme en physique quantique
abstract | view |  rights & permissions | cited by
Pour le physicien, le déterminisme doit être défini par la possibilité de prévoir exactement les phénomènes à venir à partir de données extraites des observations passées ou présentes. Or, dans la Physique quantique actuelle, le déterminisme ainsi défini n’existe plus pour les phénomenes individuels de l’échelle atomique. C’est ce que montrent clairement des exemples simples. Cependant en adoptant une définition un peu large du mot « causalité », il paraît permis de dire qu’en Physique quantique, s’il n’y a plus déterminisme, il у а encore causalité.
89. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 7
Maurice de Broglie Le rôle et la valeur de la théorie et de I’expérience dans les progrès de la physique actuelle
abstract | view |  rights & permissions | cited by
Les découvertes expérimentales des quarante dernières années ont surtout été dues à la confiance des physiciens dans les modèles mécaniques simples qui ont suggéré leurs expériences; mais le succès meme de ces représentations concrètes a amené la ruine des conceptions auxquelles il était dû.II a fallu introduire des notions nouvelles, imposées par l’experimentation et ses conséquences, mais inintelligibles parce qu’elles n’étaient contenues ni dans les theories précédentes ni dans les habitudes d’esprit dues à l’expérience millénaire de nos sens. De là le caractère nouveau et parfois déconcertant des théories modernes qui ont dû prendre comme bases des principes dont la nature nous demeure encore très mystérieuse.
90. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 7
Marcel Barzin Probabilité et déterminisme
abstract | view |  rights & permissions | cited by
La différence entre loi causale et loi statistique est moins profonde qu’on ne le pense souvent; eile se réduit à une question de méthode. L’état actuel des recherches logiques sur la probabilité (dans les theories opposées de M. Keynes et de M. Reichenbach) montre qu’il faut asseoir ce calcul sur un principe d’induction : or l’induction n’est possible que par l'affirmation d’un déterminisme universel; la constance des lois statistiques rend seule possible l’usage du calcul des probabilités ; et toute loi statistique peut théoriquement se transformer en une loi causale.
91. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 7
Herbert Samuel Analyse de l’indeterminisme
abstract | view |  rights & permissions | cited by
Certains physiciens modernes ont cru pouvoir tirer, de leurs recherches sur la structure de l’atome, la négation du déterminisme universel. Mais ils confondent, dans leurs déductions, l'indétermination avec le hasard ; et ils acceptent l’existence réelle du hasard. D’ailleurs Max Planck, qui a découvert les quanta, n’accepte pas l'indéterminisme, non plus que le professeur Einstein.
92. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 7
F. C. S. Schiller How Far does Science Need Determinism?
abstract | view |  rights & permissions | cited by
Les résultats de la physique quantique rendent manifeste une vérité que les philosophes sont en général mal disposés à reconnaître : c’est que le déterminisme n’est pas une affirmation sur la structure des choses, mais une méthode qui ne sert qu’à prédire le cours futur des événements. Les savants, en découvrant ses limites, ont donné aux philosophes et surtout aux logiciens une leçon inestimable sur la methode de la science et la nature de la eonnaissance.
93. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 7
Zénitta Vivier Déterminisme et probabilité: le principe du tiers-exclu et le principe des spatiums comportaires
abstract | view |  rights & permissions | cited by
Les deux aspects de la connaissance : nomologique et idiographique. Trois formes de la proposition disjonctive, dans leurs rapports avec la probabilité. La proposition disjonctive et le principe du tiers-exclu. Les jeux de hasard. Le principe de l’absence de raison suffisante n’est-il qu’une simple expression d’ignorance ? Le principe des spatiums comportaires: figuration, par le rapport d’unités spatiales visibles, de configurations instables, inaccessibles directement à la connaissance. Probabilité : connaissance de nature spéciale, qui postule le déterminisme.
94. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 7
S. Zaremba Réflexion sur la méthode en mathématique et en physique
abstract | view |  rights & permissions | cited by
Les traits essentiels et généraux de la méthode, tant en mathématique qu’en physique, se manifestent dans l'influence de chacune de ces sciences sur I'évolution de l’autre. Rôle fondamental, sous ce rapport, du raisonnement déductif. Quelques remarques relatives au raisonnement déductif.Caractère de l’influence réciproque de ces sciences (la mathématique et la physique) sur leur évolution mutuelle. Le déterminisme sans restriction est la condition de l’existence de la science.
95. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 7
Sofia Vanni-Rovighi Déterminisme physique et principe de causalité
abstract | view |  rights & permissions | cited by
La négation du déterminisme physique — pris dans le sens communément accepté par les savants — n’implique pas la négation du principe de causalité comme principe métaphysique, dont on se sert pour démontrer l’existence d’un Etre transcendant, et n’implique pas non plus la négation d’un déterminisme philosophique entendu en ce sens : tout ce qui est a une nature déterminée et un mode d’agir déterminé.
96. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 7
P. S. Naidu The Principle of Uncertainty: “A Prospect and a Retrospect”
abstract | view |  rights & permissions | cited by
Le principe d’incertitude, qui a pris une extraordinaire importance dans la science contemporaine, révèle l’impossibilité des affirmations si fréquentes, que le monde physique et l’expérience sensible sont les seules choses qui comptent. Ce principe montre aussi combien est illégitime la tendance à considérer comme objectives et concrètes les hypothèses de travail. En biologie comme en physique, l’étude expérimentale du règne sous-microscopique est une source de surprise: le comportement des éléments sous-nucléaires nous force à reconnaître partout une action directrice. Quand on considère d'ensemble avec critique les résultats de la physique et de la biologie actuelles, on trouve qu’une orientation n’y est possible qu’a la lumiere du concept de dessein, qui devrait être le principe directeur de toute méthode scientifique.
97. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 7
Jean-Louis Destouches Les caractères fondamentaux des théories atomiques
abstract | view |  rights & permissions | cited by
Les concepts de systéme physique, de mesure, de prévision, sont d’abord précisés. Ils conduisent à faire intervenir un observateur, d’où une « physique du solitaire ». Pour parvenir à une «physique collective », il faut admettre en outre un « principe des signaux » qui établit une solidarité entre les observateurs. Le résultat de cette étude est qu’à l’echelle atomique les notions classiques perdent toute signification, même les notions d’espace et de temps qui n’ont qu’un caractère statistique. Cela entraine des lois indetérministes et réciproquement. Les seuls éléments objectifs sont l’existence des corpuscules, les résultats de mesure et les probabilités concernant les résultats de mesures ultérieures.
98. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 7
André George Sur l’individualité du corpuscule et le principe de Pauli
abstract | view |  rights & permissions | cited by
Les conceptions de la physique quantique font ressortir une tendance progressive vers une notion de plus en plus « floue » de l'«objet» physique, vers une restriction de l'individualité.Le principe d’exclusion de Pauli semble pourtant pouvoir être interprété comme une barrière à cette tendance : il maintient un résidu d’individualité en excluant la fusion totale de deux particules dans le même état quantique (toutes réserves faites, bien entendu, des particules lui éсhаррапt).Ce principe d’individualité restreinte est également principe de diversité, puisque la variété des structures atomiques, des faits chimiques, etc., en définitive repose sur lui.
physique et philosophie
99. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 7
William Pepperell Montague Substance, Potentiality and Cause: A Positivistic Theory of Rationalistic Categories
abstract | view |  rights & permissions | cited by
Dans la présente communication, je développe une théorie destinée à servir d’intermédiaire entre le positivisme et le rationalisme. Dans cette théorie, les catégories rationalistes ou extra-experiméntales sont acceptées comme valides ; mais on montre la manière dont elles peuvent être interprétées en termes positivistes ou intérieurs à l’expérience. Je propose : I. De définir la catégorie rationaliste de substance en même temps que ses dérivés, Potentialité et Cause ;II. D’analyser et d’apprécier l’attitude des rationalistes et des positivistes envers ces catégories ; III. De soutenir une théorie qui soit un compromis et d’expliquer son affiliation aux systèmes métaphysiques, de Bergson et de Descartes.
100. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 7
A.-C. Ewing Cause and Reason
abstract | view |  rights & permissions | cited by
Cet artide soutient que la causation enveloppe une connexion logique ; car : a) toutes les régularités que nous rencontrons dans la nature seraient d’incroyables coïncidences s’il n’y avait quelque raison pour les expliquer ; b) toute induction suppose que nous avons le droit de conclure de la cause à l’effet et vice-versa ; mais nous ne pouvons avoir le droit d’arriver à une conclusion en partant de prémisses qui n’impliquent pas la conclusion. Si cette vue est acceptée, il nous faut penser que le monde participe à la nature d’un système rationnel plus qu’on ne le croit ordinairement aujourd’hui.