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Roczniki Filozoficzne:
Volume >
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Issue: 1
Andrzej Wawrzyniak
Andrzej Wawrzyniak
Filozofia Martina Heideggera w świetle nownowszych opracowań
The Philosophy of Martin Heidegger in the Licht of Recent Literature
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The article reviews, concentrating on a few problems, some of the recent, and even latest, studies devoted to the philosophy of Martin Heidegger. The complete list of the literature discussed is given in footnote 5 of the paper. Having distinguished, after Spiegelberg, three periods in Heidegger’s philosophical production, a) preparatory period, b) so-called phenomenological period with the book Sein und Zeit, and c. so-called period „under the sign of Hörderlin”, the author discusses the basic philosophical idea of the thinker of Friburg: the problem of the meaning of being (Sinn von Sein). Next he draws the general characteristics of Heidegger’s philosophical method, with special regard to his conception of phenomenology in the second period of his activity, and his conception of „thinking” (Denken) in later writings. The paper stresses the fact that the studies on Heidegger’s idea of being do not take into consideration, as a rule, the historical and philosophical context, or the methodological aspect of the problem, either. The last part of the paper describes the philosopher’s univocal conception of being, followed by his analysis of the problem of truth and its relation to being. Critical remarks pointing to the main source of Heidegger’s irrationalism and the oscillation of his system between metaphysical idealism and realism conclude the article.
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Roczniki Filozoficzne:
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Issue: 1
Stefan Swieżawski
Stefan Swieżawski
Z problematyki metodologicznej badań filozofii XV w.
Remarques Methodologiques Concernant les Recherches sur la Philosophie du XVe Siècle
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1. L’emploi légitime que fait l’histoire de la philosophie de termes tels que „école, courant, orientation, époque” ne manque pas de présenter certains dangers. Le premier de ces dangers c’est la tendance à réifier ou à personnifier des généralisations que l’on traite en êtres possédant leur „vie” propre. Un autre danger se manifeste dans l’attribution illicite de contenus idéologiques à certaines notions; dans notre cas il s’agit surtout de deux paires de notions: scolastique — humanisme et moyen âge—renaissance.a) La scolastique et l'humanisme peuvent être conçus comme des ensembles d’opinions (difficiles à déterminer) ou encore comme différentes styles de production culturelle. Les éléments humanistes, en effet, ne caractérisent pas l’epoque moderne seule; quant à la scolastique, eile n’a jamais cessé d’apparaître dans la vie de l’esprit en Europe. Les textes philosophiques et théologiques du XVe s. prouvent que, la plupart du temps, des éléments humanistes y coëxistent avec des manifestations d’esprit purement scolastique. Le fait que la grande majorité des historiens qui étudient la philosophie de cette époque ne s’attachent qu’aux auteurs décidément humanistes cause une grave lacune dans les exposés de l'histoire de la philosophie européenne; les médiévistes n’avancent pas au delà du XIVe s. et les historiens de la pensée moderne ne commencent par la Renaissance que pourintroduire Descartes ou Fr. Bacon! Dans cette nouvelle perspective apparaït l'importance des recherches concernant toutes les manifestations philosophiques au XVe s.; l’étude de la philosophie polonaise à cette époque contribue grandement à la connaissance de la philosophie européenne d’alors et vice-versa.b) La deuxième paire de notions: moyen âge — renaissance présente pareilles difficultés. S’opposant à une acception péjorative ou apologétique du terme „moyen âge”, une réflexion approfondie nous révèle chaque époque comme „moyenne” (un transitus perpétuel) et comme une renaissance (retour et stabilité de traditions). Dans l’étude de l’histoire des idées les historiens doivent envisager aussi bien les points de changements violents que la continuité des processus; ils ont l'obligation de faire connaître les critères d’après lesquels certains faits et certains processus leur paraissent plus importants que d’autres.2. La détermination précise de l'objet de l'histoire de la philosophie ne peut jamais dépendre du nom même de „philosophie” dont le sens varie et évolue profondément. À l'encontre de ce critère purement verbal il en faut introduire un autre suivant lequel sera philosophique tout ce que jugera tel l'historien de la philosophie, selon sa propre conception de la philosophie. En ce qui concerne la philosophie du XVe s., les titres des ouvrages ne nous disent rien de précis sur leur contenu; les écrits théologiques, ascétiques, médicaux, juridiques, économiques, astronomiques etc. contiennent à cette époque de riches éléments philosophiques.3. Deux questionnaires sont des outils fondamentaux pour l'historien de la philosophie dont l'objet „matériel” de recherches reste toujours un texte écrit: le questionnaire philosophique (relevé de problèmes philosophiques) et le questionnaire historique (liste de tous les conditionnements qui entourent chaque fait philosophique). La vie philosophique du moyen âge tardif est bien différente de celle des grands siècles de la scolastique.a) II ne faut point négliger le rôle joué à cette époque par le naturalisme (biologisme et laïcisme), l’occultisme et la „nouvelle théologie”.b) La Philosophie du XVe s. ne devient objet passionnant de recherche que pour ceux qui ne s’attachent pas uniquement aux „grandeurs” et à l'originalité philosophique et qui sont persuadés qu’il n’existe pas d’époque non-intéressante pour l'historien de la philosophie. L’éclectisme, si caractéristique du moyen âge tardif, ne semble pas être seulement un symptôme de faiblesse intellectuelle mais aussi résulter de la rechercher consciente d’une communis opinio, reconnue comme antidote contre le déchirement intellectuel de la chrétienté, causé entre autres par les querelles d’écoles (Gerson); c’est un fait parallèle au conciliarisme, à l'irénisme et à l'oecuménisme dont rêvaient les grands esprits de cette époque.
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Issue: 1
Antoni Stępień
Antoni Stępień
W sprawie możliwości teorii poznania
On the Possibility of the Theory of Knowledge
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The author proposes to conceive and pursue the theory of knowledge as a philosophical science studying the truth („informativeness”) of human knowledge and seeking a criterion or criteria of truth so as to proceed to a final assessment of the cognitive value of the cognitive results actually achieved. Such a theory of knowledge can be rendered impossible by: 1. the lack of object or of an appropriate knowledge of it, 2. the necessity of stopping, in the cognition, at a knowledge of unknown value, the unavoidability of dogmatism or petitio principii, -3. .the impossibility of a sufficient refutation of positions attacking the rational conception of science, such as universal agnosticism, universal scepticism or universal relativism, 4. the inexistence or impossibility of a valid application of the criterion of truth. The article endeavours to show that all those dangers do not imperil the theory of knowledge and that there exists no basic rational obstacle to prevent from pursuing the theory of knowledge according to the conception proposed here.
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Issue: 1
Eugeniusz Wojtacha
Eugeniusz Wojtacha
Arystotelesowskie szkoły w patrystyce
Aristotelian Schools in the Patristical Period
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(Announcement of the dissertation, ready for the press, on „Lines of Patristic Controversies on the Person”, read at a session of the Philosophical Section of the Society of the Catholic University of Lublin).In the patristic period there arose two great philosophic schools: the „saecu- iariorum schola” and the „ecclesiasticorum schola”.The „saeculariorum schola”, which considered not only the principles of aristo- telian philosophy but also the aristotelian conception of the structure of the substantive individual an absolute truth, gave in the doctrine of St. John of Damascus (its last representative) the following picture of the metaphysical structure of the substantive individual:ύπόταις-μεριχόν { ύπόταις-ὕπαρξις ἐνυπόστατον { συμβεβηϗότα---έτεροϋπόστατα φύσις { μορφή ὄλη πρώτη { αὐτρϋπόσταταIn Latin we can express it as follows:individuum substantivum { existentia quidditas { accidentia substantia { forma substantialis materia primaThe person is the ύπόταις-μεριχόν „individuum substantivum”, endowed with an intelligent nature; the element constituting the person is the ύπόταις-ὕπαρξις („existentia”).The „ecclesiasticorum schola” which considered only the principles of aristotelian philosophy an absolute truth, gave in the doctrine of Rusticus Diaconus (its last representative) the following picture of the metaphysical structure of a substantive individual:subsistentia-individuum substantivum { natura { accidentia subiecta natura subsistentia-fundamentumLeontius of Byzantium, a predecessor of Rusticus, expressed the idea of the „ecclesiasticorum schola” in the following Greek terms:ύπόστασις-μεριχόν { ένυπόστατον { συμβεβηϗότα---έτεροϋπόστατα φύσις ύπόστασις-ύποχείμενον } αὐτρϋπόσταταThe person is the „subsistentia-individuum substantivum”(ύπόστασις-μεριχόν) endowed with an intelligent nature; The element constituting the person is the intelligent „sub- sistentia-fundamentum” (ύπόστασις-ύποχείμενον). The conception of the metaphysical structure of the substantive individual in general, and the discovery of the element constituting the person in particular, as presented by the „ecclesiasticorum schola” have fallen into oblivion.
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Issue: 1
Stanisław Adamczyk
Stanisław Adamczyk
Wartość epistemologiczna pięciu dróg św. Tomasza z Akwinu
Valeur épistémologique des cinq votes de St. Thomas D’Aquin
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L’Ab. M. R. A. Sillem a publié en 1957 un ouvrage intitulé: George Berkeley and the Proofs of the Existence of God. II s’y efforce tout d’abord de montrer que la position de Berkeley, basée sur le principe de vérification, conduit, dans la question de l’existence de Dieu, à un agnosticisme rationnel total, ce qui a incité plus tard Kant à prononcer définitivement, dans la Critique de la Raison Pure, l’impossibilité de demontrer par voie de raisonnement l’existence de cet Étre suprême; II a été suivi sur cette voie par les tenants ultérieurs du criticismeanglo-saxon: A. Fairer, H. J. Paton, J, C. Smart, B. Russell, R. W. Hepburn et autres. L’ab. Sillem, tout en rejetant la position de ces agnostiques, soumet cependant à une critique intéressante les célèbres „cinq voies” de la Somme théologique de St. Thomas, s’efforçant de démontrer que ces preuves ont le caractère de vérités purement théologiques et que St. Thomas lui-même attache plus d’importance à la preuve purement métaphysique, présentée dans De Potentia (q. 3, a. 5). Le présent article se propose, en conséquence, de mettre en relief l'affirmation que les cinq voies de St. Thomas, exposées surtout dans la Somme théologique, possèdent cependant le caractère de preuves philosophiques, plus précisément métaphysiques. De plus, à l'encontre de Van Steenberghen et de certains thomistes polonais (P. A. Krąpiec, Mgr. B. Bejze, Ab. W. Granat), il cherche à montrer que les célèbres cinq voies constituent, selon l'Aquinate, des preuves entièrement distinctes menant à la reconnaissance de l'être suprême qu’est Dieu.
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Issue: 1
M. A. Krąpiec
M. A. Krąpiec
O rozumienie Arystotelesa
O rozumienie Arystotelesa
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Issue: 1
Jan Czerkawski
Jan Czerkawski
Gilsonowska koncepcja historii filozofii
Conception Gilsonienne de l’Histoire de la Philosophie
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L’article se propose d’analyser la conception de l’histoire de la philosophie chez Étienne Gilson. Dans les écrits de ce dernier, relatifs à la question qui nous intéresse ici, on a distingué et analysé successivement ses vues au sujet de trois plans de recherche en histoire de la philosophie, à savoir: 1. l’histoire de la littérature philosophique, 2. l’histoire des doctrines philosophiques, 3. l’histoire proprement dite de la Philosophie. L’objectif principal des recherches au plan de l’histoire de la littérature philosophique est l’édition critique du texte philosophique. Au plan de l’histoire des doctrines l’historien de la philosophie, s’appuyant sur les recherches menées dans le domaine de l’histoire de la littérature philosophique, s’efforce, utilisant la méthode de l'analyse interne des doctrines philosophiques, de parvenir aux conceptions essentielles des doctrines étudiées afin de recréer de la manière la plus fidèle possible les facteurs essentiels qui les façonnent. L’histoire des doctrines constitue un ensemble d’expériences philosophiques, comprises par Gilson d’une manière particulière; eile nous montre les philosophes regardant la réalité à partir de points de vue déterminés. Dans l’histoire proprement dite de la philosophie, sur la base des investigations menées en histoire des doctrines, on découvre les connexions nécessaires entre les diverses conceptions philosophiques, on unifie et dynamise l’histoire de la pensée philosophique dans le but de former une image aussi pleine et compréhensive que possible de ces dernières. Ainsi pratiquée, l’histoire de la philosophie doit aider la philosophie dans la découverte de la vérité. La dernière partie de l’article examine la méthode de l’analyse interne des doctrines philosophiques. Dans la conclusion on affirme que la conception de l’histoire de la philosophie telle qu’on la trouve chez Gilson découle du réalisme philosophique appliqué avec logique.
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Roczniki Filozoficzne:
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Issue: 1
Antoni Stępień
Antoni Stępień
Zagadnienie punktu wyjścia teorii poznania
The Problem of the Starting Point of the Theory of Knowledge
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The paper comprises four parts entitled respectively: Notion and role of the starting point in science, On the theory of questions, Wrong formulation of the starting point, Right formulation of the starting point. In accordance with the postulates of the rational conception of science the author states that the theory of knowledge cannot begin with the following questions: 1. Does knowledge exist? 2. Does true knowledge exist? 3. Does the object of knowledge exist? 4. Does real world exist? 5. Does intersubjectively communicative knowledge exist? He proposes instead to start research by asking two questions: 1. How and why do errors occur in knowledge? 2. How can one avoid errors in knowledge?
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Mieczysław Gogacz
Mieczysław Gogacz
Polska filozofia średniowieczna na warsztacie specjalistów
Polska filozofia średniowieczna na warsztacie specjalistów
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Roczniki Filozoficzne:
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Issue: 1
Antoni Stępień
Antoni Stępień
W kierunku metasystemu teorii poznania
Towards a Metasystem of the Theory of Knowledge
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After brief remarks concerning the idea and conditions of the formulation of the metasystem of a science the author expounds in more detail the conception of the theory of knowledge which he accepts. Then he proceeds to a general discussion of the character of the language, first propositions (basic statements) and methodological structure of the theory of knowledge. The article ends with remarks on what relation the theory of knowledge bears to other knowledge. In the acceptance of the first propositions of the theory of knowledge an important role is played by the distinction between „data to examine” and „data to accept”, as well as between the „result of cognitive experience” and the „record of cognitive experience”.
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Issue: 1
Mieczysław Gogacz
Mieczysław Gogacz
Tomaszowa teoria intelektu i jej filozoficzne konsekwencje
La Theorie de l’Intellect Chez St. Thomas et ses Consequences Philosophiques
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En philosophie ne peuvent exister essentiellement que deux théories de la nature de l’intellect: celle liée à l’idéalisme philosophique et celle liée au réalisme philosophique.Certaines théories de l’être excluent certaines théories de l’intellect. Celui done qui soutient la thèse réaliste doit accepter la théorie de deux intellects comme de deux facultés cognitives de l’âme humaine. A l’inverse, rejeter la théorie de deux intellects oblige au refus de la philosophie réaliste, ce qui entraîne forcément l’acceptation de l’idéalisme, lié précisément à la théorie de l’intellect unique.Dans l'ordre méthodologique la première est évidemment la théorie de l’être dont les propositions telles que le principe d’identité, celui de non-contradiction ou la théorie de l’acte et de la puissance servent à formuler la théorie de deux intellects. Pour déterminer les fonctions active et passive de l’intellect il me faut savoir au préalable ce que sont l’acte et la puissance. La théorie de deux intellects une fois formulée cependant, je ne puis ne pas en venir aux résultats réalistes de la connaissance.L’àme humaine raisonnable connaît à l’aide de deux intellects: l’un passif,réceptif, et l’autre actif, qui opère l'abstraction et qui, comme le dit St. Thomas dans „De unitate intellectus contra averroistas parisienses” actualise les contenus connaissables qui existent en puissance. L’intellect donc, en l'occurrence l'intellect possible, est une des puissances cognitives de l'âme humaine, forme du corps. II est la puissance cognitive proprement dite, recevant les „species” créées par l’intellect agent. C’est un être à existence non autonome, subjectivisé dans l'âme. De ce fait il ne peut accomplir aucune opération sans relation avec toute la substance. L’activité cognitive de l'intellect est done liée aussi à l’activité sensible des puissances cognitives. Ce lien n’est pourtant que fonctionnel. L’intellect, n’ayant pas d’organe sensoriel propre, reste intérieurement indépendant du corps, distinct d’une manière particulière, bien qu’il soit en l’homme ensemble avec l'âme, comme faculté cognitive de celle-ci. L’intellect n’est done pas la même chose que la puissance cognitive sensible. II ne se confond pas non plus avec l'âme; s’il le faisait, il devrait, en tant que forme du corps, connaitre comme connaît un organe corporel. Il ne saurait jamais, dans une telle situation, connaître le général, créer des concepts, aller au-delà du niveau des perceptions. Partant du fait de la connaissance intellectuelle chez l’homme nous pouvons affirmer qu’en plus de l'âme existent des facultés cognitives distinctes de cette dernière, qui ne sont pas la forme du corps et des organes corporels, et capables d’opérations cognitives indépendantes. St. Thomas, développant en détail la pensée d’Aristote, montre qu’une telle conception permet d’éviter le sensualisme.Éviter le sensualisme, voilà la première conséquence de la théorie de l'intellect acceptée par St. Thomas. Les autres conséquences exposées dans l'article sont les suivantes: exclusion de l'idéalisme métaphysique, rejet de la théorie séparant l'intellect de l'homme, justification du réalisme philosophique, libération de l'épistémologie de la théorie des idées innées, reconnaissance en l'homme d’une aptitude réelle à la connaissance indépendante du monde, mise à l’écart de l’apriorisme, preuve établie de l'immortalité individuelle de l'âme humaine, formulation de la théorie de la connaissance directe de l’existence par l'intellect possible dans la „vis cogitativa” de l'homme, enfin, explication de la nature de l’expérience mystique.En conclusion remarquons que la théorie de l'intellect est la théorie d’un être d’une catégorie particulière. Comme tout être, l’intellect se compose de l’existence et de l'essence. Il est d’une manière non autonome, comme faculté de l'âme. Spirituel en son essence, avec une „commensuratio” propre par rapport à l'âme, il remplit envers eile le rôle de l’acte, existant au mode de l'accident. L’intellect possible est passif par nature. L’intellect agent, lui, est actif: il opère la transformation des „species” cognitives. L’intellect possible est passif à l’égard de son objet de connaissance; l'intellect agent est actif par rapport à son objet. Par la coopération des deux intellects, l'âme humaine raisonnable connait la réalité.
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Issue: 1
Antoni Siemianowski
Antoni Siemianowski
Teoria istnienia realnego i tzw. sposoby istnienia u Henryka z Gandaw
La Theorie de L’Existence Reelle et les „Modes D’Existence” Chez Henri de Gand
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L’article se propose de découvrir les propositions fondamentales d’Henri de Gand au sujet de l’existence réelle et de son rôle dans l’être, contenues dans la Summa ąuaestionum et les Quodlibeta. Parlant de l’existence, Henri se sert de diverses expressions, aussi les deux premières parties de l’article s’efforcent-elles de préciser cette équivocite de sa terminologie sur ce point, et en particulier de déterminer les divers sens de l'expression „modus essendi”. Dans la troisième partie, l'auteur essaie de présenter la conception de l’existence réelle chez Henri de Gand, „esse rei verum = esse actualis existentiae”. Selon le philosophe, seule l’existence actuelle constitue un être donné dans l’ordre des choses réelles. II définit cet acte d’existence par l’expression „esse actualis subsistentiae”. L’acte d’existence de ce genre crée l’être, autrement dit une essence donnée, et non pas seulement appartient à cet être, et confère une actualité objective à tout ce que l’intellect connaissant peut distinguer par l’abstraction et déterminer avec quelque précision dans un être réel donné. Le résultat d’une teile caractérisation de l’être c’est l’abstraction d’éléments tels que l'essence, l'existence, la nature, le sujet, la substance, les accidents, la matière, la forme et divers modes d’existence comme „esse essentiae” et „esse existentiae”, „esse ab alio” et „esse a se”, „esse effective” et „esse formaliter”, „esse causatum” ou „esse participatum” et „esse necessarium”. Ces éléments de l’être et ces modes d’existence ainsi distingués n’existent que dans l’abstrait, „secundum abstractum” et ne constituent aucune réalité troisième. Ils sont la réalité de l’intellect qui définit de la sorte cognitivement un être concret donné, „secundum concretum”. De là découle l’importante conclusion que l’„esse essentiae”, diversement interprété jusqu’ici, ne constitue en fait, dans la métaphysique d’Henri de Gand, aucune réalité intermédiate par rapport à l’esse existentiae. L’„esse essentiae” n’est qu’une notion de l’intellect qui caractérise de plus près une chose réellement existante — „esse existentiae in re extra animam”. En effet, le réalisme et l’existentialisme philosophique sont la tendance dominante dans la métaphysique du philosophe de Gand même dans ses expressions aviceniennes: d’Avicenne Henri de Gand n’a emprunté que la terminologie sans faire siennes les affirmations.
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Issue: 2
Bernard W. Skrzydlewski
Bernard W. Skrzydlewski
Istota lichwy według św. Tomasza z Akwinu
The Nature of Usury According to St. Thomas Aquinas
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In the introduction, after a general discussion on the meaning of usury, the question of its nature is considered in the light of the economic situation in the Middle Ages, ancient law, the views of Greek and Roman moralists, the utterances of the Fathers of the Church and the studies of theologians, St. Thomas’s forerunners. The term „usura”, as used by St. Thomas, has two meanings. The first one, dealt with in section one, is objective, and corresponds to the term „compensation for loan”. It also covers compensation for trade credit. Section II explains the second meaning; it is a functional one, and amounts to „receiving .compensation for loan”; in the latter sense it corresponds to the term „usury”. According to St. Thomas, the constitutive element of usury is the obligation on the part of the debtor to pay a compensation, made in the loan agreement. This element need not appear separately in the definition of the nature of usury. The element of extorsion, involved de facto in every case of usury, is not mentioned in this definition, too. Because the sin of usury is completed at the moment the compensation for loan is received, usury means, according to St. Thomas, „accipere usuram”, wherein the term „usura” is used objectively. In the third section the nature of usury is presented as sin, from the ethical point of view. Usury is, according to St. Thomas, a sin against justice, contrary to just exchange. As an act of cupidity, the sin of usury is opposed also to the virtue of liberality. It is also contrary to the love of one’s neighbour, since it leads to his harm. As a sin contrary to charity, usury is in principle (ex genere suo) a serious sin, but in accordance with the general principles of moral responsibility, it can be, in certain circumstances, a lesser sin, according to St. Thomas.
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Issue: 2
Bernard W. Skrzydlewski
Bernard W. Skrzydlewski
Przykład argumentacji św. Tomasza z Akwinu w dziedzinie etyki szczegołowej:
argumentacja przeciw pobieraniu wynagrodzenia z tytułu pożyczi
An Example of St Thomas Aquinas’s Argumentation in Particular Ethics
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In chapter I the significance of the utterances of authorities in St Thomas’ arguments is discussed. Quotations from the Holy Scriptures, the Fathers of the Church, and Aristotle, are not used as arguments, but rather as evidence supporting, by their authority, the correctness of the solution of the problem of usury as presented by St Thomas. Rational argumentation constitutes the core of his doctrine on usury (chapter II). The „initial argumentation” (in the Commentary to the Sententia) consists of twm proofs: one commonly accepted by his forerunners, concerning the transfer of property of a loaned object, and a new one, which was St Thomas’s own, from the necessity of keeping a uniform measure in relations of exchange. This second argument grasped correctly the dependence of the real value of money from the factor of demand end commended Itself to the people of the XIII century |by the obviousness of its conclusion, but it concerned monetary loans only and contained a logical error. During the „transitory period” St Thomas used the argument for the iniquity of „the sale of time” concerning the iniquity of receiving recompense for loans through changes in prices by sales on credit and by advance payments. The „final argumentation” was begun in the work De Malo and developed in Summa Theologiae. There was only one argument that can be defined as the argument from the consumption of a loaned object. We can today define (chapter III) the first part of this argument as an economic analysis, and the second part as an ethical reasoning. The economic analysis did not cover all the aspects of loans and the conclusion was wrong. Nevertheless St Thomas has here a triple merit: 1. he was the first who elaborated a scientific argumentation on usury, 2. he performed the necessary revision of the existing arguments on this subject and 3. gave a proper turn to the argumentation. His final argumentation can be considered as an example of the adequate Iconstruction of reasoning in particular ethics: namely he confronts the results of the empirical scientific analysis of the phenomenon appraised with general ethical principles.
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Issue: 2
Adam Rodziński
Adam Rodziński
Moralność i byt
Moralność i byt
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Issue: 2
Karol Wojtyła
Karol Wojtyła
Zagadnienie katolickiej etyki seksualnej. Refleksje i postulaty
Problème de L’Éthique Sexuelle Catholique
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1. Les problèmes particuliers en théologie morale, dont fait partie celui de l’éthique sexuelle catholique, sont éclairés déjà par la conception même de la première. La théologie morale considérée en général est la science qui énonce, à la lumière de la Révélation, des affirmations fondées touchant la valeur morale, autrement dit la bonté ou la malice, des actions humaines. Ainsi conçue, elle apparaît plus proche de l’éthique philosophique moderne que de l’éthique téléologique traditionnelle et possède par là un contact plus étroit avec l'expérience morale; à ce titre aussi elle est cultivée comme spéculation normative plutôt que théologique.2. L’appellation „éthique sexuelle catholique” (il serait plus exact de parler d’„éthique de la vie sexuelle” ou de „problèmes sexuels”) désigne l’objet matériel de la discipline. Au sens le plus général l’objet matériel de l’éthique sexuelle catholique est la problématique du sexe dans les actions humaines. L’éthique sexuelle s’occupe avant fout des actes liés au commerce entre personnes de sexe différent. On ne peut tenir pour objet matériel de l’éthique sexuelle ni la famille ni le mariage, la première en effet est l’objet de l’éthique sociale, quant au second, il ne couvre pas tout le champ d’action de l’instinct sexuel. Prenant comme objet matériel la relation entre personnes de sexe différent, on donne à cet objet l’extension la plus vaste.3. Une vue adéquate de l’objet matériel est importante aussi pour définir avec précision l’objet formel, partant pour la formulation des normes morales et la démonstration de leur bien-fondé. Il est utile, à ce propos, de comparer deux types d’éthique sexuelle, l’éthique personnaliste et l’éthique naturaliste. La nature et la personne, deux couches de l’homme, se lient et se conditionnent mutuellement en éthique catholique. Les propriétés sexuelles sont des attributs de la nature humaine, dès lors le mode d’existence qui leur convient est l'existence en la personne et au niveau de la personne. L’instinct sexuel possède une finalité, la procréation; cette finalité, l’homme ne la crée point, il la trouve en lui. La conséquence sociale en est le fait de l’institution du mariage et de la famille. Les manuels de théologie morale admettaient jusqu’ici, en matière d’éthique sexuelle, une interprétation naturaliste, faute de mise en relief suffisante des éléments personnalistes- qui y sont pourtant implicitement contenus. Il en est ainsi parce que1. l’homme et la femme sont traités comme des porteurs de l’instinct sexuel et non comme des sujets conscients et libres, capables de créer le bien spirituel,2. l’instinct sexuel est traité d’une manière trop déterministe, en particulier quand il s’agit du plan somatique. On ne voit pas les possibilités d’autodétermination existant aussi dans ce domaine, 3. le naturalisme (par suite du déterminisme) engendre la tendance à restreindre, la possibilité de la vertu, tandis que le personnalisme, mettant l’accent sur l’autodéterminisme, pose la question de la possibilité de la vertu par. domination de soi ou sublimation. Le personnalisme présente lui aussi des dangers, découlant cependant de sa mauvaise interprétation: dangers d’autonomisme et de morale de situation.4. L’éthique catholique voit l’homme comme un tout formé des éléments spirituel et corporel. Dans le monde visible l’homme est la valeur suprême, fondement de la norme appelée ici norme personnaliste. Toutes les normes, y compris la norme personnaliste, exposent l’ordre régnant dans le monde, ordre intelligible pour l’esprit humain. L’instinct sexuel possède sa finalité et sa nature, ce qui a une signification normative. D’autre part, puisqu’il est l’instinct d’une personne et que sa mise en acte met en jeu une autre personne, il doit être complété par une norme personnaliste. A la lumière de l’Evangile et de la Tradition il semble que le contenu de cette norme soit le commandement de la charité. Ce contenu positif peut facilement faire place à un contenu négatif, son contraire, à savoir l’usage de la personne,- car la personne est alors traitée comme un objet permettant de satisfaire l’instinct.5. Montrer le bien-fondé des normes introduites plus haut est une question distincte. Elle consiste à montrer les plans normatifs résultant de l’analyse de l’objet matériel. Le bien-fondé des normes est établi par référence à l’ordre de la nature et à la norme personnaliste. Une illustration en est fournie par la justification de la règle qui autorise le contrôle naturel des conceptions tout en rejetant les moyens anti-donceptionnels. 1. Les époux ont le devoir de se conduire selon la nature de l’instinct et sa finalité. L’emploi de moyens artificiels excluant la procréation est une violation de l’instinct tandis que la mise à profit des périodes d’infécondité chez la femme peut en être une utilisation rationnelle. 2. Se servir de la régularité de la nature c’est, dans les conditions convenables, s’affirmer comme sujet conscient; l’emploi de moyens artificiels, par contre, constitue une dégradation de sa propre personne. 3. L’emploi de moyens anti-conceptionnels artificiels exprime non l’amour mais l’usage de l’autre personne.6. L’éthique et la pédagogie sont liées dans la tradition de l’enseignement catholique. L’éducation sexuelle ne consiste pas seulement en la formation sexuologique mais encore en l’exercice de la maîtrise et de la sublimation des instincts.
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Roczniki Filozoficzne:
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13 >
Issue: 2
Władysław Piwowarski
Władysław Piwowarski
Filozoficzne aspekty pluralizmu społecznego
Aspects Philosophiques du Pluralisme Social
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L’auteur, s’appuyant sur les prémisses de la philosophie sociale thomiste, analyse le problème du pluralisme dans la société. Il montre d’abord que les sociétés humaines sont différenciées non seulement quantitativement mais encore qualitativement puisqu’elles se constituent autour de valeurs sociales de contenu divers et d’extension plus ou moins grande. Ces sociétés possédant chacune des biens communs propres, ont droit de ce fait à l’existence et à un développement autonome. La différence des valeurs, sociales qu’elles représentent, divise les sociétés humaines en deux structures hiérarchiques: quantitative et qualitative. Enfin, toutes les sociétés humaines contribuent à l’unité de l’ordre social qui est le fruit de deux principes jouant dans la vie sociale, à savoir le principe du bien commun et celui de subsidiarité.
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Roczniki Filozoficzne:
Volume >
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Issue: 2
Łukasz Czuma
Łukasz Czuma
Cele wzrostu gospodarczego
The Aims of Economic Growth
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One of the substantial problems of growth are its aims. These can be divided into 5 groups according to what consideration — direct of indirect — is given to human needs. An appraisal can be made from the viewpoint of possibility their realisation and of human needs. 1. Aims exclusively economical: warranted growth (R. F. Harrod, D. Hamberg), maximalisation of production (O. Lange, M. Kalecki et al.). 2. Aims tying production with demographical requirements: growth of production per capita (W. tW. Rostow, Ch. P. Kindleberger and others), growth of consumption per capita (C. Clark), economic growth united with the increase of population and liquidation of unemployment (W. A. Lewis, R. Nurkse, E. D. Domar, R. F. Harrod, A. A. Kahn, J. Pajestka, et al.). 3 and 4. Political and military aims of growth are often tied in economic life. 5. There exists a numerous group of economists who tie economic and social aims of growth. These aims are: high mass consumption (Rostow), a collection of economic, social, demographical, cultural and technological aims such as: migration of a high proportion of people from agriculture to other professions (70—90%), liquidation of unemployment, increase per capita of capital, better housing, health service, transport and communication, overcome of analphabetism, suppression of children’s work, women’s worse status, etc. (B. Higgins, I. Adelman, H. Leibenstein et al.).In the analysis of the aims of economic growth we must take into consideration human needs, the laws of human nature and human aspirations. Economic growth must harmonize with other human aims and rights (economic welfare, right to life, to freedom etc.).
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Roczniki Filozoficzne:
Volume >
13 >
Issue: 3
Michał Heller
Michał Heller
Czasoprzestrzenne kontinuum szczególnej teorii względności
Time-Space Continuum of the Special Theory of Relativity
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Some of the results of modem methodology of science have been applied to problems of time-space relativity so as to discover the dependences between the mathematical apparatus and the physical contents of the theory. 1. Time-space geometry. The paper discusses the basic ideas of the so-called „Erlangen programme” according to which a given geometry should be considered as the theory of invariants of a group of transformations. The transformations composing the so-called Lorentz group are a particular case of affine transformations, on the matrix of which the condition of pseudo- -orthogonality has been imposed. The theory of invariants respectively to the transformations of the Lorentz group is called pseudo-Euclidian geometry. 2. Time-space physics. If there exists a one-to-one correspondence between the elements s of ą physical manifold S and the systems m of n-numbers each, belonging to a set M of n-number systems of numbers, we say that the parametrization of an n-dimensional physical manifold has been performed. The set of equations (transformations) defining the passage from one parametrization to another may form a group of transformations. The theory of invariants in respect of the transformations of this group is a kind of geometry. In this way, the physical model (interpretation) of a given geometry is defined. The space as seen in classical mechanics is the model of the three-dimensional Euclidian space, while the space of events of the special theory of relativity is the model of the four-dimensional pseudo-Euclidian space. 3. Time-space philosophy. The so-called coordinative definitions do not define notions; they only attribute concrete physical reality to notions already defined, appearing in a given physical theory. The methods proposed by Einstein for the measure of time and the length of a body at rest and a body moving in relation to a given system of reference, as well as his definition of simultaneity of events postulate a number of coordinative definitions. It appears that 1. time measurement and the definition of the simultaneity of events distant from one another require antecedent space measurement and depend on them; 2. the measure of the length of a body moving in relation to a given system of reference depends in turn on the definition of simultaneity. For that reason, the space of events of the special theory of relativity is best parametrized through 4-number systems, three of these numbers define the position of the event in space, while the fourth „places” it in time. The continuous set of all possible values of the four coordinates constitutes the four-dimensional time-space continuum „subject” to pseudo-Euclidian geometry. Though the clearest geometrical picture of movement is obtained in the four dimensional time-space, yet the theory of relativity does not consider time and space as identical. Their distinctness is made apparent in 1. the difference of sign in the basic formula defining the length of the time-space interval, and 2. in a different physical definition of time and space by means of coordinative definitions.
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Roczniki Filozoficzne:
Volume >
13 >
Issue: 3
Włodzimierz Sedlak
Włodzimierz Sedlak
Zrożnicowanie chemicznej treści Ziemi na strefy oraz zjawiska wulkanizmu
Zonal Differentiation of the Chemical Contents of the Earth and Volcanica Phenomena
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The drift of the electrons and ions leads to the deoxidation, desilification and dealkalization of the inner Earth. Ferrsmagnetics drift centre-wise. Consequently there arises a larger concentration of iron, first as peridotite, olivines, spinels, then in ferrooxides presenting various degrees of reduction, and at last, a layer of metal iron (fig. 1). Thus the outer core of the Earth is formed, enclosing primitive silicates (inner core). The formation of the layer of metal iron changes the conditions of differentiation in the inner core. Deoxidation, desilification and dealkalization come to an end; on the other hand, hydrogen diffuses through iron causing a gradual reduction of ferrooxides.The decomposition of conductors and semiconductors brought about in the Earth by tho radial drift of electrons and ions entails thermoelectric phenomena. As. a consequence, the Earth cools from the centre, while the outer coat undergoes warming (fig. 2). The author suggests a uniform division into zones and layers, taking into account seismic data as well as the chemical differentiation of the Earth (fig. 3). At the basis of the ultimate differentiation lie radially occurring processes : redox potential, electric and thermic gradient, O, Si, K, Na drift, converse drift of Fe, Ni, Co, and induced electromagnetic wave alternately enclosed in the spheric wave guide of the metal iron layer, then reflecting from the outer surface of the spheric wave guide into outer space.Geo-zones and layers form simultaneously. Consequently, the zones do not closely adhere to one another. The differentiation of the mechanical moments follows, characterized by the distribution of pressure (fig. 4). The common centre of gravity of the system Earth-Moon further complicates the mechanical conditions. A „gravitational wave” arises in the inner core (fig. 5). Ionized silicates of the inner core induce a magneto-hydro-dynamic (m-h-d) wave producing alternating magnetism in the iron layer and contributing to the formation of the geo-magnetic field.The author interprets earthquakes and volcanism as a local fusion of silicates on the principle of the magnetic lens. The accompanying longitudinal or transversal m-h-d wave transfers the fusion centres vertically or horizontally. The resorbed focuses cause a magmatic vacuum, the sinking of which induces earthquake. Clefts appear in the process preparing the way for volcanic eruption.
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