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241. The Proceedings of the Twenty-First World Congress of Philosophy: Volume > 11
Alain Beaulieu La grammaire de la renaissance spinoziste: puissance, multitude et démocratie non-représentative
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Depuis le milieu des annees 1960, les etudes spinozistes ont pris un nouvel essor sous l'impulsion du courant marxiste qui a vu dans le programme de liberation des collectivites pense par Spinoza le projet politique le plus apte ä assurer une reponse ä la crise de legitimite du marxisme. Dans la foulee de certaines intuitions de Althusser, et ä la lumiere de la conceptualite spinoziste, plusieurs penseurs (notamment Deleuze, Negri, Macherey, Matheron et Virno) ont ainsi propose un nouveau modele d'organisation de la vie en commun. Ces acteurs de la renaissance spinoziste redigent, en quelque sorte, le chapitre conclusif de la derniere ceuvre de Spinoza (i.e. le Tratte politique reste inacheve) en definissant les nouvelles conditions de la democratic ä l'heure de la deterritorialisation generalisee marquee par l'abolition des frontieres nationales (economie mondiale, reseaux informatiques, etc.). Ce contexte offre l'occasion de repenser la politique en radicalisant les propos de Spinoza et en faisant jouer les notions de "puissance" et de "multitude" non seulement contre les concepts de "pouvoir" et de "peuple" qui en sont venus ä dominer le champ de la reflexion en philosophic politique, mais egalement contre les philosophies de l'histoire fondees sur la dialectique et la teleologie. Apres avoir decrit brievement quelques-uns des principaux enjeux de la politique spinoziste et avoir presente les nouveaux ennemis du spinozisme (neo-liberalisme et marxisme ideologique), nous ferons une genealogie de la refondation neo-spinozienne de Marx (Althusser, Deleuze, Negri) avant de repondre ä la question "Que faire?". II s'agira alors de determiner le role de l'Etat et de situer cette pensee politique par rapport ä l'utopie revolutionnaire. Ce parcours contribuera ä mieux definir les fondements et les implications de la democratic non-representative qui est au cceur des revendications de la renaissance spinoziste.
242. The Proceedings of the Twenty-First World Congress of Philosophy: Volume > 11
Rosário Rossano Pecoraro Du droit á la justice: Derrida et Vattimo
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Ce travail a pour objectif d'analyser les reflexions ä propos du droit et de la justice faites par Jacques Derrida et Gianni Vattimo. L'objectif principal est de mettre l'accent sur les traits dominants qui distinguent ces reflexions quand elles touchent aux exigences de la praxis (juridique, ethique, politique), ä laquelle les deux philosophes s'adressent de fagon differente. D'un cöte, il y a la deconstruction deridienne, qui denonce le manque de fondement du droit, sa violence originelle, et au moyen d'une double seance et un double mouvement se deplace en un exercice intellectuel lucide, radical et incessant; de l'autre, l'ontologie faible [debole) et nihiliste du philosophe italien dont la proposition est une hermeneutique qui n'en reste pas ä la phase de la denonciation mais veut "faire justice", de fagon pratique et concrete, en essayant d'affaiblir et de reduire peu ä peu la violence originelle du droit.
243. The Proceedings of the Twenty-First World Congress of Philosophy: Volume > 11
Jacques-Bernard Roumanes Le problème de la singularité universelle considérations épistémologiques et esthétiques
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Mes recherches actuelles tendent ä croiser l'analyse epistemologique avec l'esthetique pour degager le röle du sujet historique dans Velaboration des savoirs universels. II s'agit, pour moi, de deplacer le point de vue transcendantal, formel, afin de renouveler la perspective epistemologique par le concept de diathese. Deux questions se posent. Quel est l'apport du sujet 1) dans le processus de structuration formelle des savoirs? (construction, deconstruction, reconstruction de la connaissance), 2) dans la transmission - transformation des savoirs? (decontextualisation et actualisation historique des paradigmes successifs).En diathese, la conscience de soi - chacun, chacune d'entre nous - ne s'envisage que traversee par la conscience d'autrui. II suffit de rompre avec le solipsisme identitaire des formalismes classiques, et leur determinisme problematique, pour constater avec stupefaction que l'autre tient, en soi, la part constitutive de notre biographic- de la langue de la mere ä la langue des autres. Langue etrangere, qui est pourtant le vehicule de la connaissance de soi. D'oü mon interet pour une reconsideration ä la fois epistemologique et esthetique du cogito cartesien, place ä la fois au coup d'envoi des theories de la conscience et du renouvellement de la pensee scientifique moderne et contemporaine.Dans cette perspective, l'indice de verite des analyses et des syntheses produites par le chercheur, ne saurait prendre forme et force que dans la diathese d'une communaute de recherche, ä la fois specifique et historique. De lä, irresistiblement, le logos devient dialogos. Ce qui signifie que, d'une part, chaque conscience se voit de facto qualifiee pour participer ä l'elaboration ou ä la transmission des connaissances et que, d'autre part, pour qu'un acte de conscience individuel devienne epistemologiquement significatif, i l s'avere necessaire qu'il soit formule ä l'interieur d'une communaute de recherche. Laquelle, seule, peut ä la fois l'actualiser (et done le limiter) comme savoir historique, tout en l'universalisant comme savoir formel. Evitant ainsi le piege de l'hypostasier comme savoir absolu. Le concept de diathese ouvre done ä une epistemologie genetique, preoccupee autant de structure et de construction que d'histoire des sciences. Car ce n'est pas tant (mais aussi) la formalisation des enonces scientifiques que le degre de conscience de leur contenu conceptuel, qui determine avec le plus de rigueur le degre de verite des savoirs d'un individu au sein d'une communaute de recherche, ou d'une communaute de recherche dans l'histoire de la connaissance.
244. The Proceedings of the Twenty-First World Congress of Philosophy: Volume > 11
Patricia Verdeau Bergson, penseur des problèmes mondiaux dans le chapitre IV des Deux sources de la morale et de la religio
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Comment l'humanite peut-elle resoudre les problemes d'une cite close ou d'un monde clos? Un des problemes essentiels pose est celui de l'agrandissement, qui rend les societes difficilement gouvernables et dangereuses, et qui renvoie done ä la question de la guerre. En 1932, Bergson est un des premiers philosophes ä pressentir la possibility de l'extermination, du genocide. Quelle est la place de la democratic d'une part et d'une societe des nations d'autre part dans la resolution des problemes mondiaux? Pour Bergson, la democratic est la conception politique la plus eloignee de la nature, la seule qui transcende, dans ses intentions au moins, les conditions de la societe close. Est-ce que les organisations de cooperation efficaces sont mondiales? Les problemes mondiaux se resolvent, mais seulement si, explique Bergson, une portion süffisante de l'humanite est decidee ä les surmonter. L'humanite, qui n'a cesse de contredire la nature, est capable, pourtant, explique Bergson, de fournir l'efTort necessaire pour depasser ce qui reste clos en 1'homme, de l'ordre de l'immobilite de l'espece. Or cet effort vise la mobilite meme, une conscience synonyme d'invention et de liberte. Penser l'humanite et ses problemes n'a pas pour ambition de decouper des essences, mais d'intervenir dans un processus humain en mouvement. Les problemes mondiaux ne sont ni speciflquement anthropologiques ni speciflquement politiques, mais ä l'articulation des deux, dans une jointure entre theorie et pratique, la ou l'humanite est consciente et, partant, agissante. La conscience des problemes de l'humanite, reels et possibles, est chez Bergson plus metaphysique qu'anthropologique, dans le sens ou il ne s'agit pas d'envisager l'humanite dans l'ensemble de ses determinations, mais d'appliquer ä certains de ses evenements la double perspective du voir et du vouloir propre ä l'intuition metaphysique.
245. The Proceedings of the Twenty-First World Congress of Philosophy: Volume > 11
Talip Karakaya Le concept de l'existence chez Jean-Paul Sartre et Martin Heidegger
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Ce que nous voulons faire dans ce travail, est de presenter des concepts differents de terme de l'existence chez Martin Heidegger et Jean-Paul Sartre. Parce que cette analyse nous donnera la possibility de bien comprendre les principales idees de ces penseurs dans la Philosophie contemporaine.D'abord, nous devons remarquer que le terme d'existence retient une place centrale chez eux. Comme nous l'avons expose dans notre travail, la filiation entre ces penseurs est construite particulierement sur cette idee. Dans ce travail, nous avons pose differentes questions, et nous livrons leurs reponses. D'ailleurs, on voit que chez Heidegger, l'essence du dasein reside dans son existence, et chez Sartre l'existence precede l'essence. En plus, quand Sartre parle d'existence, c'est de maniere abstraite, autrement dit l'existence est un concept analytique. L'existence sartrienne etant la facticite, elle exprime la condition humaine d'un etre pour lequel dans son etre il y va de son etre. D'un autre cote, l'existence pour Heidegger n'est pas un cadre abstrait, un autre mot pour dire la condition humaine mais un lieu etrange et inquietant.Brievement, l'une des plus grandes caracteristiques de l'existence chez Heidegger est qu'elle n'est pas connaissable objectivement, et n'est pas definissable tout court. Mais chez Sartre, l'existence, c'est avant tout d'etre dans ses actes et par ses actes.
246. The Proceedings of the Twenty-First World Congress of Philosophy: Volume > 13
Moufida Goucha, Koïchiro Matsuura Allocution de Madame Moufida Goucha, au nom de M. Koïchiro Matsuura, Directeur Général de l'UNESCO
247. The Proceedings of the Twenty-First World Congress of Philosophy: Volume > 13
Anne Fago-Largeault Problèmes philosophiques posés par les biotechnologies: l'exemple de la recherche sur les cellules souches
248. The Proceedings of the Twenty-First World Congress of Philosophy: Volume > 2
Luiz Bernardo Leite Araújo Habermas, Rawls et le pluralisme raisonnable does conceptions du bien
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La philosophic politique contemporaine est traversee par la question (ou le defi) du pluralisme. Parmi les theories les plus influentes, qui prennent ce probleme comme point de depart d'une reflexion normative sur la vie politique, on peut compter Celles de Habermas et de Rawls. La theorie discursive et le liberalisme politique, en effet, expriment d'une fagon similaire la question ä laquelle doit repondre toute theorie politique dans le cadre des societes modernes: comment l'existence d'une societe juste et libre est-elle possible sous les conditions d'un desaccord profond et permanent entre les doctrines comprehensives ou les visions du monde qui la composent? Meme si leurs reponses au defi du pluralisme divergent ä des points importants, Habermas et Rawls partagent aussi l'idee selon laquelle la legitimite d'une conception de la justice politique depend des raisons qui peuvent etre justifiees independamment du contenu normatif propre des doctrines comprehensives ou des visions du monde. Je pense que l'idee rawlsienne de la raison publique, au moins dans sa derniere etape de developpement, permet d'envisager une nouvelle reponse ä la critique habermassienne, dans la mesure oü le consensus par recoupement n'est pas simplement une convergence heureuse qui survient par hasard, mais au contraire ne peut jouer un role approprie dans la justification politique que s'il contribue ä la stabilite sociale pour des raisons correctes. La conception politique de la justice chez Rawls partage l'idee d'une democratic deliberative organisee autour d'un ideal de justification politique dont l'aspect central est le raisonnement public des citoyens. Cette justification politique ne saurait etre interpretee comme une accommodation pure et simple des doctrines comprehensives divergentes. Elle implique l'idee d'une acceptability rationnelle fondee sur le principe liberal de legitimite. Une telle interpretation nous montre que le liberalisme politique est plus proche de la theorie discursive que ces deux penseurs, pour des raisons differentes, seraient susceptibles d'admettre.
249. The Proceedings of the Twenty-First World Congress of Philosophy: Volume > 2
Jozef Sivák Le Philosophe dans la cité
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Quelle est la place du philosophe dans son environnemen social (societe civile) en general et aux moments des grands bouleversements sociopolitiques en particulier? S'il doit en parier, doit-il agir en acteur aussi ? Ne risque-t-il pas de perdre son identite professionnelle? 1 Ä son habitus intellectuel et scientifique s'ajoute ainsi une dimension ethique allant d'une attitude de sagesse et de distance ä une interpretation axiologique et essentialiste des phenomenes politiques. Toutefois, le philosophe n'est pas politicien et s'il lui arrive ä s'engager sur le plan politique, il risque de perdre son identite professionnelle, son autorite morale, et sa liberte.
250. Proceedings of the XXIII World Congress of Philosophy: Volume > 13
Delamour Josué Foumane Le probleme de l’alterite dans Être et temps de Martin Heidegger
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D’après Heidegger, l’être est la mesure par laquelle l’étant accède à la présence. Le Dasein, l’étant privilégié, va donc se projeter dans le monde à partir de l’être dont il est le «berger», si bien que l’expérience existentielle est affaire de destin. La relation du Dasein avec l’altérité, pour rester conforme à l’indétermination de l’être, ne peut donc pas avoir un sens précis. Heidegger s’intéresse à l’existence contre la philosophie catégoriale en cours dans la métaphysique pour nous interdire de réduire le monde à une vision des choses et d’échapper ainsi aux valeurs. On ne peut donc pas comprendre que Jean Gobert Tanoh confonde l’expérience de l’altérité heideggérienne avec la préoccupation morale.
251. Proceedings of the XXIII World Congress of Philosophy: Volume > 13
Alice Gonzi Aux sources cachées de la pensée existentielle
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La co-existence en l’homme de ces deux pensées dont l’une, immanquablement, effectue l’affirmation existentielle et dont l’autre, non moins immanquablement, nie l’existence et lui substitue un monde de structures idéales qui, pour rester absolues, doivent être soustraites à toute atteinte d’une existence caractérisée par son changement perpétuel, par son flux héraclitéen, –la co-existence de ces deux pensées […], pensées antagonistes, irréductibles,également constitutives de l’être humain, c’est là la source primitive denotre dissension intime, de notre déchirement profond, du malheur de notreconscience. Le Réel nous est donné à la fois comme existence et commeréflexion de l’existence, comme pouvoir et comme savoir; l’existence ne peutvaincre le savoir, ni le savoir peut tuer l’existence. […] Il semble donc quela vérité de ce monde soit celle d’un conflit […], que la recherche est donnéedans la contradiction, que le Réel est donné dans l’échec de toute tentative del’appréhender.
252. Proceedings of the XXIII World Congress of Philosophy: Volume > 12
Spyridon Kaltsas Raison pratique et responsabilité: La responsabilité comme phronesis et les limites de l’herméneutique philosophique
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Pour l’herméneutique philosophique de Hans-Georg Gadamer, la responsabilité est inséparable de l’expérience de la réalité vivante de la phronesis qui constitue le noyau de la vie éthique. À partir de la réhabilitation du concept de phronesis, Gadamer entend redonner à la philosophie pratique le contenu substantiel qui lui manque en raison de la domination de la raison technique dont l’idéal de la méthode fait l’économie de la responsabilité individuelle et sociale de l’homme. Néanmoins, comme le montre la critique convaincante de Jürgen Habermas, la réhabilitation de la phronesis comme source de la responsabilité ne prend pas en compte la différenciation transcendantale entre idéalité et réalité. En tant qu’elle se trouve fondée sur la communauté de sens que représente la phronesis, la philosophie éthique que développe l’herméneutique ne laisse aucune chance à une reconstruction véritablement philosophique et critique des présuppositions universelles de la responsabilité et de la conscience morale.
253. Proceedings of the XXIII World Congress of Philosophy: Volume > 43
Maria Jacintha Vargas Netto, Fabiana Fernandes Ribeiro Martins Voyages vers l’inconnu: la philosophie avec les enfants comme science-fiction
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Dans cet article, nous souhaitons établir un lien entre la philosophie avec les enfants et la science-fiction. Nous exposerons d’abord notre conception de la philosophie en tant que savoir d’amour, et pas seulement amour du savoir. Nous ébaucherons ensuite quelques considérations sur la philosophie avec les enfants en prenant comme référence le projet «Em Caxias a Filosofia En-caixa?», coordonné par Walter Kohan à Rio de Janeiro et dont nous faisons partie. Notre défi sera d’articuler la philosophie avec les enfants à la science-fiction: nous chercherons à réfléchir sur les relations de l’enfance et de la pensée avec l’inconnu. Le rapport à l’inconnu sera entendu comme une relation au temps. Comme en science-fiction, on imagine un futur possible, car la philosophie avec les enfants crée un espace où la dimension temporelle devient fluide: l’impossible devient possible moyennant un acte de création de la pensée. Au-delà de la transmission de contenus, la philosophie avec les enfants veut créer des expériences de pensée. C’est en ce sens que nous penserons la philosophie comme un savoir d’amour. Enfin, nous soulèverons quelques problématiques autour du rôle du professeur, qui posent des difficiles questions sur le pouvoir et le savoir.
254. Proceedings of the XXIII World Congress of Philosophy: Volume > 34
Gang Deng Le tournant cosmologique dans la philosophie de Bergson
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Nous allons essayer de montrer, dans notre article, qu’il y a un tournant cosmologique dans la philosophie de Bergson. Ce tournant commence par Matière et mémoire, et s’achève dans l’Evolution créatrice. Il s’agit de trois étapes: premièrement, la découverte de la durée en moi; deuxièmement, l’élargissement de la durée à l’univers; troisièrement, la genèse de l’intelligence et de la matière dans le mouvement de l’univers. Grâce à ce tournant, Bergson a réussi à résoudre des difficultés métaphysiques insolubles.