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501. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 2
Victor Basch Y a-t-il une esthétique cartésienne ?
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Un certain nombre de critiques ont affirmé que dans la doctrine de Descartes il n’y a aucune possibilité d’une esthétique. La plupart des autres ont pensé qu’il y avait, dans cette doctrine, tout au moins une esthétique implicite et que cette esthétique, dont ils empruntaient les traits, non à Descartes lui-même, mais à des critiques comme Boileau, d’Aubignae, Bosse, de Chambray, etc., était rigoureusement rationaliste, Descartes ayant « confondu le Beau dans le Vrai ».J’ai essayé de montrer qu’il y a une esthétique cartésienne explicite : que 1° cette esthétique est moins pauvre qu’on ne Ta dit, si Ton tient compte de tout ce qui dans les Lettres du philosophe est relatif à l’art ; que 2° le Compendium musicæ est plus riche en théorie qu’on ne l’a cru et que les vues qu’y développe Descartes ne valent pas seulement pour la musique ; que 3° ces vues ne sont pas rigoureusement intellectualistes, mais que la part qui y est faite à la sensation et à l’association est au moins égale à celle revendiquée pour la raison ; que 4° s’étant posé la question de savoir ce qu’est le Beau en général, Descartes a conclu qu’il est impossible de le déterminer, qu’il n’y a pas d’évidence esthétique et que, en dernière analyse, « ce qui plaira à plus de gens pourra être nommé simplement le plus beau ».
502. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 2
H.-J. de Vleeschauwer Descaries et Comenius
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Les pages suivantes essaient de résumer brièvement une étude entreprise par l’auteur sur les rapports qui unissent Descartes et Comenius, étude qui sera publiée sous peu in extenso. On y joindra évidemment les textes, les extraits des documents contemporains, bref tout l’appareil scientifique assez considérable que comporte une étude de nature historique. Mais ici, à mon grand regret, j’ai été obligé de supprimer toute la documentation qui doit étayer l’exposé que l’on trouvera ci-après. Il lui manque en outre l’esquisse des perspectives historiques dans lesquels se placent les événements dont j’aurai à parler. Faute de place, il a fallu se résigner, bien à regret, à quelques généralités.
503. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 2
Paul Schrecker Malebranche et les mathématiques
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La philosophie de Malebranche a servi de cadre à la systématisation des mathématiques du xvie siècle, desquelles elle s’inspire. Éléments qui ont facilité ce rôle : la vérité conçue comme rapport de grandeur, intelligible et réel, entre idées ; la déduction, combinaison de rapports ; la mathématique représente l’ordre et non la substance des choses ; distinction entre comprendre et concevoir, et théorie de l’infini. Le parallélisme mathématico-théologique et la vision en Dieu de l’étendue et des nombres.
504. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 2
E. Dupréel La place du moment cartésien dans l’histoire de la pensée morale
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Abordée pair le côté de la morale, on ne voit pas que la philosophie cartésienne soit ce qui a donné à la spéculation moderne son inflexion décisive. Ne renonçant sur aucun point à l’universelle autorité du Sage éclairé par la Science, l’esprit cartésien couronne l’âge classique, inauguré par la science grecque, et dont le postulat fondamental est l’unicité de la valeur. L’esprit moderne est un repli vers la pluralité des valeurs.
505. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 2
Alexandre Koyré Galilée et Descartes
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— 1. Les rapports entre Galilée et Descartes : état actuel de la question. — 2-3. L’erreur de l’interprétation traditionnelle. — 4. Gomment elle provient de Descartes lui-même. — 5. L’erreur de Descartes. — 6. Les expériences de Galilée sont interprétées à tort comme preuves expérimentales. — 7. Rôle de l’expérience. — 8. et de la raison. — 9. Expérience et mathématiques. — 10. L’innéisme chez Galilée. —11. Le platonisme de Galilée. —12. Son attitude semblable à celle de Descartes.
506. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 2
Petru Comarnesco Les normes de la vie sociale chez Descartes
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En examinant l’oeuvre de Descartes et en en découvrant les éléments sociologiques, il nous devient possible de déduire l’horizon social de son système. Descartes mentionne les conditions, les manifestations et les unités sociales. Pour lui, l’individu est partie d’un tout. L’amitié et la générosité sont des sentiments profondément sociaux. Mais la raison met la vie sociale en valeur et c’est elle aussi qui décide, en cas de conflit entre l’individu et la société, lequel des deux a le bon droit de son côté et si c’est l’individu qui doit se sacrifier à la société. Le Souverain Bien est le critère suprême. La société à laquelle aspire Descartes doit être dirigée par une aristocratie intellectuelle, créée sur des bases démocratiques et ayant à sa tête, peut-être, un roi-philosophe, législateur unique et prévoyant. L’homme cartésien est une synthèse de la sagesse antique, de Partisan moderne et de l’homme créateur qui, par la science et la raison, cherche à rapprocher la Société du Bien souverain.
507. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 2
J.-B. Piobetta Au temps de Descartes. Une polémique ignorée sur la connaissance des animaux: (Pierre Chanet et Marin Cureau de la Chambre)
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En 1643, Chanet publie ses Considérations sur la Sagesse de Charon qu’il avait écrites en 1636. Il y attaque la doctrine de Montaigne et de Charron sur la connaissance des animaux. Sa thèse n’aboutit pas ouvertement à la doctrine du réflexe et des animaux-machines, mais elle a une tonalité cartésienne très accentuée.En 1645, Marin Cureau de de la Chambre répond à Chanet par une dissertation intitulée : Quelle est la Connoissance des Bestes et jusques où elle peut aller ? Il soutient la thèse la plus opposée à celle de Chanet et à celle de Descartes.Le 10 mai 1646, Chanet riposte par son traité De VInstinct et de la Connoissance des Animaux. Il précise sa théorie et donne des arguments que Descartes semble résumer dans sa lettre au marquis de Newcastle.En 1648, nouvelle réponse de la Chambre dans son Traité de la Connoissance des Animaux. La polémique devient vive. Elle provoque immédiatement de la part de Chanet la publication de son Esclaircissement de quelques difjicultez touchant la Connoissance des Animaux, véritable improvisation ah irato. Du débat ne se dégage pas une doctrine cohérente, mais seulement l’impression que la théorie de Descartes était pressentie par Chanet.
508. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 3
Angiolo Maros Dell’Oro L’évidence cartésienne et la science contemporaine
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Descartes a considéré l’évidence, garantie par Dieu, comme un signe de certitude ; mais dès qu’on s’aperçoit que l’évidence change d’objet au cours du temps, l’attitude cartésienne est impossible. Descartes, convaincu de l’accord entre notre raison et la raison des choses, part de la raison pour expliquer a priori les choses. Inversement, nous partons de l’expérience, sans aucun préjugé a priori : si nous employons des idées pour féconder les faits, nous ne considérons ces idées que comme des instruments de travail. Un exemple est tiré de la théorie physique de la lumière.
509. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 3
Pierre Ducassé Méthode positive et méthode cartésienne
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Nous nous proposons essentiellement dans cette communication de poser le problème des rapports logiques et historiques entre méthode positive et méthode cartésienne, et, surtout, d’en faire apparaître l’importance « actuelle » pour la philosophie des sciences.Une telle enquête nous semble utile pour préciser le sens que revêt le mot «positif » dans la Méthodologie contemporaine, parce que la filiation historique et logique du positivisme au cartésianisme offre un exemple caractéristique de brutale discontinuité apparente, de profonde continuité réelle entre deux formes « positivistes » de la philosophie des sciences.En précisant, à partir de ses racines cartésiennes, le mouvement méthodologique de Comte, et la signification réelle de son échec apparent, on élargit assez sensiblement le concept traditionnel de philosophie positive et on ouvre, par là même, aux revendications irrésistibles de l’épistémologie contemporaine, une issue plus fructueuse (1).
510. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 3
Adam Zóltowski Théorie cartésienne et théorie idéaliste de la connaissance
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En considérant Descartes comme un précurseur de la philosophie* moderne, on insiste généralement sur les traits qu’il a en commun avec la lignée des philosophes critiques. Cette appréciation de Descartes est certainement correcte, mais elle est incomplète. Il y a donc un grand intérêt à constater que la doctrine cartésienne contient également toute une série d’assertions qui seront indéniablement, de leur côté, les idées directrices des grands systèmes idéalistes. L’unité du savoir, la dépendance réciproque des notions, leur développement nécessaire et progressif à travers leurs contradictions, enfin l’insuffisance du savoir fini, voilà autant d’articles bien arrêtés de l’enseignement de Descartes qui entreront dans le programme de ces systèmes.
511. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 3
Pierre Couissin Carnéade et Descartes
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Comme Descartes, Carnéade professe le doute universel et le fonde sur l’existence de l’erreur. Ce doute est de même nature que celui de Descartes : c’est une décision de suspendre l’assentiment sur tout ce qui n’est pas certain ; il postule une conception volontariste de l’assentiment, ce qui le distingue de l’indifférence pyrrhonienne. C’est un doute méthodique et, de même, le doute cartésien est réel et sincère. Il existe aussi un « cogito carnéadien » ; mais, tandis que Descartes tire la certitude du fait même du doute, Carnéade, qui analyse le sentiment de l’évidence, n’aboutit qu’à un haut degré de croyance, jamais à la certitude. Carnéade ne fonde donc pas la science. S’il a pressenti des formes très modernes de la pensée, il a trop cédé à son amour de la discussion et n’a pas dépassé le stade critique. Ainsi son ébauche d’une théorie de la vérification n’a pas fructifié.
512. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 3
Ferdinand Pelikán La méthode de Condillac et de Descartes
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Condillac emploie une méthode d’analyse qui, par certains traits, le rapproche de Descartes, mais, d’autre part, tout le « fictionalisme » moderne, celui de Taine et des psychiâtres comme Ribot, vient de lui ; l’unité du moi, selon cet illusionnisme, n’est due qu’à la constance du tempérament organique. A cet illusionnisme de Taine s’oppose la continuité vécue de Bergson.
513. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 3
Alessandro Levi L’influence de l’esprit cartésien dans le droit: Ses avantages et ses limites
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Étudier le droit chez Descartes n’aurait qu’un intérêt biographique. Mieux vaut aborder la question inverse : l’influence du cartésianisme, ou plutôt de l’esprit cartésien, dans le droit. Le droit naturel a été influencé surtout par les idées innées, conception dépassée, mais l’affirmation de droits individuels intangibles est un avantage impérissable. La nécessité cartésienne d’idées claires et distinctes est, d’autre part, le principe même de la codification ; dans ses limites formelles, celle-ci doit s’inspirer du rationalisme déductif.
514. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 3
Jean Grenier Du « Cogito » au « Credo »
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Il faut distinguer, chez Descartes, le passage du Cogito à Dieu du passage de Dieu à l’attribut de véracité. En passant du Cogito à Dieu, l’on ne sort pas du royaume de la pensée, et la réflexion cartésienne est jusque là parallèle à la réflexion hindoue identifiant Atman et Brahman. Mais en passant de l’existence de Dieu à cet attribut privilégié, qui fait Dieu source de toute lumière et incapable de nous tromper, il introduit une croyance : c’est là qu’est le hiatus dans la pensée cartésienne.
515. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 3
Joseph Tvrdý Descartes et la pensée tchécoslovaque
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Descartes a étudié à Prague, avec l’aide de Tengnagel, les appareils d’astronomie de Brahé. Les renseignements de Baillet, qui expriment un doute à ce sujet, sont contredits par les inventaires, qui ont été conservés, des collections de Rodolphe.Descartes a fait la connaissance personnelle de Comenius, mais leurs idées divergèrent en ce qui concerne les rapports de la religion et de la philosophie.Les jésuites de Prague n’ont commencé à apprécier Descartes qu’à l’époque des lumières (Stepling, Boll). Bolzano, élève d’une université de cette époque, a rénové entièrement l’esprit du cartésianisme. L’école de Herbart, qui s’y apparente, voit dans Descartes le modèle du philosophe et provoque l’initiative d’une traduction de ses oeuvres.Masaryk qui a remplacé l’herbartisme par le positivisme, se rattache à Descartes par l’influence du rationalisme de Brentano. L’époque moderne sous l’influence de Masaryk et de Husserl est un terrain propice à l’esprit philoso- phiaue du cartésianisme (Bramberger, Jos. Benes).
516. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 3
Genyoku Kuwaki L’état actuel des études cartésiennes au Japon
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La philosophie occidentale introduite au Japon fut d’abord la philosophie anglo-américaine ; puis la philosophie allemande et la philosophie classique. Pourtant quelques penseurs français y étaient aussi très connus. Descartes a été, en premier lieu, un objet d’étude pour les philosophes spécialement au point de vue de l’histoire de la philosophie. Peu à peu, on l’étudia plus en détail, et quelques problèmes en furent ensuite examinés au point de vue de la philosophie systématique. Cette transformation de la méthode des études cartésiennes est prouvée par l’exposition de quelques livres sur Descartes (par Kuwaki, Ide, Tomonaga, Muramatsu et Miyaké).
517. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 3
Joseph Halasy-Nagy Le Cartésianisme en Hongrie
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Les idées cartésiennes furent apportées en Hongrie par des étudiants, ayant fait leurs études dans les universités hollandaises, d’abord à Utrecht et un peu plus tard à Leyde. En Hongrie même et malgré la difficulté, plusieurs ouvrages parurent à la fin du dix-septième siècle, inspirés par l’esprit rénovateur du cartésianisme.
518. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 3
Paolo Rotta Le platonisme de Descartes
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D’une constatation générique du platonisme chez Descartes, l’auteur passe à la considération de cette direction platonicienne dans les éléments analysés du cartésianisme. Les éléments maîtres du cartésianisme sont le cogito, l’innéisme, le nouveau critère de vérité, la démonstration de l’existence de Dieu et de la Nature, le binôme res cogitans et res extensa, enfin le mécanisme. L’auteur, quoique brièvement, passe une revue analytique de ces éléments, pour montrer qu’en chacun d’eux on constate et retrouve des thèmes du platonisme, de sorte que la direction platonicienne chez Descartes s’en manifeste plus déterminée et plus concrète.
519. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 4
Maria Lutman-Kokoszyńska Sur les éléments métaphysiques et empiriques dans la Science
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Les méthodes métaphysiques s’introduisent dans la science par une voie illégitime. Chaque proposition métaphysique pourrait cependant figurer dans le langage scientifique. L’intérêt pour le problème métaphysique ne disparaît de la science qu’en un seul cas : quand ces problèmes ne se laissent résoudre ni par les conventions acceptées, ni par l’expérience.
520. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 4
Nicolas Berdiaeff Le philosophe et l’existence
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La recherche de l’objectivité de la connaissance. La philosophie et la personne du philosophe. Le postulat de la raison supra-humaine dans la « philosophie objective ». Raison universelle et conscience moyenne. L’être n’est accessible qu’à travers l’existence humaine. La neutralité de la raison est une fiction. Importance de la sociologie de la connaissance : origine sociale de l'obligation logique. La « philosophie existentielle » chez Heidegger et Jaspers. Problèmes abstraits et problèmes vécus.