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Spinoza semble adopter une position pleinement norninaliste lorsqu’il discue des notions universelles dans l’Ethique, mais on y trouve aussi plusieurs arguments où, semble-t-il, des universaux sont présupposés. La solution avancé par plusieurs commentateurs, y compris Haserot, est que Ie système spinoziste est d’inspiration platoniste, et qu’il faut réinterpréter les passages d’apparence nominaliste pour les accorder avec Ie platonisme ou l’essentialisme. J’argurnente qu’un tel procédé n’est justifié ni par Ie texte ni par la structure du système de Spinoza. L’interprétation du spinozisme que je propose Ie place dans Ie cadre logique du nominalisme contemporain, à I’instar du système de Nelson Goodman, par exemple.