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201. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 8
Paul Decoster De l’analyse réflexive à l’expérience métaphysique
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I. L’expérience métaphysique est celle qui refuse de s’arrêter à aucune hypostase et de s’accommoder d’aucune catégorie déterminée.II. L’expérience métaphysique s’oriente au rebours de l’ontologie existentielle ; elle entreprend la conquête d’une unité affranchie de l’opposition du sujet et de l’objet.III. La condition nécessaire (sinon suffisante) de cette expérience, c’est « l’immédiate médiation », qui surmonte toutes les oppositions et les dilemmes de la métaphysique.
202. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 8
Régis Jolivet L’argument des vérités éternelles et la transcendance divine dans le contexte idéaliste
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Le problème posé par Cette communication est celui de savoir si l’argument des vérités éternelles, sous la forme qu’il revêt dans les systèmes idéalistes en vue de prouver l’existence de Dieu, est réellement capable d’établir cette existence. Il semble que la réponse ne puisse être que négative, pour cette raison que l’idéalisme est impuissant à donner un sens authentique à la notion de transcendance exigée par l’argument des vérités éternelles. Si bien qu’en fin de compte, cet argument n’aboutit, dans le contexte idéaliste, qu’à hypostasier indûment les formes subjectives de notre structure mentale, — ce qui ajoute à la disgrâce logique du postulat gratuit, celle d’un réalisme peu intelligible. Cette discussion amène à mettre en lumière les conditions auxquelles l’argument des vérités éternelles aura tout son sens et toute sa portée.
203. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 8
Giuseppe Tarozzi La trascendenza e l’infinito
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Liaison de la question de la transcendance dans la connaissance et de la question de l’infini. L’infini comme non spatial et non temporel. L’infini qualitatif. L’être infini en rapport avec le sujet. Le sujet n’est pas seulement connaissance mais être dynamique, ce qui suppose une chose transcendante sur laquelle il agit.
204. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 8
Jean Wahl Sur l’idée de transcendance
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M. Jean Wahl s’est posé le problème de savoir d’où vient l’attrait de l’idée de transcendance, même pour celui qui n’adopte pas une conception positive déterminée de la transcendance, même pour celui qui ne voit dans ces mots de transcendance et d’immanence que des mots, désignant assez mal des mouvements de l’esprit qui leur échappent. Il cherche les liens qui unissent l’idée de transcendance aux idées de négation et de position, de mouvement et de repos, de conscience et d’inconscience, et voit la possibilité de discerner, comme achèvements momentanés de ces mouvements de l’esprit, une double transcendance et une nouvelle immanence.
205. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 8
N. Lubnicki Construction de la science par l’application de la méthode cartésienne
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Nous acceptons la méthode cartésienne du doute universel, nous acceptons aussi de construire la pensée sur la réalité immédiate ; nous n’acceptons pas, par contre, la philosophie cartésienne issue d’une application inexacte de cette méthode et de l’introduction de prémisses dualistes.Nous cherchons dans la réalité immédiate des fondements théoriques de l’action raisonnable : nous les trouvons dans les postulats : dans les principes dont nous sommes obligés d’admettre la validité afin de pouvoir accepter la possibilité d’agir.Les postulats d’objectivité, de rationalité, de simplicité et autres, formulés ex post, suivant les buts des actions qui se déroulent réellement, nous permettent de construire une science fondée dans toute son étendue sur les données immédiates, et ceci conformément à la conception méthodologique de Descartes.
206. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 8
A. Etcheverry Personne humaine et transcendance
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Le principe d’immanence, dans la philosophie moderne, est un principe psychologique plutôt qu’une explication métaphysique ; sous cet aspect, il paraît incompatible avec l’existence de ces foyers autonomes de pensées, de sentiments et de vouloirs qui sont les personnes ; la personne ne tient pas son indépendance des groupements sociaux auxquels elle appartient, mais de sa nature propre. Les notions d’immanence et de transcendance sont d’ailleurs des métaphores suspectes.
207. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 8
Carlo Sganzini Analyse réflexive et catégories
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L’analyse réflexive, entendue dans le sens de la tradition spiritualiste française, doit pouvoir apporter un éclaircissement remarquable au problème des catégories. Dans l’effort pour y arriver, elle aboutit à une théorie des structures fondamentales, base et origine de toutes les formes catégorielles, qui peut (entre autre) prendre son point de départ dans Xexpérience des antinomies, laquelle opère en guise de réactif qui rend manifeste, en même temps que l’origine et la signification des antinomies, les structures fondamentales elles-mêmes. La théorie des structures fondamentales paraît pouvoir réaliser l’éternel idéal (platonicien, cartésien et kantien) d’une philosophie comme science exacte.
208. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 8
Oskar Becker Transzendenz und Paratranszendenz
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L’expression connue de Platon êrnbcava ouatai et les considérations d'Aristote sur le thème de la philosophie première font reconnaître, dans l’idée de transcendance, un double sens, qui n’est pas éclairci. La poursuite systématique de ce problème conduit à une séparation de l’idée traditionnelle de transcendance en une « transcendance » proprement dite (en un sens éminent) et en une forme nouvelle, jusqu’ici insuffisamment considérée, la « paratranscen- dance ». Elle correspond au « naturel », à la croissance organique, aux puissances maternelles, sang et terre. La recherche qui la concerne fonde une nouvelle discipline métaphysique de même genre que l’ontologie, la « parontologie ».
209. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 8
H. Corbin Transcendantal et existential
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En rapprochant ces deux termes, on veut appeler l’attention sur la signification de la question transcendantale pour la découverte de Y être spécifique de la « réalité-humaine » (Dasein) comme Sujet. La spécificité de son être comme « existence » (Existenz), consiste en ce qu’elle révèle et rend possible le problème même de l’Être. Comme telle, l’analyse découvre en elle la temporalité transcendantale qui donne origine au Temps, et constitue l’Histoire sur la base de la ré-pétition ; hors de celle-ci, le rapport si discuté de Heidegger à Kant ne peut être saisi. Le caractère ontologiquement « révélant » qui est ainsi reconnu à la réalité-humaine, conduit finalement à la « théologie ».
210. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 8
A. Hayen La présence à soi de la pensée selon Descartes et saint Thomas d’Aquin
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Identifiant pensée, réflexion et attention, Descartes définit la connaissance par la présence à soi de la réalité objective de la pensée. Son ignorance de tout « a priori », qui l’oppose secrètement au point de vue transcendantal, est étroitement liée à une philosophie de la liberté caractérisant l’esprit par la possession de soi et par l’autonomie.Distinguant dans la connaissance l’objectivité de la réflexion, le thomisme requiert un certain a priori et rend possible, à partir d’un vrai jugement d’existence, la déduction d’une métaphysique transcendantale. Cette déduction établit la transcendance absolue de la Pensée intérieure à mon activité de pensée et construit moins une philosophie de la liberté qui se possède que de l’amour qui se dépasse en se donnant. Une libre option écarte de l’esprit et des conclusions rationalistes cette philosophie de la transcendance qui seule, pense-t-on, concilie l’unité de multiples esprits et l’épanouissement de leur libre personnalité.
211. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 8
Gabriel Marcel Le transcendant comme métaproblématique
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L’assurance de mort qu’enveloppe notre condition d’êtres finis nous expose à la tentation d’adhérer à une doctrine de désespoir qui considère toute chose sous le signe du non-être. Il appartient à la pensée dialectique de préparer la commutation de cette systématique négative en une méta-prgblé- matique de l’être ; mais cette commutation elle-même ne peut être que l’oeuvre d’une liberté qui choisit de s’ouvrir au transcendant, dont elle reconnaît la sollicitation a tergo dans l’acte même par lequel elle le salue et l’invoque.
212. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 8
Pierre Laghièze-Rey Réflexions sur la portée ontologique de la méthode de régression analytique
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L’analyse régressive permet de remonter d’un conditionné à la condition qui y est rationnellement impliquée. Elle n’est possible que si l’on admet que le réel recèle une réciprocité du posant et du posé. Elle se distingue de la méthode hypothético-déductive dont l’objectif est purement pratique et qui peut se contenter d’aboutir à un « comme si » utilisable. Elle prétend pénétrer dans la structure de l’être et nous livrer le secret de sa génération. Mais elle ne constitue effectivement qu’un moment provisoire, et la décision sur la valeur ontologique de ses résultats appartient, en dernier ressort, à une idée de l’être agissant comme principe judicatoire ultime.
213. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 8
Perceval Frutiger Les équivoques de l’idéalisme
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On ne pourrait que louer l’idéalisme de ramener l’objet au sujet, s’il n’omettait généralement de définir le mot pensée. Le moi individuel est hors de question; sinon, l’on verserait dans un solipsisme absurde. Mais, même s’il s’agit de l’esprit humain in genere, il faut reconnaître que la réalité le déborde, et que ies normes rationnelles le transcendent, de sorte que, finalement, le réalisme et la transcendance ne sauraient être éliminés dans ce qu’ils ont de légitime et d’irréfutable.
214. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 8
J. Petrovici L’idée de Dieu devant la raison
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L’examen de la preuve a contingentia mundi ou cosmologique de l’existence de Dieu, et des critiques auxquelles elle a été soumise, mène à cette conclusion qu’elle garde une valeur ; d’une manière générale, le rôle de l’intelligence, dans la recherche de Dieu, paraît avoir été trop diminué par la philosophie moderne ; l’expérience religieuse elle-même n’exclut pas ce rôle ; il faut dire seulement que, dans ce domaine, l’intelligence n’arrive qu’à la probabilité.
215. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 8
Michel Souriau Transcendance pratique et transcendance sensible
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L’opposition de la transcendance à l’immanence exige qu’on localise l’immanence dans le temps. La transcendance devient alors passage du temps à l’intemporel. Mais l’intemporel peut être soit l’éternel, soit l’instant. Il y a donc deux transcendances, l’une vers l’éternel, qui est ascendante et active : la transcendance pratique ; l’autre vers l’instant, qui est descendante et esthétique : la transcendance sensible.
216. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 8
Ch. Theodorides La fonction de l’absolu
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Lr notion de l’absolu a pour point de départ le sentiment de certitude dont s’accompagnent la perception du monde extérieur, les opérations intellectuelles, ainsi que la conscience du moi comme personne morale. Si ce sentiment était imperturbable, l’homme vivrait dans la béatitude de l’absolu et ne connaîtrait pas la spéculation. Toute métaphysique est un effort pour trouver des formules qui stabiliseront la certitude.
217. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 8
Ugo Fiorentino Trascendenza ed immanenza nella politica
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Le problème de la transcendance ne se pose plus du tout dans la métaphysique (dans les questions de l’âme et de Dieu), mais seulement dans la politique : on montre deux aspects sous lesquels ce problème s’impose au penseur dans des conditions qui le rendent tragique.
218. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 8
Léon Brunschvicg Transcendance et immanence
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M. Léon Brunschvicg demande si l’on n’a pas embrouillé le problème de la transcendance et de l’immanence lorsqu’on l’a réduit, sous le prétexte de le simplifier, à l’antithèse de notions corrélatives. Ne s’agirait-il pas plutôt de deux attitudes de pensée correspondant à deux modes de distribution des valeurs ? Imagination en hauteur, qui va de la nature au surnaturel ; réflexion en profondeur, qui va de la nature à l’esprit : Deus superior summo meoT Deus intimior intimo meo. L’enchevêtrement de perspectives incompatibles a condamné le néo-platonisme à se perdre dans l’abîme de la théologie négative, tandis que les analyses critiques de Descartes, de Berkeley, de Kant, fournissent, par delà même la lettre de leurs doctrines, le moyen de redresser les termes du problème.
219. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 8
Carlo Giacon La transcendance de Dieu dans l’idéalisme contemporain
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En opposition à l’idéalisme absolu et intégral, se manifeste en France et en Italie, comme d’ailleurs dans les autres nations, un courant, au sein de l’idéalisme, qui cherche à dépasser l’immanence absolue, pour affirmer une certaine transcendance, surtout s’il s’agit de la transcendance de Dieu. Voulant pourtant rester fidèle au principe de l’idéalisme, l’on n’affirme qu’une transcendance relative, qui se réduit à une transcendance nulle. La vraie transcendance ne peut être qu’absolue ; et la transcendance absolue de Dieu est possible, puisqu’il n’est pas exact d’affirmer une prétendue impossibilité de la coexistence et, à la fois, de la distinction absolue de l’être parfait et infini et des êtres imparfaits et finis. On ne peut combler la différence entre la perfection pure et la perfection participée, et l’existence de la seconde n’emporte pas pour la première un accroissement de perfection. La transcendance absolue dans l’ordre de l’être est l’unique transcendance applicable à Dieu.
220. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 8
Kaete Nadler Der Begriff des Selbstbewusstseins bei Descartes und die gegenwärtige Problemsituation
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L’évolution de la conscience de soi de la pensée, qui commence chez Augustin, atteint chez Descartes sa première formule logique, et chez Hegel son accomplissement et sa systématisation la plus grande possible. Tout essai pour dépasser la position de Descartes doit entraîner une tâche nouvelle pour la philosophie de l’esprit. Tandis que Max Scheler et Martin Heidegger ne la dépassent qu’en apparence, Ludwig Klages s’en écarte radicalement ; Karl Jaspers et Hans Heyse, de leur côté, donnent à la philosophie un fondement irrationnel nouveau.