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121. Chiasmi International: Volume > 9
Thomas Campaner “Buio” o “Invisibile”: Sensi Espressivi della Spazialita Musicale: Deleuze e Merleau-Ponty
122. Chiasmi International: Volume > 12
Anna Caterina Dalmasso Il Rilievo Della Visione Movimento, Profondità, Cinema Ne Le Monde Sensible et Le Monde De L’Expression (Italian)
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Le relief de la vision. Mouvement, profondeur et cinéma dansLe monde sensible et le monde de l’expressionEst-il possible d’établir une connexion entre Le monde sensible et le monde de l’expression et la pensée du dernier Merleau-Ponty? De quelle manière une formulation germinale de la réflexion ontologique serait-elle présente dans le cours de 1953? Et quels sont les éléments de contact et de convergence qui permettent de retracer un tel lien?J’ai l’intention de proposer cette hypothèse à partir d’une considération du thème de la vision dans son rapport au mouvement, esquissant les points dans lesquels ce lien émerge et se montre, tant de manière latente que de manière manifeste. Je voudrais montrer comment, dans le développement de ce sours, d’un côté, le mouvement est défini dans sa valeur ontologique et en vient à exprimer la relation même qui lie le corps percevant et le monde perçu et, de l’autre côté, comme le thème de l’expérience scopique arrive à éclairer le rapport entre perception et expression pour en dévoiler le caractère chiasmatique.Si les recherches menées par Merleau-Ponty dans la Phénoménologie de la perception avaient délimité le rapport d’inhérence et de co-implication entre le percevant et le perçu, les notes de cours du Monde sensible et monde de l’expression en viennent à désigner un «double mouvement» entre le sens et le sensible, ou bien un mouvement d’expression et d’empiètement de l’un dans l’autre, «réciproque» et «à double sens», dans lequel nous pouvons entrevoir une préfiguration du rapport chiasmatique et réversible qui lie le voyant et le visible dans l’ontologie merleau-pontienne de la chair.Il existe une trame qui relie le cours de 1953 avec la réflexion du dernier Merleau-Ponty, particulièrement avec L’œil et l’esprit. J’ai parcouru à nouveau les trois modes, ou plutôt les trois mouvements de la vision qui émergent à l’état germinal dans les notes du cours.- Le thème de la vision en profondeur comme découverte du rapport actif-passif entre le voyant et le visible, lié à la dimension scopique comme ouverture au lien entre vision et désir.- La notion d’œil spirituel que Merleau-Ponty emprunte à Paul Schilder, comme concept clé pour la conception de la vision dans L’œil et l’esprit, qui représente en outre un lien fondamental entre l’expérience scopique et la conception libidinale du corps propre, en syntonie profonde avec le rôle de la pulsion scopique chez Lacan.- Le thème du mouvement dans le cinéma comme point culminant de ces références à la vision, à la profondeur, au relief, et qui émergera à quelques années de distance, avec la peinture, dans L’œil et l’esprit et dans le cours sur L’ontologie cartésienne et l’ontologie d’aujourd’hui.The Depth of Vision: Movement, Depth, and Cinema in The Sensible World and the World of ExpressionIs it possible to establish a connection between The Sensible World and the World of Expression and the final thought of Merleau-Ponty? In what manner would a germinal formulation of ontological reflection be present in the 1953 course? And what are the elements of contact and convergence that allow us to tracing out such a link? I intend to put forward this hypothesis from a consideration of the theme of vision in its relation to movement, sketching the points in which this link emerges and shows itself, both in a latent and a manifest way. I would like to show, in the development of this course, on the one hand, how movement is defined in its ontological value and comes to express the very relation which links the perceiving body and the perceived world, and, on the other hand, how, as the theme of optical experience happens to bring to light the relation between perception and expression in order to unveil its chiasmatic character.If the research conducted by Merleau-Ponty in the Phenomenology of Perception had delimited the relation of inherence and co-implication between the perceiving and the perceived, the course notes of The Sensible World and the World of Expression come to designate a “double movement” between sense and the sensible, or, a “reciprocal” or “bi-directional” movement of expression and encroachment, in which we can catch a glimpse of a prefiguration of the chiasmatic and reversible relation which links the seer and the visible in the Merleau-Ponty’s ontology of the flesh.There is a web which links the 1953 course with the reflection of the final Merleau-Ponty, particularly with Eye and Mind. I have again gone through the three modes, or rather the three movements of vision which emerge in a germinal state in the course notes.- The theme of vision in depth as the discovery of an active-passive relation between the seer and the visible, linked to the optical dimension as the opening to the link between vision and desire.- The notion of the spiritual eye that Merleau-Ponty takes from Paul Schilder, as the key concept for the conception of vision in Eye and Mind, which in addition represents a fundamental link between optical experience and the libidinal conception of one’s own body, which is profoundly in sync with the role of scopic impulse in Lacan.- The theme of movement in film as the culminating point of these references to vision, to the depth, to the being in relief, or depth perception, which will emerge in some distant years, with painting, in Eye and Mind and in the course on Cartesian Ontology and Ontology Today.
123. Chiasmi International: Volume > 12
Claudio Rozzoni Intorno A Una Domanda ‘Inedita’ Di Merleau-Ponty: Proust Philosophe? (Italian)
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Autour d’une question ‘inédite’ de Merleau-Ponty : Proust philosophe?Le présent essai tentera d’approfondir certains des aspects les plus significatifs des pages, toutes encore inédites, que Merleau-Ponty avait écrites en vue du Cours du jeudi de 1953-1954 au Collège de France sur Le problème de la parole. Il se concentrera en particulier sur la partie du cours dans laquelle Merleau-Ponty formule une question importante concernant l’auteur de la Recherche, ou plutôt là où il se demande si Proust est un philosophe. Il cherche à comprendre comment Merleau-Ponty répond à cette question, développant des aspects de sa propre pensée qu’on retrouvera de manière prépondérante dans l’oeuvre future. Les questions du «platonisme de Proust», du statut des «essences alogiques», de l’«entrelacement des choses et de notre vie» – pour en citer quelques-unes – enrichissent ces pages et contribuent à reproblématiser tant les articulations de réfl exions qui jouent un rôle décisif dans la constellation merleaupontienne que l’approche de la lecture du chef-d’oeuvre proustien. La Recherche du temps perdu, en effet, comme le suggèrent ces écrits merleau-pontiens (dix ans avant Proust et les signes) peut être vue comme une «recherche de la vérité». Une recherche de la vérité qui se décline ici, précisément pour dégager les pouvoirs de la parole, en une «reconquête de l’espace».About a Merleau-Ponty’s ‘Inedited’ Question : Is Proust a Philosopher?The present essay will attempt to deepen some of the most significant aspects of pages, still all unpublished, that Merleau-Ponty had written for the 1953-54 Thursday course at the Collège de France on The Problem of Speech. This essay will concentrate in particular on the part of the course in which Merleau-Ponty expresses an important question concerning the author of the Remembrance of Things Past (À la recherce du temps perdu), or rather where Merleau-Ponty wonders if Proust is a philosopher. This essay tries to understand how Merleau-Ponty responds to this question, developing aspects of his own thought which one will find in a predominant way in the future work. The questions of “Proust’s Platonism,” the status of “a-logical essences,” the “interlacing of things with our life” – in order to mention a few – enriches these pages and contributes to a reproblematization of the reflective articulations which play a decisive role in Merleau-Ponty’s constellation that the reading of Proust’s masterpiece approaches. Remembrance of Things Past, as indeed, these Merleau-Ponty writings suggest (ten years before Deleuze’s Proust and Signs), may be viewed as a “search (une recherche) for truth.” This is a search for truth that develops into, in order precisely to present the powers of speech, a “reconquest of space”.
124. Chiasmi International: Volume > 12
Stefan Kristensen Questo Dossier (Italian)
125. Chiasmi International: Volume > 12
Simone Frangi Percezione, Corpo e Movimento (Italian)
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Perception, corps et mouvement. L’esthétique anthropologique del’expression dans l’inédit Le monde sensible et le monde de l’expression de Maurice Merleau-PontyL’article se consacre à une analyse ponctuelle du manuscrit inédit de Merleau-Ponty sur Le monde sensible et le monde de l’expression, aujourd’hui conservé à la Bibliothèque Nationale de France, et qui correspond au cours du philosophe au Collège de France durant l’année académique 1952-1953. L’analyse exclusive de l’inédit suit des perspectives bien précises : il s’agit de reconstruire, à partir d’une définition merleau-pontienne originale de l’espace culturel comme espace anthropologique, ce qui pourrait ressembler à une nouvelle esthétique de l’expression d’origine anthropologique ; suivant le fil des analyses de La structure du comportement et de la Phénoménologie de la perception – non sans un remarquable sens critique vis-à-vis de ces textes des années quarante – cette analyse reconsidère la notion d’expression à la lumière de celle de mouvement. Les recherches merleau-pontiennes des années cinquante donc, – resquecontemporaines de La prose du monde et qui partagent avec celle-ci l’idée d’une origine saussurienne de la diacriticité des signes linguistiques – donnent naissance, selon nous, à une véritable esthétique du mouvement expressif, solidement fondée sur une philosophie de la biologie et sur une anthropologie philosophique. Au cours de l’article, de façon contextuelle et spontanée, on relie, de manière hypothétique, la pensée merleau-pontienne de ces années-là et celle de certains « auteurs fondamentaux » que Merleau-Ponty cite explicitement ou dont il reproduit la dynamique théorique : Helmuth Plessner, Aldolf Portmann, Jakob Von Uexküll, Friedrik J.J. Buytendijk, et en particulier – en raison de leur parenté philosophique évidente – Vicktor Von Weizsäcker, celui du Der Gestaltkreis et des écrits autobiographiques Anonyma.Perception, Body, and Movement. The Anthropological Aesthetics of Expression in Merleau-Ponty’s UnpublishedThe Sensible World and the World of ExpressionThe article is devoted to a point by point analysis of Merleau-Ponty’s unpublished manuscript on The Sensible World and the World of Expression, which is currently found in Bibliothèque Nationale de France, and which corresponds to the course he taught at the Collège de France in the academic year 1952-53. The analysis, exclusively of this unpublished course notes, follows some very precise directions. What is at issue is to reconstruct, on the basis of a definition, which is original with Merleau-Ponty, of cultural space as anthropological space; this definition could resemble a new aesthetic of expression which would have an anthropological origin. Then following the thread of analyses found in The Structure of Behavior and the Phenomenology of Perception – not without a noticeable critical stance in relation to these texts from the 1940s – my analysis considers the notion of expression in light of that movement. Merleau-Ponty investigations during the 1950s therefore – nearly contemporaneous with The Prose of the World and which share with it the idea of a Saussurean origin of the diacriticity of linguistic signs – give birth, in my view, to a genuine aesthetics of expressive movement, solidly grounded on a philosophy of biology and on a philosophical anthropology. Over the course of the article, in a way contextual and spontaneous, we reread, in a hypothetical way, Merleau-Ponty’s thought during this time period, and the thought of “fundamental writers” who Merleau-Ponty had cited explicitly or whose theoretical dynamism he had reproduced: Helmuth Plessner, Aldolf Portmann, Jakob Von Uexküll, Friedrik J.J. Buytendijk, and, in particular – because they are clearly related philosophically – Vicktor Von Weizsäcker, his Der Gestaltkreis and his autobiographical writings called Anonyma.
126. Chiasmi International: Volume > 12
Antonino Firenze La Filosofia Dell’Animalità in Heidegger e Merleau-Ponty (Italian)
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La philosophie de l’animalité chez Heidegger et Merleau-PontyLe présent essai est une tentative de réflexion à partir de l’oeuvre de Merleau-Ponty sur le problème anthropologique: comment penser l’humain dans son rapport ontologique avec l’animal sans retomber dans les dichotomies traditionnelles du spiritualisme et du naturalisme ou de la philosophie et de la non-philosophie, dans lesquelles la pensée contemporaine, en particulier la pensée heideggerienne, est restée à notre avis enfermée. L’originalité théorique de l’approche merleau-pontienne à l’égard de la thématique de la différence anthropologique consiste dans le fait de vouloir repenser la vie, humaine et non humaine, au-delà des dichotomies classiques anthropologico-métaphysiques de la matière et de l’esprit, de l’instinct et de la raison, de la nature et de l’histoire, et ainsi de suite. Par conséquent, ce que nous proposons ici est de repenser la philosophie de l’animalité capable de rendre compte de la spécificité de l’humain sur la base d’une proximité ontologique inédite avec l’animal, comprise comme élément central de l’ontologie de la nature que Merleau-Ponty tentait d’élaborer dans les dernières années de sa vie. Une tâche qui, sans doute, plus qu’un aboutissement théoriques, pourrait être l’indice d’une série de problèmes que la philosophie, grâce avant tout à la contribution fondamentale de Merleau-Ponty, pourrait enfin affronter de manière radicale.The Philosophy of Animality in Heidegger and Merleau-PontyBased on Merleau-Ponty’s work, the present essay attempts to reflect on the anthropological problem: how to conceive the human in its ontological relation withthe animal – without falling back into the traditional dichotomies of spiritualism and naturalism or philosophy and non-philosophy, in which contemporary thought, in particular Heidegger’s thought, has remained, in our opinion, confined. The theoretical originality of Merleau-Ponty’s approach in regard to the thematic of anthropological difference consists in the fact of wanting to rethink life – both human and non-human life – beyond the classic anthropologico-metaphysical dichotomies of matter and spirit, of instinct and reason, nature and history, and so forth. As a result, what we propose here is to rethink the philosophy of animality in a way that is capable of accounting for the specificity of the human on the basis of a new ontological proximity with the animal. We understand this new ontological proximity as the central element of the ontology of nature that Merleau-Ponty attempts to elaborate in the last years of his life. No doubt, this is a task which, being more than a theoretical result, could be the index of a series of problems that philosophy, thanks above all to Merleau-Ponty’s fundamental contribution, can finally confront in a radical manner.
127. Chiasmi International: Volume > 12
Caterina Di Rienzo Il Pensiero del Corpo (Italian)
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La pensée du corps. Un parcours esthétique chez le dernier Merleau-PontyLe but de cette contribution est de chercher à reconstruire un parcours théorique, entre plusieurs autres possibles, en mesure de montrer comment l’art, en particulier la peinture, incarne chez le dernier Merleau-Ponty la possibilité d’un autre type de pensée. Il s’agit de la tentative de suivre une idée qui semble faire son chemin au sein de la réflexion que l’auteur consacre à la Nature et puis à l’Etre brut et sauvage, ou bien aussi dans celle d’une pensée enracinée dans la corporéité, qui devient une chose qui pense et qui fait penser. Une hypothèse de sens qui ouvre à une investigation de la chair humaine, et qui aboutit au résultat visible de cette pensée qui est corps et qui trouve dans la vision de l’art moderne ses signes les plus paradigmatiques.Il s’agit d’un itinéraire exégétique qui propose, en substance, un double plan: d’une part, une lecture de l’essence du corps, dans la facticité primordiale de la Nature, dans lequel se loge une sorte d’ontologie de la cavité et, de l’autre, le résultat philosophique possible d’une corporéité qui pense et qui, à travers l’art de la peinture, fait voir une pensée non plus fondée sur la représentation, en dernière instance, une pensée post-métaphysique. Et cela n’est pas sans conséquences pour le rapport de l’homme avec le monde et avec la philosophie.The Thought of Body. An Aesthetic Path in the Final Merleau-PontyThe purpose of this contribution is to try to reconstruct a theoretical path, between several other possibilities, capable of showing how art, in particular painting, incarnates in the final Merleau-Ponty the possibility of another type of thinking. What is at issue is an attempt to follow an idea which seems to make its way within the reflection that Merleau-Ponty dedicates first to Nature, and then to brute and wild Being, or as well in that of a thought rooted in corporeity, which becomes a thing which thinks and which requires thinking. We are following a hypothesis concerning the sense which opens to an investigation of human flesh, and which leads to the visible result of this thought which is body and which finds its most paradigmatic signs in the vision of modern art.What is at issue is an exegetical itinerary which proposes, in substance, a double plan: on the one hand, a reading of the essence of body, in the primordial facticity of Nature, in which a sort of ontology on the cavity lodges itself and, on the other hand, the possible philosophical result of a corporeity which thinks and which, through the art of painting, makes see a thought no longer founded on representation, and is, at the end of the day, a post-metaphysical thought. And that is not without consequences for the relation of the human with the world and with philosophy.
128. Chiasmi International: Volume > 12
Leonard Lawlor Introduzione (Italian)
129. Chiasmi International: Volume > 12
Andrea Camilleri «Il Corso Delle Cose è Sinuoso» (Italian)
130. Chiasmi International: Volume > 17
Leonard Lawlor Presentazione
131. Chiasmi International: Volume > 17
Mauro Carbone, Federico Leoni, Ted Toadvine Nota dei Direttori
132. Chiasmi International: Volume > 17
Rita Messori In Punta di Parole: Figura e Metafora in Maurice Merleau-Ponty e Paul Ricoeur
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La recente pubblicazione delle note di corso Recherches sur l’usage littéraire du langage sono una conferma del ruolo giocato dal linguaggio poetico in Merleau-Ponty in quell’ambizioso e incompiuto progetto perseguito dal 1951 Sur la phénoménologie du langage. La convinzione che il linguaggio sia la questione cruciale per la fenomenologia avvicina le ricerche di Merleau-Ponty a quelle che Ricoeur svilupperà negli anni Settanta: è nella parola, nel discorso pronunciato, che avviene non solo il rapporto tra soggetti, ma anche quello con le cose. Per entrambi i filosofi la Lebenswelt è una sorta di terra promessa della fenomenologia; un mondo che ci è dato cogliere soltanto in modo mediato. E a rappresentare una forma di mediazione esemplare è la figura retorica della metafora, negazione di ogni tentazione di presa diretta, di trasparenza del linguaggio stesso: nella parola metaforica, non riducibile alla dimensione nominale, viene delineata una ontologia “indiretta” o “abbozzata”. Tecnica stilistica da Merleau-Ponty, a differenza di Ricoeur, più praticata che teorizzata, la metafora poetica, o viva, realizza lo snodo tra pre-categoriale e categoriale, tra mondo sensibile e mondo dell’espressione, tra logos muto e logos pronunciato. Riprendendo l’analogia individuata da Valéry tra danza e linguaggio letterario, Merleau-Ponty traccia una teoria della figura come espressione degli ordini di senso percepiti che può trasfigurare il linguaggio ordinario; teoria molto vicina a quella ricoeuriana di “figurazione” che nel mondo della vita si radica per poi tornarvi.La publication récente des notes du cours Recherches sur l’usage littéraire du langage confirment le rôle joué par le langage poétique chez Merleau-Ponty dans le projet ambitieux et inachevé qu’il engage à partir de 1951 dans l’essai Sur la phénoménologie du langage. La conviction que le langage est la question cruciale pour la phénoménologie rapproche les recherches de Merleau-Ponty de celles que Ricoeur développera dans les années 1970 : c’est dans les mots, dans le discours prononcé, qu’advient non seulement les relations entre sujets, mais aussi nos rapports avec les choses. Pour les deux philosophes, la Lebenswelt est une sorte de terre promise pour la phénoménologie ; un monde qu’on ne peut saisir que de manière indirecte. Et c’est la figure de la métaphore qui représente une forme de médiation exemplaire, comme négation de toute tentative de prise directe, de transparence du langage lui-même. Dans l’expression métaphorique, non réductible à la dimension nominale, une ontologie « indirecte » ou « ébauchée » est esquissée. Technique stylistique chez Merleau-Ponty, plus pratiquée que théorisée à la différence de Ricoeur, la métaphore poétique, ou vivante, réalise la jonction entre le précatégorial et le catégorial, entre le monde sensible et le monde de l’expression, entre logos muet et logos proféré. Reprenant l’analogie de Valéry entre danse et langage littéraire, Merleau-Ponty trace une théorie de la figure comme expression des ordres de la perception qui peut transfigurer le langage ordinaire ; une théorie très proche de celle de Ricoeur de la « figuration » qui, enracinée dans le monde de la vie, y retourne ensuite.The recent publication of the lecture notes Research on the Literary Use of Language confirms the role played by poetic language in Merleau-Ponty’s ambitious and unfinished project that began in his 1951 essay “On the Phenomenology of Language.” The conviction that language is the crucial question for phenomenology in Merleau-Ponty’s work nears the research Paul Ricoeur would develop in the 1970’s: it is in words, in expressed discourse, that we encounter not only relations among subjects, but also our relation to things. For the two philosophers, the Lebenswelt is a sort of promised land for phenomenology, a world that we can grasp only indirectly. And, it is the figure of the metaphor that represents an exemplary form of mediation, as a negation of every attempt toward a direct grasp, of the transparency of language in itself. In the metaphorical expression, which is not reducible to a nominal dimension, an “indirect” or “outlined” ontology is sketched out. In the stylistic technique of Merleau-Ponty, more practiced than theoretical unlike Ricoeur, the poetic or living metaphor constitutes a junction between the pre-categorical and the categorical, between the sensible world and the world of expression, between silent logos and pronounced logos. Referring to Valery’s analogy between dance and literary language, Merleau-Ponty traces a theory of the figure as expression in the orders of perception that can transfigure ordinary language, a theory very similar to that of Ricoeur’s “figuration” which, rooted in the world of life, subsequently returns to it.
133. Chiasmi International: Volume > 17
Lamberto Colombo Metafisica ed Esperienza in Ricoeur e Merleau-Ponty
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Partendo dalle definizioni che Ricoeur e Merleau-Ponty assegnano al concetto di filosofi a, è mia intenzione mostrare come non una metafisica tradizionalmente intesa, quanto un ideale metafisico insito in una teoria filosofica della conoscenza appaia e sia necessario ai fini dell’investigazione dell’esperienza (tratto che accomuna le analisi dei due filosofi presi in questione). Ritengo che la dialettica tra trascendenza ed immanenza della verità nella storia, nonostante le diverse declinazioni dovute agli interessi dei due pensatori, possa contribuire a rendere un’immagine unitaria e, a più riprese, interdipendente di Ricoeur da Merleau-Ponty e di quest’ultimo alla luce della revisione ermeneutica operata all’interno della fenomenologia dal filosofo di Valence.En partant des définitions que Ricoeur et Merleau-Ponty donnent du concept de philosophie, c’est mon intention de montrer comment non pas une métaphysique au sens traditionnel, mais un idéal métaphysique logé dans une théorie philosophique de la connaissance apparaît et est nécessaire dans la perspective d’une investigation de l’expérience (un trait qui rapproche les analyses des deux philosophes considérés). Je soutiens que la dialectique entre transcendance et immanence de la vérité dans l’histoire, quelles que soient les différentes déclinaisons qu’elle connaît dans les intérêts des deux penseurs, peut contribuer à donner une image unitaire et, à plusieurs reprises, à montrer une interdépendance de Ricoeur à l’égard de Merleau-Ponty et de ce dernier à l’égard de la révision herméneutique opérée à l’intérieur de la phénoménologie par le philosophe de Valence.By starting from the definitions that Ricoeur and Merleau-Ponty give to the concept of philosophy, I intend to show how a metaphysical ideal lodged in a philosophical theory of knowledge, and not a metaphysics in the traditional sense, appears and is necessary when viewed from the perspective of experience (a characteristic which brings the two philosophers under consideration closer together). I hold that the dialectic between transcendence and immanence of the truth in history, despite the difference of interest in how it is developed by the two thinkers, can contribute to the formation of an unified image and, in several ways, to showing an interdependence of Ricoeur in relation to Merleau-Ponty and of Merleau-Ponty in relation to the hermeneutical revision effected within phenomenology by the philosopher from Valence.
134. Chiasmi International: Volume > 20
Julie Christina Krogh, Mauro Carbone Una rivista accademica con un titolo strano e multilingue: come è nata Chiasmi International: Intervista con Mauro Carbone (I parte)
135. Chiasmi International: Volume > 20
Mathias Goy Presentazione. Merleau-Ponty: l’eredità dell’opera
136. Chiasmi International: Volume > 20
Jean Wahl A proposito di una conferenza di Maurice Merleau-Ponty sugli aspetti politici e sociali dell’esistenzialismo
137. Chiasmi International: Volume > 20
Jean-Louis Dumas L’uomo e l’oggetto
138. Chiasmi International: Volume > 20
Albert Camus, Georges Friedmann, Maurice De Gandillac, Pierre De Lanux, Maurice Merleau-Ponty Il destino dell’individuo nel mondo attuale
139. Chiasmi International: Volume > 20
Maurice Merleau-Ponty Due documenti su Heidegger
140. Chiasmi International: Volume > 20
Maurice Merleau-Ponty In una lotta incerta