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Roczniki Filozoficzne:
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13 >
Issue: 2
Bernard W. Skrzydlewski
Bernard W. Skrzydlewski
Przykład argumentacji św. Tomasza z Akwinu w dziedzinie etyki szczegołowej:
argumentacja przeciw pobieraniu wynagrodzenia z tytułu pożyczi
An Example of St Thomas Aquinas’s Argumentation in Particular Ethics
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In chapter I the significance of the utterances of authorities in St Thomas’ arguments is discussed. Quotations from the Holy Scriptures, the Fathers of the Church, and Aristotle, are not used as arguments, but rather as evidence supporting, by their authority, the correctness of the solution of the problem of usury as presented by St Thomas. Rational argumentation constitutes the core of his doctrine on usury (chapter II). The „initial argumentation” (in the Commentary to the Sententia) consists of twm proofs: one commonly accepted by his forerunners, concerning the transfer of property of a loaned object, and a new one, which was St Thomas’s own, from the necessity of keeping a uniform measure in relations of exchange. This second argument grasped correctly the dependence of the real value of money from the factor of demand end commended Itself to the people of the XIII century |by the obviousness of its conclusion, but it concerned monetary loans only and contained a logical error. During the „transitory period” St Thomas used the argument for the iniquity of „the sale of time” concerning the iniquity of receiving recompense for loans through changes in prices by sales on credit and by advance payments. The „final argumentation” was begun in the work De Malo and developed in Summa Theologiae. There was only one argument that can be defined as the argument from the consumption of a loaned object. We can today define (chapter III) the first part of this argument as an economic analysis, and the second part as an ethical reasoning. The economic analysis did not cover all the aspects of loans and the conclusion was wrong. Nevertheless St Thomas has here a triple merit: 1. he was the first who elaborated a scientific argumentation on usury, 2. he performed the necessary revision of the existing arguments on this subject and 3. gave a proper turn to the argumentation. His final argumentation can be considered as an example of the adequate Iconstruction of reasoning in particular ethics: namely he confronts the results of the empirical scientific analysis of the phenomenon appraised with general ethical principles.
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Roczniki Filozoficzne:
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Issue: 2
T. Makowski
T. Makowski
Le peuplement humain. Faits et questions, doctrines et théories, signification humaine du mariage
Le peuplement humain. Faits et questions, doctrines et théories, signification humaine du mariage
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Roczniki Filozoficzne:
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Issue: 2
Adam Rodziński
Adam Rodziński
Moralność i byt
Moralność i byt
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Issue: 2
Karol Wojtyła
Karol Wojtyła
Zagadnienie katolickiej etyki seksualnej. Refleksje i postulaty
Problème de L’Éthique Sexuelle Catholique
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1. Les problèmes particuliers en théologie morale, dont fait partie celui de l’éthique sexuelle catholique, sont éclairés déjà par la conception même de la première. La théologie morale considérée en général est la science qui énonce, à la lumière de la Révélation, des affirmations fondées touchant la valeur morale, autrement dit la bonté ou la malice, des actions humaines. Ainsi conçue, elle apparaît plus proche de l’éthique philosophique moderne que de l’éthique téléologique traditionnelle et possède par là un contact plus étroit avec l'expérience morale; à ce titre aussi elle est cultivée comme spéculation normative plutôt que théologique.2. L’appellation „éthique sexuelle catholique” (il serait plus exact de parler d’„éthique de la vie sexuelle” ou de „problèmes sexuels”) désigne l’objet matériel de la discipline. Au sens le plus général l’objet matériel de l’éthique sexuelle catholique est la problématique du sexe dans les actions humaines. L’éthique sexuelle s’occupe avant fout des actes liés au commerce entre personnes de sexe différent. On ne peut tenir pour objet matériel de l’éthique sexuelle ni la famille ni le mariage, la première en effet est l’objet de l’éthique sociale, quant au second, il ne couvre pas tout le champ d’action de l’instinct sexuel. Prenant comme objet matériel la relation entre personnes de sexe différent, on donne à cet objet l’extension la plus vaste.3. Une vue adéquate de l’objet matériel est importante aussi pour définir avec précision l’objet formel, partant pour la formulation des normes morales et la démonstration de leur bien-fondé. Il est utile, à ce propos, de comparer deux types d’éthique sexuelle, l’éthique personnaliste et l’éthique naturaliste. La nature et la personne, deux couches de l’homme, se lient et se conditionnent mutuellement en éthique catholique. Les propriétés sexuelles sont des attributs de la nature humaine, dès lors le mode d’existence qui leur convient est l'existence en la personne et au niveau de la personne. L’instinct sexuel possède une finalité, la procréation; cette finalité, l’homme ne la crée point, il la trouve en lui. La conséquence sociale en est le fait de l’institution du mariage et de la famille. Les manuels de théologie morale admettaient jusqu’ici, en matière d’éthique sexuelle, une interprétation naturaliste, faute de mise en relief suffisante des éléments personnalistes- qui y sont pourtant implicitement contenus. Il en est ainsi parce que1. l’homme et la femme sont traités comme des porteurs de l’instinct sexuel et non comme des sujets conscients et libres, capables de créer le bien spirituel,2. l’instinct sexuel est traité d’une manière trop déterministe, en particulier quand il s’agit du plan somatique. On ne voit pas les possibilités d’autodétermination existant aussi dans ce domaine, 3. le naturalisme (par suite du déterminisme) engendre la tendance à restreindre, la possibilité de la vertu, tandis que le personnalisme, mettant l’accent sur l’autodéterminisme, pose la question de la possibilité de la vertu par. domination de soi ou sublimation. Le personnalisme présente lui aussi des dangers, découlant cependant de sa mauvaise interprétation: dangers d’autonomisme et de morale de situation.4. L’éthique catholique voit l’homme comme un tout formé des éléments spirituel et corporel. Dans le monde visible l’homme est la valeur suprême, fondement de la norme appelée ici norme personnaliste. Toutes les normes, y compris la norme personnaliste, exposent l’ordre régnant dans le monde, ordre intelligible pour l’esprit humain. L’instinct sexuel possède sa finalité et sa nature, ce qui a une signification normative. D’autre part, puisqu’il est l’instinct d’une personne et que sa mise en acte met en jeu une autre personne, il doit être complété par une norme personnaliste. A la lumière de l’Evangile et de la Tradition il semble que le contenu de cette norme soit le commandement de la charité. Ce contenu positif peut facilement faire place à un contenu négatif, son contraire, à savoir l’usage de la personne,- car la personne est alors traitée comme un objet permettant de satisfaire l’instinct.5. Montrer le bien-fondé des normes introduites plus haut est une question distincte. Elle consiste à montrer les plans normatifs résultant de l’analyse de l’objet matériel. Le bien-fondé des normes est établi par référence à l’ordre de la nature et à la norme personnaliste. Une illustration en est fournie par la justification de la règle qui autorise le contrôle naturel des conceptions tout en rejetant les moyens anti-donceptionnels. 1. Les époux ont le devoir de se conduire selon la nature de l’instinct et sa finalité. L’emploi de moyens artificiels excluant la procréation est une violation de l’instinct tandis que la mise à profit des périodes d’infécondité chez la femme peut en être une utilisation rationnelle. 2. Se servir de la régularité de la nature c’est, dans les conditions convenables, s’affirmer comme sujet conscient; l’emploi de moyens artificiels, par contre, constitue une dégradation de sa propre personne. 3. L’emploi de moyens anti-conceptionnels artificiels exprime non l’amour mais l’usage de l’autre personne.6. L’éthique et la pédagogie sont liées dans la tradition de l’enseignement catholique. L’éducation sexuelle ne consiste pas seulement en la formation sexuologique mais encore en l’exercice de la maîtrise et de la sublimation des instincts.
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Issue: 2
Władysław Piwowarski
Władysław Piwowarski
Filozoficzne aspekty pluralizmu społecznego
Aspects Philosophiques du Pluralisme Social
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L’auteur, s’appuyant sur les prémisses de la philosophie sociale thomiste, analyse le problème du pluralisme dans la société. Il montre d’abord que les sociétés humaines sont différenciées non seulement quantitativement mais encore qualitativement puisqu’elles se constituent autour de valeurs sociales de contenu divers et d’extension plus ou moins grande. Ces sociétés possédant chacune des biens communs propres, ont droit de ce fait à l’existence et à un développement autonome. La différence des valeurs, sociales qu’elles représentent, divise les sociétés humaines en deux structures hiérarchiques: quantitative et qualitative. Enfin, toutes les sociétés humaines contribuent à l’unité de l’ordre social qui est le fruit de deux principes jouant dans la vie sociale, à savoir le principe du bien commun et celui de subsidiarité.
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Issue: 2
Łukasz Czuma
Łukasz Czuma
Cele wzrostu gospodarczego
The Aims of Economic Growth
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One of the substantial problems of growth are its aims. These can be divided into 5 groups according to what consideration — direct of indirect — is given to human needs. An appraisal can be made from the viewpoint of possibility their realisation and of human needs. 1. Aims exclusively economical: warranted growth (R. F. Harrod, D. Hamberg), maximalisation of production (O. Lange, M. Kalecki et al.). 2. Aims tying production with demographical requirements: growth of production per capita (W. tW. Rostow, Ch. P. Kindleberger and others), growth of consumption per capita (C. Clark), economic growth united with the increase of population and liquidation of unemployment (W. A. Lewis, R. Nurkse, E. D. Domar, R. F. Harrod, A. A. Kahn, J. Pajestka, et al.). 3 and 4. Political and military aims of growth are often tied in economic life. 5. There exists a numerous group of economists who tie economic and social aims of growth. These aims are: high mass consumption (Rostow), a collection of economic, social, demographical, cultural and technological aims such as: migration of a high proportion of people from agriculture to other professions (70—90%), liquidation of unemployment, increase per capita of capital, better housing, health service, transport and communication, overcome of analphabetism, suppression of children’s work, women’s worse status, etc. (B. Higgins, I. Adelman, H. Leibenstein et al.).In the analysis of the aims of economic growth we must take into consideration human needs, the laws of human nature and human aspirations. Economic growth must harmonize with other human aims and rights (economic welfare, right to life, to freedom etc.).
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Issue: 3
Michał Heller
Michał Heller
Czasoprzestrzenne kontinuum szczególnej teorii względności
Time-Space Continuum of the Special Theory of Relativity
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Some of the results of modem methodology of science have been applied to problems of time-space relativity so as to discover the dependences between the mathematical apparatus and the physical contents of the theory. 1. Time-space geometry. The paper discusses the basic ideas of the so-called „Erlangen programme” according to which a given geometry should be considered as the theory of invariants of a group of transformations. The transformations composing the so-called Lorentz group are a particular case of affine transformations, on the matrix of which the condition of pseudo- -orthogonality has been imposed. The theory of invariants respectively to the transformations of the Lorentz group is called pseudo-Euclidian geometry. 2. Time-space physics. If there exists a one-to-one correspondence between the elements s of ą physical manifold S and the systems m of n-numbers each, belonging to a set M of n-number systems of numbers, we say that the parametrization of an n-dimensional physical manifold has been performed. The set of equations (transformations) defining the passage from one parametrization to another may form a group of transformations. The theory of invariants in respect of the transformations of this group is a kind of geometry. In this way, the physical model (interpretation) of a given geometry is defined. The space as seen in classical mechanics is the model of the three-dimensional Euclidian space, while the space of events of the special theory of relativity is the model of the four-dimensional pseudo-Euclidian space. 3. Time-space philosophy. The so-called coordinative definitions do not define notions; they only attribute concrete physical reality to notions already defined, appearing in a given physical theory. The methods proposed by Einstein for the measure of time and the length of a body at rest and a body moving in relation to a given system of reference, as well as his definition of simultaneity of events postulate a number of coordinative definitions. It appears that 1. time measurement and the definition of the simultaneity of events distant from one another require antecedent space measurement and depend on them; 2. the measure of the length of a body moving in relation to a given system of reference depends in turn on the definition of simultaneity. For that reason, the space of events of the special theory of relativity is best parametrized through 4-number systems, three of these numbers define the position of the event in space, while the fourth „places” it in time. The continuous set of all possible values of the four coordinates constitutes the four-dimensional time-space continuum „subject” to pseudo-Euclidian geometry. Though the clearest geometrical picture of movement is obtained in the four dimensional time-space, yet the theory of relativity does not consider time and space as identical. Their distinctness is made apparent in 1. the difference of sign in the basic formula defining the length of the time-space interval, and 2. in a different physical definition of time and space by means of coordinative definitions.
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Issue: 3
Włodzimierz Sedlak
Włodzimierz Sedlak
Zrożnicowanie chemicznej treści Ziemi na strefy oraz zjawiska wulkanizmu
Zonal Differentiation of the Chemical Contents of the Earth and Volcanica Phenomena
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The drift of the electrons and ions leads to the deoxidation, desilification and dealkalization of the inner Earth. Ferrsmagnetics drift centre-wise. Consequently there arises a larger concentration of iron, first as peridotite, olivines, spinels, then in ferrooxides presenting various degrees of reduction, and at last, a layer of metal iron (fig. 1). Thus the outer core of the Earth is formed, enclosing primitive silicates (inner core). The formation of the layer of metal iron changes the conditions of differentiation in the inner core. Deoxidation, desilification and dealkalization come to an end; on the other hand, hydrogen diffuses through iron causing a gradual reduction of ferrooxides.The decomposition of conductors and semiconductors brought about in the Earth by tho radial drift of electrons and ions entails thermoelectric phenomena. As. a consequence, the Earth cools from the centre, while the outer coat undergoes warming (fig. 2). The author suggests a uniform division into zones and layers, taking into account seismic data as well as the chemical differentiation of the Earth (fig. 3). At the basis of the ultimate differentiation lie radially occurring processes : redox potential, electric and thermic gradient, O, Si, K, Na drift, converse drift of Fe, Ni, Co, and induced electromagnetic wave alternately enclosed in the spheric wave guide of the metal iron layer, then reflecting from the outer surface of the spheric wave guide into outer space.Geo-zones and layers form simultaneously. Consequently, the zones do not closely adhere to one another. The differentiation of the mechanical moments follows, characterized by the distribution of pressure (fig. 4). The common centre of gravity of the system Earth-Moon further complicates the mechanical conditions. A „gravitational wave” arises in the inner core (fig. 5). Ionized silicates of the inner core induce a magneto-hydro-dynamic (m-h-d) wave producing alternating magnetism in the iron layer and contributing to the formation of the geo-magnetic field.The author interprets earthquakes and volcanism as a local fusion of silicates on the principle of the magnetic lens. The accompanying longitudinal or transversal m-h-d wave transfers the fusion centres vertically or horizontally. The resorbed focuses cause a magmatic vacuum, the sinking of which induces earthquake. Clefts appear in the process preparing the way for volcanic eruption.
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Roczniki Filozoficzne:
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Issue: 3
Zygmunt Hajduk
Zygmunt Hajduk
Współczesne interpretacje mechaniki kwantowej
Contemporary Interpretation of the Quantum Mechanics
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Modern interpretation of the quantum mechanics follows two main lines: probabilistic and causal. The first approach is usually expressed in terms elaborated by the Copenhagen school. It has been given its most systematic formulation in Bohr’s principle of complementarity. Within the Copenhagen interpretation this principle leads to the so-called principle of strict observability which postulates that only such beings should be assumed existing as can be observed. From the philosophical viewpoint, the Copenhagen interpretation of complementarity is an idealism of the esse-percipi type.Various causal interpretations have been proposed by many authors as alternative to the probabilistic explanation. Their common denominator is the notion of physical reality, borrowed from classical physics. What we witness here is then the return to the idea of an objective physical world, the least elements of which exist irrespectively of whether they are object of observation or not.In the last part of the article an attempt is made to classify various interpretations of the same mathematical formulation of the quantum mechanics, i.e. to classify various sets of rules of physical interpretation of the essentially identical scheme in the quantum mechanics. In the process, the author reviews different interpretations, both probabilistic and causal, of some basic problems regarding the fundamental principles of the interpretation of the quantum mechanics.
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Issue: 3
Adam Dyczkowski
Adam Dyczkowski
Fizyka atomowa a wiedza ludzka
Fizyka atomowa a wiedza ludzka
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Issue: 3
Kazimierz Kłósak
Kazimierz Kłósak
Stosunek filozofii przyrody do metafizyki w ujęciu współczesnych neoscholastykow polskich
Rapport Entre Philosophie de la Nature et Métaphysique dans la Conception des Néo-Scolastiques Polonais Contemporains
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1. Les opinions avancées au cours des vingt dernières années par les néo-scolastiques polonais au sujet de la relation entre la philosophie de la nature ou cosmologie et la métaphysique forment plusieurs groupes.L’un d’eux, c’est le groupe d’auteurs tels que Jerzy Kalinowski et le P. Albert M. Krąpiee OP qui, d’une manière ou d’une autre, défendent la thèse de l’unité de la philosophie. La connaissance du domaine de la cosmologie néo-scolastique, réduite à l’extrême du reste, est incorporée par eux au tronc même de la philosophie, conçue unitairement, et confondue par eux avec la métaphysique.Quelques néo-scolastiques polonais, entre autres le P. Franciszek Kwiatkowski SJ, les Ab. Ab. Marian Kowalewski, Stanisław Mazierski et Stanisław Kamiński laissent entendre, explicitement ou implicitement, que la philosophie de la nature est de la métaphysique spéciale.Enfin, F Ab. Stanisław Adamczyk soutient que la connaissance cosmologique est une métaphysique appliquée.Pour approfondir le type épistémologique et méthodologique qu’est la cosmologie néo-scolastique convenablement conçue, on s’est adressé également, depuis la guerre, aux travaux de Jacques Maritain; ce dernier maintient la distinction spécifique entre la discipline en cause et la métaphysique (Ab. Kazimierz Kłósak).2. Quelle valeur présentent ces diverses positions? Kalinowski n’a pas été en mesure de prouver que la connaissance relevant de la cosmologie néo-scolastique appartient au tronc de la philosophie puisqu’il n’a pas su montrer effectivement la vérité de la thèse avancée par lui comme fondement de preuve, à savoir celle de l’unité de la philosophie-métaphysique. Il ne l’a pas démontré ne serait-ce que pour la raison que, même s’il était exact que l’objet formel de la métaphysique est l’être contingent en tant qu’être contingent comme il l’affirme, il n’en découlerait pas, pour autant, qu’une des fins de la métaphysique est l’interprétation parfaite de l’essence de l’être contingent comme tel, en montrant les causes matérielle et formelle. Ce qui justifie, en effet, l’attribution d’une composition hylomorphique ce n’est pas contingent comme tel mais bien le fait „philosophique” que l’essence d’un groupe d’êtres contingents, purement matériels ou à la fois matériels et spirituels, n’est pas simple. L’unité de la philosophie-métaphysique, conduisant à supprimer l’autonomie épistémologique et méthodologique de la philosophie de la nature, Kalinowski ne l’a pas prouvée pour cette autre raison non plus qu’il n’a montré la liaison organique entre les thèses philosophiques que dans un domaine très étroit, limité en effet à ces thèses seules dans le cadre desquelles, partant des êtres contingents, on parvient à l’idée d’existence de l’être nécessaire — Dieu.Des déclarations du P. Krąpiec on en a examiné deux: l’une exprimée dans l’ouvrage Realizm ludzkiego poznania (Réalisme de la connaissance humaine), Poznań 1959, p. 54, l’autre contenue dans la première partie, son oeuvre, du livre écrit en collaboration avec l’Ab. Kamiński, Z teorii i metodologii metafizyki (Théorie et méthodologie de la métaphysique), Lublin 1962, pp. 270—271.Le premier de ces textes pose que la connaissance dans la philosophie néo-scolastique de la nature a un caractère métaphysique, la cosmologie en effet fait partie intégrante de l’unique, au sens analogique, et indivisible science qu’est la métaphysique de sorte qu’une différenciation de la philosophie de la nature sur la base de son objet a un caractère secondaire et inessentiel, fondé qu’il est sur la mise en relief d’un état général des êtres. Cette conception n’est pas recevable car la mobilitas qui, n’étant aucunement un mode général d’être est l’unique perspective formelle que l’on puisse prendre en considération dans l’examen de la proposition ici analysée, ne justifie en aucune manière l’identification de la connaissance propre à la cosmologie avec la connaissance métaphysique. Il en est ainsi parce que les êtres soumis au mouvement au sens strict ne peuvent être, comme tels, objet d’étude métaphysique puisqu’ils ne sont« absolument pas pris en considération dans son objet formel qui est l’être en tant qu’être.Dans le second texte le P. Krąpiec, après avoir énuméré parmi les „éléments” composant l’être au plan métaphysique la matière première et la forme substantielle, pose la question si l’on ne peut formuler l’objection que l’analyse de ces deux „éléments” appartient à la philosophie de l’être matériel et non à celle de l’être en tant qu’être. Le P. Krąpiec répond qu’une telle objection serait sans objet car par -être en tant qu’être il faut entendre non une nature „détachée” mais bien „l’être en tant que possédant existence concrète” ou, plus précisément, les êtres matériels concrets, directement perceptibles.Cette forme d’argumentation non plus ne saurait nous convaincre. Si l’expression „être en tant qu’être” équivalait à l’expression „être en tant que doué d’existence concrète”, on devrait proscrire la première de ces expressions comme ne possédant le contenu différent de la deuxième. Or, dans une telle situation, on baserait la métaphysique, à prendre la chose strictement, non sur l’idée de l’être en tant qu’être mais sur l’idée de ce qui existe concrètement dans le domaine des êtres matériels.Ce qui a conduit le P. Krąpiec sur la voie d’une métaphysique du concret c’est d’abord sa façon d’entendre l’abstraction. Selon lui, elle „détache certaines parties du tout dans le but de mieux connaître ces parties ou même des éléments isolés quelconques”. Il est évident que l’abstraction ainsi conçue ne nous met pas en mesure de distinguer l’aspect d’être quelque chose d’existant, aspect qui peut constituer l’unique cor tenu propre de l’expression „être en tant qu’être”. Ce que cette expression désigne ne constitue pas en effet une partie qui se laisserait abstraire, détacher d’un tout car tout ce qui est, est être. L’aspect d’être quelque chose d’existant ne peut être isolé qu’au moyen de l’abstraction telle que l’a définie l’Ab. Louis de Raeymaeker dans sa Metaphysica generalis, Louvain 1935, vol. I, p 20, où l’on saisit l’entier objet de connaissance sous un aspect déterminé à l’exclusion de tous ses autres aspects, identiques au premier dans la réalité mais différents mentalement ou logiquement. A partir de cette définition nous pouvons en tout ce qui, d’une manière quelconque, est quelque chose et non néant, écarter toutes déterminations comme telles, caractéristiques à des objets concrets et des objets abstraits, pour nous arrêter uniquement à l’aspect le plus fondamental de ces objets, celui d’être quelque chose d’existant. Ce faisant, on n’écarte pas l’être quand on ne prend pas en considération les déterminations indiquées comme telles puisqu’on en tient précisément compte pour autant qu’elles sont être. Mais le P. Krąpiec, lui, ne connaît pas une telle voie menant à l’être en tant qu’être.Ce qui l’a de plus incliné à identifier l’être comme tel à „l'’être en tant qu’existant concrètement” c’est son interprétation personnelle des vues du P. L. B. Geiger OP sur le rôle de ce qu’on appelle séparation métaphysique au sens strict. Le professeur lublinien pense en effet qu’à la base de l’idée de l’être en tant qu’être apparaît la séparation mentionnée qui, distinguant à l’aide de jugements négatifs „prédicatifs” „l’idée-de l’être en tant qu’être de jugements existencieis donnés affirmant l’existence d’êtres, déterminés", „ne disjoint pas l’être en tant qu’être d’avec les êtres concrets".Avançant cette affirmation le P. Krąpiec oublie que si, selon le commentaire de St. Thomas au De Trinitate de Boèce, la séparation mentionnée doit s’exprimer en un véritable jugement négatif „prédicatif", elle ne peut se rapporter qu’ à ce qui est séparé de soi dans la réalité (in re, secundum re),alors que l’entité n’est pas séparée du concret des choses car tout ce qui les constitue est être. Ce n’est donc pas au moyen de l’abstraction strictement entendue, réalisée dans le cadre de jugements négatifs „prédicatifs" que nous pouvons isoler par la pensée l’être en tant qu’être. St. Thomas n’affirme nulle part dans le commentaire en question que la connaissance de l’être en tant qu’êtie se fait au moyen de l’abstraction au sens strict. Rien d’étonnant en cela puisqu’elle ne peut en fait établir que ce qu’exprime la proposition du P. Krąpiec que „être en tant qu’être, autrement dit l’être en tant qu’objet de la métaphysique n’est pas [...] l’être matériel en tant que tel — car seraient aiors exclus les êtres non matériels; ce n’est pas non plus l’être immatériel comme tel — car seraient alors exclus les êtres matériels; ce n’est pas la substance en tant que substance, ni l’accident en tant qu’accident; cet objet ne peut être le cheval en tant que cheval, ni l’homme en tant qu’homme, ni l’idée en tant qu’idée". (Teoria ana- logii bytu: Théorie de l’analogie de l’être, Lublin 1959, p. 138). Il est dommage que, formulant ee& justes remarques, le P. Krąpiec ne se soit pas aperçu que, quand nous établissons au moyen de la séparation au sens strict que „l’être [...] en tant qu’être n’est pas indissolublement lié à telle ou telle catégorie ou mode d’existence", nous sommes déjà en possession de l’idée de l’êtie en tant qu’être et ne faisons, que préciser davantage à quoi l’être en tant qu’être ne se réduit pas. Si le P. Krąpiec avait tenu compte de cette circonstance il n’aurait peut-être pas eu de sérieuses difficultés à admettre la thèse que s’il existe une voie pour arriver à la connaissance de l’être en tant qu’être, avant la détermination ultérieure de ce à quoi l’être ne se réduit pas, cette voie ne peut être que la séparation au sens large, en fait une espèce particulière d’abstraction grâce à laquelle dans l’idée, partant secundum primam operationem (inteile- ctus) potest separare [...] [aliqua] quae secundum rem separata non sunt. {In librum Boëtii de Trinitate expositio, cura et studio P. Fr. Mannis Calcaterra OP, lect. II, qu. I [VJ, p. 3, Opuscula théologien, vol. II, Taurini-Romae 1954, p. 371).Les néo-scolastiques polonais qui placent la philosophie de la nature au rang delà métaphysique spécial ne manifestent pas ces tendances réductionnistes que l’on note chez Kalinowski et chez le P. Krąpiec. C’est à n’en pas douter un élément positif. Pourtant faire de la cosmologie une métaphysique particulière peut facilement conduire à la perte de la perspective épistémologique propre, remplacée par le point de vue métaphysique (étude de l’être soumis au mouvement au sens strict sous l’angle de l’être) et la pousser à s’attacher à des thèses métaphysiques qui lui sont étrangères, celles notamment de la première cause efficiente et de la dernière cause finale du cosmos. Indépendamment de ce danger il faut encore remarquer que la philosophie de la nature dont la problématique se concentre traditionnellement autour de l’ens mobile ne saurait constituer aucune métaphysique spéciale: quand nous pen- soïis, en effet, à l’être en ta\nt qu’être, nous ne prenons en considération, ni directement ni indirectement, l’être soumis au mouvement physique.Les vues de l’Ab. Adamczyk, qui fait de la cosmologie une métaphysique appliquée, présentent le même danger presque que la position dont on vient de parler. Une fois de plus on risque d’introduire dans la philosophie de la nature des thèses métaphysiques et une perspective épistémologique métaphysique. Devons-nous donc, en présence de ce danger concevoir la philosophie de la nature comme de la métaphysique appliquée? Une telle nécessité ne s’imposerait que si l’on ne pouvait faire de la cosmologie autrement qu’en partant de la métaphysique. Or une telle construction „par le haut44 n’est nullement indispensable puisque l’on peut aussi bien la développer à partir „d’en bas", sans appel préalable à la métaphysique. A supposer même que l’on choisisse la voie „par en haut", légitime du reste, il faudra adapter strictement les formules métaphysiques à l’ordre physique, ce qui donnera en fin de compte non une métaphysique appliquée mais une authentique philosophie de la nature, celle-là même à laquelle on serait parvenu par „en bas".
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Issue: 3
Szczepan W. Ślaga
Szczepan W. Ślaga
Problema priczinnosti w sowremiennoj biologii
Problema priczinnosti w sowremiennoj biologii
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Roczniki Filozoficzne:
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Issue: 3
Mieczysław Lubański
Mieczysław Lubański
Zagadnienie indywiduów w fizyce współczesnej
Individuals in Contemporary Physics
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It is beyond doubt that the term „individual” belongs to the vocabulary of physics. Yet, it is not the physicist but the philosopher that defines the idea of individual. Hence the necessary confrontation between its philosophical content and the meaning it possesses in physics. This precisely the problem discussed in the article.The philosophical definition — St. Thomas’s — is given first. Next, various basic characteristics of both classical and quantum mechanics are discussed, followed by the presentation of the main problem itself. The author analyzes in turn the characteristics of classical mechanics: definability of the position of points in space through the Cartesian three-dimensional system, controlability of the identity of the physical body examined as well as possibility to create macroscopic models of real bodies. He remarks that the quantum theory rejects these properties.Such a state of the matter causes a „natural” concordance between the classical, physical idea of individual and its philosophical content, while, on the other hand it seems to preclude the notion of a „quantum” individual. Closer investigation, however, shows that the conclusions reached by the quantum mechanics do not oppose the problem of individual or question the scholastic definition, either. On the contrary, the quantum mechanics enables us to reach the right interpretation of the definition of the individual, namely that in the following definition of the individual: individuum est id quod est in se indivisum, ab aliis vero divisum, the words: ab aliis divisum, cannot be left out.The example above may also serve as a contribution to the discussion of the interesting problem of the interdependency of philosophy and specialized science.
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174.
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Roczniki Filozoficzne:
Volume >
13 >
Issue: 3
Henryk Nowik
Henryk Nowik
Teoria układow biologicznych
The Theory of Biological Systems
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The guiding idea of the theory of biological systems is that, at the present stage of the knowledge of life, a hierarchy of systems can be distinguished in the biosphere; thus, speaking of multicell alar bëings, the elementary system is represented by the cell, while the organism is a higher order system, and biocenosis the highest order.Each of the biological systems mentioned is characterized by a defined structure, a function and fen evolution of its own.Cells, organisms and bioceneses, despite some autonomy as regards structure, function and development, form a constitutional whole, the organism being the link on which the continuity of existence of both cells and biocenoses depends. On the other hand, the survival of the organism is conditioned by the cell, through food assimilation, and to the ecosystem, through food storage. The constitutional unity of biocenosis is further confirmed by the biological evolution which is precisely conditioned by hereditary changes occurring at the cell level, and by natural selection appearing at the ecosystem level.
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175.
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Roczniki Filozoficzne:
Volume >
13 >
Issue: 3
Zygmunt Hajduk
Zygmunt Hajduk
The Myth of Simplicity
The Myth of Simplicity
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176.
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Roczniki Filozoficzne:
Volume >
13 >
Issue: 4
Zenomena Płużek
Zenomena Płużek
Psychologia kliniczna
Psychologia kliniczna
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177.
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Roczniki Filozoficzne:
Volume >
13 >
Issue: 4
Maria Grzywak-Kaczyńska
Maria Grzywak-Kaczyńska
J. Piageta zarys teorii inteligencji
Piaget’s Interpretation of Intelligence
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Piaget explains intelligence from the biological and logical viewpoint. Seen biologically, intelligence is the best form of the adaptation of the 'organism to environment. This adaptation appears 1. as assimilation by the individual of surrounding reality by means of more and more evolving conceptual schemes, and2. as accommodation, i. e. modification and development of the latter under the influence of the reality apprehended.Piaget’s logical viewpoint on intelligence is revealed in his statement that the laws of logic reflect those of thought. He attempts,, therefore, to find out, in the developing mind of the child, higher and higher mental functions which achieve their most perfect form in logistics.According to Piaget, mental functions derive from actual motor activity of the child which gradually interiorizes into thinking or mental operations. Piaget develops a whole theory of individual or grouped mental operations in more and more elaborate and elastic schemes of operations. These intricate systems preserve inner equilibrium owing to the laws of logic which rule them. That is wThy, Piaget’s investigations aim primarily at discovering the logical laws governing our thought and reflecting the laws of the latter.
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178.
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Roczniki Filozoficzne:
Volume >
13 >
Issue: 4
Edmund Leszczuk
Edmund Leszczuk
Psychologia dziecka od uroczenia do wieku młodzieńczego pod redakcją Maurice Debesse’a
Psychologia dziecka od uroczenia do wieku młodzieńczego pod redakcją Maurice Debesse’a
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179.
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Roczniki Filozoficzne:
Volume >
13 >
Issue: 4
Edmund Leszczuk
Edmund Leszczuk
Rozwoj i wychowanie małego dziecka
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180.
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Roczniki Filozoficzne:
Volume >
13 >
Issue: 4
Stefan Kunowski
Stefan Kunowski
Współczesne prądy i kierunki w psychologii rozwojowej oraz pedagogicznej
Trends in Contemporary Developmental and Educational Psychology
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The starting point in research is always a problem leading to cognitive operations. These operations are: reflection on the problems involved, choice of a working conception, method and way of elaboration, philosophical interpretation of the results. Hence the various trends in science should be divided according toa) problems, b) conception of work, c) method, d) type of elaboration (nomothetic, typological, analytic, etc.) and e) philosophy (idealistic or materialistic interpretation etc.). In developmental psychology conceptional trends appeared first, they differed as to the factors of child’s development (nativism, empirism, con- vergism, multi-or three-factor theories of mental development). Modal trends came next; use of a) longitudinal sections to represent quantitative differences in functional development (Thorndike, Meumann, Binet, Claparède) or qualitative differences in the development of such phenomena as game (Groos, K. Biihler, Stern, Koffka), b) cross sections to characterize developmental stages (Piaget, Kroh, Turmlirz, Spranger) or integral approach (Steiner, Ch. Biihler). Methodical trends joined in, such as Piaget’s clinical method, Biihlerism using statistics, psychometry using tests, structuralism expressing psychic layers in tables. Psychoanalysis, Gestalt psychology and Pavlovism bring in philosophical trends. In educational psychology, problems and conceptions remain the main concern, while methods and modes play only a second-rank part. Behavioral psychology differs from learning psychology as to the problems taken into account. Conceptional trends derive either from general psychology (ecologism, biologism, neurologism, psychologism) or from pedagogics (progressivism, esentialism, reconstructivism, perennialism) or even from philosophical systems which interpret mental integration in terms of Pavlovian cortical synthesis (materialism), Freud’s sublimation (naturalism), idealism or spirituality of a free and rational soul (Christian realism). The knowledge of the trends existing in developmental and educational psychology facilitates a better preparation of the students to teaching profession.
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