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21. Zeitschrift für Sozialforschung: Volume > 3 > Issue: 2
Herbert Marcuse Der Kampf gegen den Liberalismus in der totalitären Staatsauffassung
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L’auteur cherche, au moyen d’une analyse de la théorie totalitaire de l’État et de la société, à décrire les fonctions idéologiques de cette conception. Après avoir esquissé les différentes sources de cette théorie et le développement économique qui a précédé l’état autoritaire total qu’elle préconise, il expose ses principaux éléments : l’universalisme, l’organicisme, le „réalisme héroïque44 et l’existencialisme politique (Carl Schmitt). Cette théorie combat le libéralisme comme son grand adversaire. On voit toutefois nettement que son anti-libéralisme cache sa position effective dans la situation actuelle : les bases économiques du libéralisme subsistent comme telles et ne sont qu’adaptées aux nécessités nouvelles de la société monopolo- capitaliste ; l’état autoritaire total organise la société sans modifier sa base d’une manière décisive ; il n’est qu’une auto-transformation de l’état libéral. La théorie de l’état autoritaire total n’est toutefois pas uniquement le résultat d’une manoeuvre idéologique. Par l’état autoritaire et par les pensées qu’il suscite dans un but propagandiste, se développent des forces qui dépassent ses propres formes politiques et tendent vers un autre état de choses.The author attempts by means of an interpretation of the historical and social theory of the totalitarian state to demonstrate its social functions. After sketching the various sources of the new world-outlook and of the economic developments preceding the totalitarian state, the author presents the main points of his analysis : popular universalism, irrational orga- nicism, „heroic realism44 and political existencialism (Carl Schmitt). Liberalism is the great antagonist of this political and social theory. It is clear, however, that the anti-liberalism of the latter conceals the actual attitude in the present situation ; the economic foundations of liberalism remain as they were and are merely adapted to the changed needs of the monopolistic capitalistic society. The totalitarian state organizes society without any real change in its basis ; it is only a self-transformation of the libera- listic state. The totalitarian state is however not merely an ideological adaptation. The dialectics of an historical process emerge within it, and unchain forces which point to something beyond the political forms by which the totalitarian state stabilises social conditions.
22. Zeitschrift für Sozialforschung: Volume > 3 > Issue: 2
Erich Fromm Die sozialpsychologische Bedeutung der Mutterrechtstheorie
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Cet article étudie surtout les raisons de Faccueil favorable réservé à la théorie du droit maternel de Bachofen par des milieux de tendances ans4’: divergentes que le socialisme et le néoromantisme. Il montre qu'il y a chez Bachofen des tendances correspondant d'une part à la philosophie romantique et d'autre part à la critique de la société patricentrique. L'une ou l'autre de ces tendances se trouve être à la base des sympathies exprimées pour la théorie de Bachofen, selon l'orientation spirituelle ou politique de son public. Au delà de cette question, l'auteur cherche à démontrer que la connaissance du „complexe matricentrique“, fondée sur l'étude des civilisations matriarcales, enrichit la doctrine des motifs psychiques qui sont à la base de la société moderne.This paper concerns itself mainly with the reason why Bachofen's mother-right theory met with so positive a reception by two such opposed circles as the Socialists and the New Romantics. It shows that in Bachofen there were present tendencies of romantic philosophy as well as statements leading to a criticism of the patricentric society — and that according to one's spiritual and political affiliations this or that aspect of Bachofen was made the basis for sympathy with the theory. It is also shown that the extensive knowledge of ,,matricentric complexes“ obtained from study of matriarchal cultures, afford fruitful possibilities for the understanding of the psychological impulses lying at the root of modern society.
23. Zeitschrift für Sozialforschung: Volume > 3 > Issue: 2
Kurt Mandelbaum, Gerhard Meyer Zur Theorie der Planwirtschaft
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Cet article débute par quelques brèves considérations sur la notion même de l'économie dirigée et sur les limitations inévitables d'une économie dirigée du type capitaliste. Les auteurs cherchent ensuite à démontrer que dans les conditions actuelles une économie dirigée socialiste est parfaitement possible au point de vue économique. Ils étudient les principaux types d'essais de solutions, différenciant entre les deux types fondamentaux („Verwaltungssozialismus“ et „Marktsozialismus“) ainsi que pour chaque type entre les formes pures et les formes modifiées. Il n'y a pas d'opposition irréductible entre ces deux types ; T article montre au contraire F existence de relations entre eux. Dans une exposition objective des problèmes essentiels, il examine en détail la question de savoir si et comment on peut établir des calculs économiques dans les différentes conditions et assurer un développement sans crises deFéconomie. L’analyse est complétée par des recherches sur la productivité d’une économie dirigée socialiste et sur les principes de l’intégration de l’individu, en tant que consommateur et bénéficiaire de revenus, dans l’économie planée. Il résulte de l’étude que les objections de principe soulevées par la critique libérale ne se justifient aucunement. Les différences existant entre les divers types sont purement de nature „technique“, et les véritables oppositions dans la théorie du socialisme ne résident pas du tout dans le mode d’organisation de l’économie dirigée, mais dans les conditions sociologiques et politiques préalables. Pour terminer, les auteurs critiquent sévèrement l’introduction dans le socialisme d’un „secteur d’économie privée“.After a short exposition of the concept of economic planning, and of the definite limits to capitalist planning, it is shown how on the basis of present-day suppositions, socialist planning is economically possible. A typology of the most important solutions offered distinguishes between „administrative“ and „market“ socialism, and between the pure and modified forms in both types. Between these two main types there does not exist an opposition that cannot be bridged — indeed passages of contact run from one to the other. A positive analysis of the main problems offered in reply to a criticism treats in detail of the problem of whether and how under several suppositions we can economically calcutate and ensure a planned economic society free from crises. There then follow investigations into the productivity of a socialistically planned society, and into the principles governing individuals as consumers and income receivers in the totality of economic life. It is seen that the basic objections raised by liberal criticism do not meet the case. The differences between the types are only of a technical nature. The essential antitheses in the theory of socialism is not to be sought in the kind of organization of the planned economy, but in fundamental sociopolitical suppositions. Finally concessions towards a private economy section under socialism receive a thorough criticism.
24. Zeitschrift für Sozialforschung: Volume > 3 > Issue: 3
Leo Löwenthal Die Auffassung Dostojewskis im Vorkriegsdeutschland
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Le travail s'efforce de dégager la signification sociale de la diffusion de Dostojewski. Cette réception s'accomplit en première ligne dans la petite et dans la moyenne bourgeoisie et exerce une fonction idéologique déterminée dans ces couches de la population. La situation relativement sans espoir de ces classes coincées entre les groupes sociaux véritablement influents et le prolétariat est transfigurée dans l'oeuvre de Dostojewski. Celle-ci est comprise comme une idéalisation et une interprétation pleine de signification de l'existence même de ces classes. Le mythe qui sortait comme une vision des romans de Dostojewski prend aux yeux de cette bourgeoisie les formes les plus diverses, depuis l'hymne nationaliste jusqu'à la divinisation la plus universelle du monde. Le fait de pénétrer profondément dans l'univers de Dostojewski contribue par suite d'une manière particulière à apaiser l'inquiétude de ceux qui sont placés dans ces situations sociales. L'effort des critiques pour interpréter les figures de Dostojewski dans le sens d'une réconciliation de toutes les contradictions a un caractère idéologique et spécifique. L'article met finalement en lumière les facteurs de psychologie sociale qui ont rendu possible la fonction sociale des oeuvres de Dostojewski en Allemagne.The article attempts to bring out the social significance of the widespread reception given to Dostoevski's writings. They took hold especially among the lower strata of the middle classes, serving witnin them a certain ideological function. It was this group in society, cramped between the powerful upper class and the proletariat, with relatively no prospects for the future, that Dostoevski glorified : he idealized them and gave meaning to their existence in his works.The vision projected in Dostoevski's novels takes on the most different forms in the eyes of these groups, — from a nationalistic paeon to a general deification of the world. Submerging themselves in the world of Dostoevski gave them a certain feeling of reassurance. There was a specific ideological trend in the attempt of critics to interpret Dostoevski's characters as a merging of all differences and contradictions. Furthermore, the article points out the social-psychological factors which made it possible for Dostoevski's works to serve a social function in Germany.
25. Zeitschrift für Sozialforschung: Volume > 3 > Issue: 3
Max Horkheimer Zu Bergsons Metaphysik der Zeit
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Bergson develops, along with his metaphysic, a positivist theory of science. That both are strongly interrelated in his works is a demonstration of their close relationship, which also is characteristic of the present philosophical situation. Bergson has in general accentuated those problems of methodology and matter that had been neglected by contemporary science. He has contributed in an important way to the development of psychology and biology, and his central theme, — the problem of time in its reality — is a focal category of every theory of history. Bergson has paid special attention to the difference between time that is lived and that abstract time that dominates in the natural sciences. Frequently his discussions approximate a dialectic approach. H. stresses these tendencies in his discussion of the new book. The subordination of Bergson’s thought to his metaphysical ends, however, has interfered with those parts of his works that might have otherwise borne fruit. Instead of using his psychological analyses to penetrate more clearly into historical relationships, he uses them as supports for his vision of „creative development”. The contradiction that pervades Bergson’s entire philosophy manifests itself in the unhistorical character of this thought and the attempt to define the function of time in its theoretical implications. H. demonstrates that Bergson is led to negate time because he elevates the concept to a metaphysical principle. Bergson développe en même temps que sa métaphysique une théorie positiviste de la science. Dans la mesure où ces deux aspects de son oeuvre sont manifestement en relation étroite, ils s’appuient et se conditionnent. Ce n’est pas seulement par là que l’oeuvre de Bergson est caractéristique pour la situation actuelle du mouvement des idées. La philosophie de Bergson a rempli dans une mesure particulièrement grande la tâche qui consistait à faire progresser de manière indépendante des problèmes méthodologiques et matériels que le travail scientifique contemporain négligeait. Psychologie et biologie lui doivent d’importantes contributions et se sont engagées en partie sous son influence dans des voies nouvelles. Son thème fondamental : le temps réel est une catégorie centrale de toute théorie de l'histoire, bien plus encore de toute pensée théorique qui cherche à embrasser l’ensemble. Bergson a distingué le temps vécu du temps abstrait des sciences de la nature et il en a fait l’objet de ses recherches personnelles. Souvent ainsi il a été conduit jusqu’au seuil de la dialectique. A l’occasion de son nouveau livre, H. met en lumière quelques-uns des passages où pointe la dialectique. La subordination de la pensée bergsonienne à une intention métaphysique ultime a cependant porté grand préjudice aux parties fécondes de son oeuvre. Au lieu de mettre ses analyses psychologiques au service d’une connaissance de l’ensemble historique différenciée et toujours consciente de ses propres hypothèses, ces analyses psychologiques chez Bergson lui-même ne sont destinées qu’à introduire et assurer son mythe de „L’Évolution créatrice“. La contradiction qui traverse toute la philosophie de Bergson réside dans l’opposition de sa pensée princi-piellement non historique et de l’effort pour saisir le rôle du temps. H. montre que Bergson doit nier le temps lorsqu’il l’érige en principe métaphysique
26. Zeitschrift für Sozialforschung: Volume > 3 > Issue: 3
C. Bouglé La sociologie économique en France
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Die Arbeit untersucht, wieweit soziologische Fragestellungen in die gegenwärtige französische Nationalökonomie eingegangen sind. B. unterscheidet drei Formen nationalökonomischer Systembildung : die liberale, die nationale und die soziale Ökonomik. Die klassische liberale Ökonomie hat sich in der jüngsten Gegenwart zur mathematischen Ökonomie entwik- kelt. Beide sind aber vom soziologischen Gesichtspunkt aus unzulänglich, da sie von der Fiktion des homo oeconomicus ausgehen und die gegebene gesellschaftliche Struktur, ja die gesamte geschichtliche Bewegung bei ihrem Kalkül vernachlässigen. Im Gegensatz zu dieser reinen Ökonomie setzt sich immer stärker ein ökonomisches Denken durch, das den sozialen Fakten wirklich Rechnung trägt. In einer grossen Auseinandersetzung mit den Anschauungen von Simiand und Halbwachs weist B. nach, wie beide Wissenschaften, die Nationalökonomie ebenso wie die Soziologie? zu gewinnen haben, wenn die ökonomische Wissenschaft bei ihren Untersuchungen die entscheidenden gesellschaftlichen Daten, die sozialen Gruppen, ihre Bedürfnisse, ihre Dynamik einzusetzen weiss.This article examines the extent to which sociological problems have entered into present French political economy. According to B., three different types of systems of political economy have been developed — liberal, national and social economics. Very recently, classical liberal economics have evolved into mathematical economics. Both, however, are insufficient from a sociological viewpoint, in that they start from the fiction of the ,,homo oeconomicus“ and neglect the given social structure and even the entire historical movement. In contrast to this type of pure economics, economic thinking that actually takes into account the social factors is constantly gaining ground. In a detailed analysis of the opinions of Simiand and Halbwachs, B. proves that both sciences — political economy as well as sociology — would only gain if the science of economics would embody in its studies the basic social facts — the social groups, their needs and their dynamics.
27. Zeitschrift für Sozialforschung: Volume > 3 > Issue: 3
Paul Honigsheim Taine, Bergson et Nietzsche dans la nouvelle littérature française
28. Zeitschrift für Sozialforschung: Volume > 4 > Issue: 1
Max Horkheimer Bemerkungen zur philosophischen Anthropologie
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These critical remarks attempt to point out the role which modern philosophical anthropology can play in historical theories of the present day. In order to grasp correctly the historical tendencies of the present period, it is necessary to take into account the special characteristics of modern man. Modern philosophical anthropology is criticized by H. because it attempts to picture man in his fundamental essence as a permanent and unchangeable entity, instead of studying him from the viewpoint of a theory of historical change. Today it is necessary to emphasize the difference in human qualities between different social groups and to understand the interconnection between the changes of human types and the whole social development. But philosophical anthropology attempts to consider the essence of man as permanent and independent of historical change, and thus to impart meaning to individual and social life. In this way it proves its relationship to metaphysics and religion. In contradiction to this, H. indicates the results that might be achieved on the basis of an historical approach. He shows how the attitude of modern man towards contracts has changed in the last decades ; how the principle of equality has taken on an entirely different meaning ; how the human qualities of sympathy and understanding change their essence and their functions and are being transferred from one social group to another.Pour saisir exactement les tendances historiques de l'époque actuelle, il est nécessaire de tenir compte aussi du caractère propre et des transformations des hommes d'aujourd'hui. L'anthropologie philosophique moderne est critiquée par H. parce qu'elle cherche à dessiner une image éternelle de l'homme, alors que les études anthropologiques devraient être pénétrées d'esprit historique. Alors qu’il importe aujourd’hui de dégager les différences des qualités humaines dans les divers groupes sociaux, de comprendre le lien des transformations des types humains et de l’évolution de la société dans son ensemble, l’anthropologie philosophique veut fixer une fois pour toutes l'essence de l’homme et donner par là un sens à l’existence individuelle et sociale. Elle montre ainsi qu’elle est solidaire de la métaphysique et de la religion. H. oppose à cette méthode une recherche anthropologique qui serait orientée aux problèmes historiques, et il donne quelques indications sur cette anthropologie. J1 montre comment l’attitude de l’homme actuel à l’égard des engagements et des traités s’est transformée dans les dernières dizaines d’années, comment la categorie d'égalité comme détermination des hommes prend des significations toutes différentes, comment les qualités humaines de compréhension et de sympathie changent de nature et de fonction, passent d’un groupe social à un autre.
29. Zeitschrift für Sozialforschung: Volume > 4 > Issue: 1
K. A. Wittfogel The Foundations and Stages of Chinese Economic History
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Der vorliegende Aufsatz stellt einleitend fest, dass nur eine an materiellen Gesichtspunkten orientierte Betrachtungsweise im Stande ist, die Frage des Wertes der chinesischen Geschichtsquellen zu beantworten, an der eine rein philologische Methodologie notwendigerweise scheitern musste. Sachliche, nicht formelle Probleme haben im Mittelpunkte einer wirklich wissenschaftlichen Analyse der chinesischen Wirtschafts- und Sozialgeschichte zu stehen.Gab es ursprünglich in China eine kollektive Agrarordnung, und falls ja, wie war sie beschaffen ? Welche Ursachen hatten Beginn, Blüte und Verfall dieser Agrarkommune ? Welche Ursachen hatte der Verfall der auf ihrer Grundlage errichteten Feudalordnung ? Welches waren Charakter und Bewegungsgesetz des aus Chinas Feudalismus hervorwachsenden Produktionssystems ? Welches war das Prinzip seiner Krisen und seines fehlerhaften Kreislaufs ?W. s Aufsatz sucht, gestützt auf die These, dass Chinas nachfeudale Gesellschaft eine spezifische Schattierung einer allgemeineren ,orientalisch’ — bürokratischen Sozialordnung gewesen sei, einen Teil dieser Fragen zu beantworten und für die übrigen zu umreissen, in welcher Richtung ihre wissenschaftliche Beantwortung erfolgen muss. Der abschliessende Vergleich mit der durchaus andersartigen sozial ökonomischen Entwicklung Japans zeigt die Bedeutung einer wirtschaftsgeschichtlichen Analyse Chinas auch für ein wissenschaftliches Verständnis der gegenwärtigen gesellschaftlichen Erscheinungen des Fernen Ostens.L’article précédent commence par poser que seule une méthode orientée à des points de vue matériels est en état de donner une réponse à la question de la valeur des sources de l’histoire chinoise, tandis qu’une méthode qui tendrait à la pure philologie échouerait nécessairement. Ce sont des problèmes de faits et non des problèmes formels qui doivent être au centre d’une analyse véritablement scientifique de l’histoire économique et sociale de la Chine.A-t-il existé primitivement en Chine une organisation agraire collective et dans le cas où il faudrait répondre par l’affirmative, quelle était cette organisation ? Quelles furent les causes du début, de l’épanouissement, et de la décadence de ces communautés agraires ? Quelles furent les causes de la décadence de l’ordre féodal fondé sur ces communautés ? Quels furent le caractère et la loi d’évolution du système de production sorti de la féodalité chinoise ? Quel fut le principe des crises et du cycle défectueux de ce système ?L’article de W. s’appuie sur la thèse selon laquelle la société post-féodale chinoise était un aspect particulier de l’ordre social général qu’on appelle bureaucratie „orientale“, et cherche ainsi à donner partiellement réponse aux questions précédentes, et pour le reste à déterminer dans quelles directions une réponse scientifique doit survenir. La comparaison finale entre l’évolution économique et sociale chinoise et l’évolution toute différente du Japon montre la signification qu’une analyse d’histoire économique de la vieille Chine présente aussi pour une compréhension scientifique des phénomènes sociaux actuels en Extrême-Orient.
30. Zeitschrift für Sozialforschung: Volume > 4 > Issue: 1
Charles A. Beard The Social Sciences in the United States
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Der Verfasser bemerkt, dass die Geisteswissenschaften in U. S. A. im Unterschied zu Europa fast ausschliesslich in d*nn offiziellen Rahmen der Universitäten betrieben werden. Sie standen nicht im Mittelpunkt des allgemeinen Interesses und genossen keine starke materielle Unterstützung. Die Sozialforschung hat sich ausserordentlich spezialisiert, und obwohl, namentlich durch den Einfluss der deutschen Soziologie, ein gewisses Interesse an Synthesen und Zusammenfassungen besteht, sind dennoch die amerikanischen Sozialwissenschaften ständig davon bedroht, sich mit einer blossen Anhäufung von grossem empirischem Material zu begnügen. Es ist geradezu ihre Schicksalsfrage, ob es ihnen gelingt, die ausgedehnten materialreichen Einzeluntersuchungen zu einer wirklichen gesellschaftlichen Theorie zu organisieren.L’auteur remarque que, aux États-Unis, à la différence de ce qui se passe en Europe, les sciences morales sont cultivées presque exclusivement dans le cadre officiel des universités. Elles n’étaient pas pour le public un objet d’intérêt central et ne recevaient pas de grands soutiens matériels. La recherche sociale s’est extraordinairement spécialisée, et encore que, en particulier sous l’influence de la sociologie allemande, il existe un certain intérêt pour les synthèses et les ensembles, les sciences sociales américaines restent cependant toujours menacées de se contenter d’une simple accumulation d’un matériel empirique considérable. C’est là véritablement pour elles la question décisive : réussiront-elles à organiser les recherches de détail étendues, riches de faits, en une véritable théorie de la société ?
31. Zeitschrift für Sozialforschung: Volume > 4 > Issue: 1
Ferdinand Tönnies Das Recht auf Arbeit
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Discussing the new book of Bosse, the author studies the significance and foundation of the so-called „right to work“. In contradiction to Bosse's ideas, the significance of the „right to work“ seems to the author to be essentially a matter of social legislation, and he thinks that the first step in its realization would have to be a further development of the system of social insurance. According to T., the „right to work“ is one of the most advanced ideas in social legislation, an idea that was brushed aside immediately after the counter-currents of today asserted themselves.Dans une discussion du nouveau livre de Bosse, Tauteur recherche la signification et le fondement de ce que Ton appelle „le droit au travail“. En opposition avec Bosse, il lui semble que le contenu du droit au travail est essentiellement un problème de politique sociale et un plus grand développement du système d’assurances est à ses yeux le meilleur moyen d’aborder ce problème. Tönnies tient le droit au travail pour un des postes les plus avancés d’une politique sociale progressive, poste qui a été emporté tout d’abord par le courant contraire qui domine actuellement.
32. Zeitschrift für Sozialforschung: Volume > 4 > Issue: 1
Kurt Mandelbaum Neue Literatur zur Planwirtschaft
33. Zeitschrift für Sozialforschung: Volume > 4 > Issue: 2
Henryk Grossmann Die gesellschaftlichen Grundlagen der mechanistischen Philosophie und die Manufaktur
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Le livre de Borkenau, „Der Übergang vom feudalen zum bürgerlichen Weltbild“ développe une nouvelle théorie de la naissance de la pensée moderne. Il s’attache à rechercher l’origine, moins de telles ou telles idées particulières que des concepts fondamentaux et des méthodes de penser de l'époque moderne. Borkenau considère avant tout la représentation mécaniste du monde telle qu'elle a été fondée dans la philosophie de Descartes et de ses successeurs comme décisive pour la pensée moderne et il élucide ses conditions sociologiques.L'étude de Grossmann part du livre de Borkenau qu'il soumet à la critique et il essaye d'indiquer de manière indépendante une meilleure voie qui mène à la compréhension de la formation de la pensée bourgeoise. Ses arguments se rapportent avant tout à deux groupes de problèmes. D'après Borkenau, c'est au début du xvne siècle que la conception mécaniste du monde l'a emporté sur la philosophie qualitative qui régnait auparavant. Cette interprétation est jugée par Grossmann comme une méconnaissance de l'histoire réelle des idées et des faits. L'origine des questions fondamentales de la mécanique doit être cherchée à la Renaissance et Léonard de Vinci est un de ses créateurs. Ces théories nouvelles, dégagées en grande partie de l'étude des machines de son temps, se sont développées par différentes voies jusqu'à Galilée et Descartes, dont les doctrines ne marquent donc pas le début de la pensée mécaniste.L'autre critique fondamentale est étroitement liée à celle-ci. Elle concerne l'explication que donne Borkenau de la représentation mécaniste. Si celle- ci a pris naissance au xvne siècle, la condition essentielle de cette réalisation doit donc s’être produite à peu près à cette époque. D'après Borkenau cette condition serait la diffusion des manufactures. Avec la division de l'activité artisane en activités uniformes non qualifiées à l'intérieur de la manufacture, serait né le concept d'un travail social abstrait. La décomposition du processus de travail en mouvements simples dans la manufacture aurait rendu comparables les heures de travail. Le calcul avec du travail abstrait constituerait la base de la représentation mécaniste du monde. Grossmann montre en s'appuyant sur Marx que le plus souvent il ne saurait être question de division de travail dans les manufactures, mais que, en règle générale, des artisans qualifiés travaillaient réunis dans un même local. Ce n’est pas le calcul avec les heures de travail, mais l'évolution du machinisme qui aurait été la cause immédiate de la mécanique scientifique. Cette genèse remonte sans doute à la Renaissance et a très peu à faire avec les manufactures qui ont été finalement refoulées par l'industrie des machines.Alors que Borkenau, lorsqu'il vient à parler du conditionnement social des philosophes et des savants, remonte surtout aux batailles des partis politiques, Grossmann ne voit dans les partis qu’un facteur de l'ensemble de la situation complexe, à partir de laquelle s'explique le mouvement des idées modernes. Une théorie suffisante de l'évolution de la pensée moderne implique qu'on tienne compte de la totalité des forces sociales.Franz Borkenau's book „The Transition from Feudal to Modern Thought“ („Der Übergang vom feudalen zum bürgerlichen Weltbild“), serves as background for Grossmann's study. The objective of this book was to trace the sociological origins of the mechanistic categories of modern thought as developed in the philosophy of Descartes and his successors. In the beginning of the 17th century, according to Borkenau, mechanistic thinking triumphed over mediaeval philosophy which emphasized qualitative, not quantitative considerations. This transition from mediaeval and feudal methods of thought to modern principles is the general theme of Borkenau's book, and is traced to the social changes of this time. According to this work, the essential economic change that marked the transition from mediaeval to modern times was the destruction of the handicraft system and the organization of labor under one roof and under one management. The roots of the change in thought are to be sought here. With the dismemberment of the handicraft system and the division of labor into relatively unskilled, uniform, and therefore comparable activities, the conception of abstract homogeneous social labor arises. The division of the labor process into simple, repeated movements permits a comparison of hours of labor. Calculation with such abstract social unities, according to Borkenau, was the source from which modern mechanistic thinking in general derived its origin.Grossmann, although he considers Borkenau’s work a valuable and important contribution, does not believe that the author has achieved his purpose. First of all, he contends that the period that Borkenau describes as the period of the triumph of modern thought over mediaeval should not be placed at the beginning of the 17th century, but in the Renaissance, and that not Descartes and Hobbes but Leonardo da Vinci was the initiator of modern thought. Leonardo's theories, evolved from a study of machines, were the source of the mechanistic categories that culminated in modern thought.If Borkenau’s conception as to the historical origin of these categories is incorrect in regard to time, Grossman claims it follows that it is incorrect also in regard to the social sources to which it is ascribed. In the beginning, the factory system did not involve a division of labor into comparable homogeneous processes, but in general only united skilled handicraftsmen under one roof. The development of machinery, not the calculation with abstract hours of labor, is the immediate source of modern scientific mechanics. This goes back to the Renaissance and has relatively little to do with the original factory system that was finally superseded by the Industrial Revolution.While Borkenau, in tracing the social background of the thought of the period, relies chiefly on the conflicts and strife of political parties, Grossmann regards this as one element only in the formation of the general social situation, which in its entirety and in the interaction of its elements explains the development of modern thought.
34. Zeitschrift für Sozialforschung: Volume > 4 > Issue: 2
Harold D. Lasswell Collective Autism as a Consequence of Culture Contact: Notes on Religious Training and the Peyote Cult at Taos
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Der Aufsatz behandelt das Problem der sozialpsychologischen Folgen, wenn der Zusammenstoss zweier Kulturen eine Verarmung der einen Kultur mit sich bringt. Die nordamerikanischen Indianer bieten ein gutes Beispiel zum Studium dieses Problems und unter ihnen besonders die Taosin- dianer, die trotz der Berührung mit fremden Kulturen verhältnismässig wenig Mischehen auf weisen. Der Verfasser sieht als die Hauptmöglichkeiten der Reaktion auf eine kulturelle Verarmung an : neue Objektbeziehungen, Anpassung des Denkens, autistische und körperliche Reaktionen. Der Peyote-Kult der ungefähr 1909-10 in Taos eingeführt wurde, wird als eine typisch autistische Reaktion aufgefasst und erklärt. Während im allgemeinen die Kultur der Pueblo-Indianer auf Mässigung und Sachlichkeit aufgebaut ist, ruft der berauschende Genuss des mexikanischen Kaktus, der im Mittelpunkt des Peyote-Kults steht, Visionen hervor, die einen Widerspruch zur traditionellen psychischen Haltung der Pueblo-Indianer bilden. Verfasser schildert die wichtigsten Züge der Glan-Organisation und der religiösen Erziehung, wie sie sich aus seinen Erfahrungen und Beobachtungen in Taos ergeben haben. Die individualistischen Strebungen werden in der Pueblo-Erziehung unterdrückt, beziehungsweise auf die Gemeinschaft projiziert. Der Zusammenstoss mit individualistischen Kulturen, wie die der Nomaden-Indianer, der Mexikaner und Amerikaner, bedeutet deshalb eine schwer zu bewältigende Aufgabe für die Mitglieder des Pueblo. Der Peyote-Kult mildert den intensiven Kollektivismus der Pueblo-Kultur und erleichtert damit dem Individuum die Auseinandersetzung mit den fremden Kulturen. Er kann diese Aufgabe besonders gut erfüllen, weil er als indianische Religion gilt und so keinen Widerspruch mit indianischen Gebräuchen darstellt. Der Verfasser kommt zu dem Schluss, dass in einer Situation, in der eine apollinisch-kollektivistische Kultur auf eine dionysisch-individualistische auftrifft und durch sie eingeschränkt wird, die erstere durch eine Verstärkung des kollektiven Autismus reagiert. L’article étudie le problème des conséquences psychologiques et sociales du choc de deux cultures, lorsque ce choc amène un appauvrissement de l’une d’elles. Les Indiens de l’Amérique du nord offrent un exemple favorable à l’étude de ce problème et, parmi eux particulièrement les Indiens du Taos qui, en dépit du contact avec les cultures étrangères, ont peu connu de mariages „mixtes“. L’auteur considère comme principales réactions possibles à un appauvrissement culturel les réactions suivantes : nouveaux rapports d’objets, adaptation de la pensée, réaction autistique et corporelle. Le culte du peyote qui a été introduit dans le Taos vers 1909-10 est conçu et expliqué comme une réaction typiquement autistique. Alors que, en général, la culture des Indiens pueblos est fondée sur la mesure et l’objectivité, dans le culte du peyote on utilise avant tout le cactus mexicain qui enivre et amène des visions qui sont en opposition avec l’attitude psychique traditionnelle des Indiens pueblos. L’auteur décrit les traits les plus importants de l’organisation de clans et de l’éducation religieuse telles qu’elles lui sont apparues au cours de ses expériences et observations dans le Taos. Les tendances individualistes sont réprimées dans l’éducation pueblo ou projetées sur la communauté. Aussi le choc avec une culture individualiste comme celle des Indiens nomades, des Mexicains et des Américains, impose au membre de la communauté pueblo une tâche difficile à accomplir. Le culte du peyote facilite à l’individu une explication avec les cultures étrangères. Il joue ce rôle tout particulièrement parce qu’il passe pour une religion indienne et ne présente pas de contradiction avec les coutumes indiennes. L’auteur arrive à la conclusion que, dam le cas où une culture apollinienne-collective se heurte à une culture dyoni- sienne-individualiste et se trouve refoulée par elle, la première réagit par un renforcement de l’autisme collectif. Les transformations dans le Taos sont un exemple des relations entre culture collective et culture individualiste et les échanges se terminent en ce cas par l’adaptation de traits individualistes par la culture collectiviste dominée.
35. Zeitschrift für Sozialforschung: Volume > 4 > Issue: 2
Walter Benjamin Probleme der Sprachsoziologie
36. Zeitschrift für Sozialforschung: Volume > 4 > Issue: 2
Max Horkheimer Nachbemerkung
37. Zeitschrift für Sozialforschung: Volume > 4 > Issue: 3
Max Horkheimer Zum Problem der Wahrheit
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The two opposing trends of dogmatism and relativism pervade the thought of the last few centuries. They are as irreconcilable in public opinion as in the different philosophical systems that embody these attitudes as two separate and conflicting elements.Frequently we find united in the same system of thought a tendency to doubt everything, to qualify and limit every statement, to penetrate by an insistent critique to the fundamentals, and at the same time an inclination towards naive faith in everything and blind subjection to conceptions and ways of thought that have been made absolute. This phenomenon has its roots in the social conditions of the time : while the capabilities of the individual were being developed with the material wealth of society, the same process involved at the same time a growing instability und uncertainty.In the philosophical system of Kant which is given short consideration, this dual relationship to truth was given characteristic expression. Hegel with his dialectic attempted to overcome this opposition. He recognized that each single system of thought is historically conditioned, yet that it nevertheless is part and parcel of the all-embracing totality of knowledge. Hegel, however, declared the totality of a definite historical period, namely his own philosophy, to be the total and absolute truth, and thus fell back into a new type of dogmatism. At the same time, his teachings acquired a relativistic aspect, because his standpoint, which he declares transcends history, makes all particular ideas and purposes appear equally relative.The essay proceeds to analyze the consequences which result from freeing dialectics from the metaphysics of the absolute, and develops the conception of an ever progressing dialectical thought. Confirmation here becomes an all-important criterion of truth, and a distinction is drawn between this concept and the concept as it appears in modern pragmatism. Further, the difference between traditional and dialectical logic is explained. Finally the religious philosophy of Troeltsch is used to illustrate the dual relationship to truth that was characteristic of the last period, and, in this way, a further clarification of the principles of dialectical thought is attempted.L’opposition du dogmatisme et du relativisme traverse la pensée des siècles derniers. Ce n’est pas dans la conscience collective seulement, mais aussi à l’intérieur des systèmes philosophiques qu’on retrouve juxtaposées et non reconciliées ces deux conceptions, ces deux attitudes opposées. D’un côté le doute poussé à son point extrême, la tendance à limiter la validité de toute affirmation, la critique pénétrante, de l’autre l’adhésion à une foi naïve et la soumission aveugle à des concepts portés à l’absolu ou à d’autres instances : ces démarches contradictoires caractérisent souvent la doctrine du même penseur. Il convient de chercher les origines sociales de ce phénomène dans le fait que, pour l’individu, le développement de ses capacités était lié à une insécurité permanente. Après un rapide exposé du système Kantien dans lequel cette double relation à la vérité s’exprime d’une manière particulièrement nette, l’article montre dans la dialectique de Hegel la tentative la plus grandiose pour surmonter cette opposition. La méthode dialectique reconnaît que tous les points de vue sont conditionnés, mais, en même temps, elle conserve chacun d’eux en le mettant à sa place dans le tout de la connaissance. Mais comme Hegel donne cette totalité à une certaine phase historique, à savoir sa propre philosophie, comme la vérité absolue, il retombe dans un nouveau dogmatisme. Du même coup le relativisme s’attache aussi à sa doctrine, car son point de vue qu’il tient pour suprahistorique, rabaisse également toutes les idées, tous les buts déterminés au niveau du relatif. L’article étudie ensuite les conséquences qui se produisent si l’on détache la dialectique de cette métaphysique de l’absolu, puis développe l’idée d’une pensée dialectique ouverte. Dans une telle pensée, la notion de confirmation (Bewährung) en tant que critérium de la vérité, joue un rôle important. Dans une discussion avec la théorie pragmatiste moderne de la connaissance, H. tâche d’élucider ce concept. A partir de là, il expose la différence entre la logique traditionnelle et la logique dialectique. A la fin H. illustre l’attitude contradictoire à l’égard de la vérité qui caractérise la dernière période de l’histoire, par exemple la philosophie de la religion de Troeltsch, et il confronte cette dernière avec la manière dialectique de penser.
38. Zeitschrift für Sozialforschung: Volume > 4 > Issue: 3
Erich Fromm Die gesellschaftliche Bedingtheit der psychoanalytischen Therapie
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The result and the duration of an analysis depend on how quickly a patient succeeds in penetrating the resistance which prevents the unconscious data from becoming conscious. In addition to the fears that the patient brings with him into the analysis, the attitude of the analyst is a factor strengthening or weakening the fears and, therefore, the resistance. It is not primarily relevant here what the analyst says or thinks consciously, but whether he unconsciously accepts the patient and his claim to happiness unconditionally. Freud s attitude towards the patient might be characterized fundamentally as „tolerance“. He recommends facing the patient indifferently and coolly. The essay proceeds to demonstrate that this conscious liberalism involves unconsciously a strict repudiation and rejection of those impulses which are tabooed by bourgeois society, especially the sexual ones. Therefore, Freud in his authoritarian and patricentric character must be recognized as a typical representative of a society, which demands obedience and subjection. This attitude creates in the patient, despite its liberalism, new fears which make it more difficult to overcome the resistance and, therefore, blocks the success of the analysis.The liberal tolerance represents at the same time a conscious relativism towards all values and an unconscious recognition of the taboos of bourgeois society. To utilize the Freudian therapy in the best possible way, it is necessary to connect it with an independent philosophy to accept unconditionally the patient’s claim to happiness and eliminating from all valuations the taboos and abstract traits. Le succès et la durée de l’analyse dépendent de la rapidité avec laquelle le malade réussit à briser la résistance qui empêche les réalités inconscientes de parvenir à la conscience. Abstraction faite des angoisses avec lesquelles le malade arrive à l’analyse, l’attitude de l’analyste est elle-même un facteur susceptible de renforcer ou au contraire d’affaiblir les angoisses et, par suite, la résistance. Ce qui importe en première ligne ce n’est pas ce que l’analyste dit ou pense consciemment, l’essentiel est de savoir si, inconsciemment aussi, il prend une attitude entièrement favorable à T égard du malade et de la prétention au bonheur de celui-ci. L’attitude de Freud à l’égard du malade peut être caractérisée d’abord par le mot de „tolérance“. Il recommande de ne pas porter de jugements de valeur, d’être indifférent et froid à l’égard du malade. L’article montre que derrière ce libéralisme conscient se cache un refus brutal, une condamnation des désirs qui sont en opposition avec les tabous de la société, spécialement les tabous sexuels. En même temps Freud se révèle un représentant typique de la société actuelle par son caractère autoritaire „patrocentrique“ qui réclame obéissance et soumission. Cette attitude, en dépit de son libéralisme conscient, crée au malade de nouvelles angoisses qui augmentent la difficulté de l’effort pour surmonter les résistances et ainsi rendent plus difficile le succès de l’analyse.La tolérance libérale avec son double visage, relativisme conscient à l’égard de toutes les valeurs et respect inconscient des tabous bourgeois, marque les limites de la thérapeutique analytique. La mise en valeur maximum de la thérapeutique Freudienne ne serait assurée que si elle était liée à une philosophie indépendante. Accepter inconditionnellement l’exigence du bonheur du malade, dépouiller toutes les valeurs de leur caractère tabou et abstrait constitueraient les traits essentiels d’une telle mise en valeur.
39. Zeitschrift für Sozialforschung: Volume > 4 > Issue: 3
Gerhard Meyer Krisenpolitik und Planwirtschaft
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The body of measures promulgated to deal with the emergency of the depression is frequently linked up with the idea of a planned economy. That emergency measures have little or no essential connection with planning is the central thesis of this essay.The author discusses the four most important premises of the emergency measures : the intensity of the depression, the degree of organization reached by the country in depression, its social stratification, and its political set-up. Two emergency methods are distinguished. On the one hand, an attempt is made to set the price mechanism in operation by lowering production costs, principally wages but also interest rates, rents, etc. The same adaption is aimed at by measures of state intervention which try to boost prices particularly by restriction of production and of imports. The second method, which has been used in an unprecedented manner during the present depression, attempts to stop the cumulative deflationary process by credit and monetary measures, as well as by public works.The effects of the emergency measures in some of the more important countries are discussed briefly. The author believes that a major part of these measures was necessitated by the course of events, but that their effect will be conflicting and of only short duration.Le but du travail est d'indiquer les idées les plus importantes pour comprendre et juger la politique de crise et de montrer qu'il ne saurait être question de considérer aucune des mesures prises comme un véritable plan. Par politique de crise, on entend les mesures destinées à atténuer ou surmonter une crise économique existante, par opposition à une „politique de conjoncture“ qui tend à une économie sans crise.L'auteur analyse les quatre prémisses fondamentales d'une politique de crise : profondeur de la dépression, degré d'organisation économique, structure sociale et organisation politique du pays atteint par la crise. On distingue deux méthodes employées pour combattre la crise. La politique d'adaptation, sous sa forme libérale, cherche à renforcer l'automatisme du marché, en diminuant les frais de production, etc. Les procédés d'intervention, dans la politique d'adaptation, ont pour objet l'augmentation des prix, avant tout à l'aide de restrictions de production et d'importation. La deuxième méthode, appliquée dans la crise actuelle avec une ampleur jamais encore connue, tâche d'arrêter le processus de déflation par des mouvements contraires. Les moyens principaux sont des mesures qui concernent le crédit et la monnaie, et des travaux publics. L'action d'ensemble de la politique de crise dans quelques pays importants est rapidement étudiée, à la fin de l'article. Encore que l'auteur considère une grande partie des mesures prises contre la crise comme inévitables, il tient leur action pour contradictoire et à courte échéance.
40. Zeitschrift für Sozialforschung: Volume > 5 > Issue: 1
Margaret Mead On the Institutionalized Rôle of Women and Character Formation
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L'article part du fait qui apparaît de plus en plus clairement dans la psychologie américaine moderne de la personnalité, qu’un certain type de domination de la mère dans la famille exerce une influence fâcheuse sur l’évolution psychique des garçons et des filles. L’auteur étudie les diverses interprétations, qu’on peut donner de ce fait.La première interprétation discutée est celle-ci : pour des raisons biologiques, l’amour naturel serait nécessaire à une évolution saine de l’enfant ; l’égoïsme de la mère exercerait une influence nocive parce qu’elle serait en opposition avec cette nécessité biologique. L’article indique que les rapports naturels de la mère et de l’enfant sont, sous bien des rapports, remplacés par des relations culturelles (en particulier pour l’alimentation), ce qui montre l’incertitude de cette interprétation.La deuxième explication discutée est celle-ci : la tendance à dominer l’enfant, à l’élever en vue de succès conformes aux désirs maternels, serait signe du caractère „névrosé“ de la mère, la nocivité de cette conduite serait imputable à la névrose de la mère. Mais, à l’aide des faits ethnologiques, l’article montre qu’une mère agressive, ambitieuse d’autorité n’exerce pas nécessairement une action nocive sur l’évolution du caractère de l’enfant, mais tout au contraire est susceptible de conduire à l’adaptation la meilleure des enfants aux exigences futures de la société.M. Mead présente une troisième explication possible ; l’influence nocive ne tiendrait pas à la structure du caractère de la mère, mais à la contradiction entre le rôle effectif de la mère dans la famille et son rôle officiel dans la société. En Amérique, la mère a pris effectivement la direction dans la famille, cependant il serait entièrement faux de parler d’un matriarcat, puisque cette domination de fait n’a pas de caractère officiel et n’est pas reconnue par la société. Rien n’a été changé à l’organisation patriarcale de la société américaine, mais les formes patriarcales ont été partiellement privées de leur contenu et sont en contradiction avec les rapports de fait à l’intérieur de la famille. On pourrait dire que la mère exerce son autorité à la manière d’un tyran et non d’un maître légitime. Cette forme de pouvoir maternel non contrôlé par les institutions sociales offre un moyen d’expliquer l’influence nocive de ce pouvoir sur les enfants.Der Aufsatz geht von der in der modernen amerikanischen Persönlichkeitsforschung immer evidenter werdenden Tatsache aus, dass ein gewisser Typ der Vorherrschaft der Mutter in der Familie eine schädliche Wirkung auf die seelische Entwicklung von Knaben und Mädchen hat. Die Verfasserin untersucht, welche verschiedenen Interpretationen für diesen Tatbestand möglich sind.Zunächst wird eine Interpretation besprochen, die davon ausgeht, dass aus biologischen Gründen für die gesunde Entwicklung eines Kindes mütterliche Liebe notwendig ist und dass aus dem Gegensatz zu dieser biologischen Notwendigkeit heraus die egoistische Mutter einen schädlichen Einfluss darstellt. Durch den Hinweis darauf, dass die „natürliche“ Beziehung zwischen Mutter und Kind in vielen anderen Hinsichten durch kulturelle ersetzt werde, speziell in der Ernährung, wird die Fragwürdigkeit dieses Gesichtspunktes begründet.Dann wird die Erklärung diskutiert, nach der die Tendenz, das Kind zu beherrschen und gewaltsam zu im Sinne der Mutter liegenden Erfolgen anzutreiben, ein Symptom des neurotischen Charakters der Mutter und die Schädlichkeit dieses Verhaltens eben in der Neurose der Mutter zu suchen sei. Es wird an ethnologischem Material gezeigt, dass eine aggressive und herrschsüchtige Charakterstruktur der Mutter nicht notwendigerweise schädliche Wirkungen auf die Charakterentwicklung der Kinder hat, sondern ganz im Gegenteil zur optimalen Anpassung der Kinder an die sie später erwartenden gesellschaftlichen Anforderungen führen kann.M. Mead legt eine dritte Erklärungsmöglichkeit vor : dass der schädliche Einfluss nicht in der Charakterstruktur der Mutter an sich zu suchen ist, sondern in dem Widerspruch zwischen der faktischen Rolle der Mutter in der Familie und ihrer „offiziellen“ Rolle in der Gesellschaft. Während die amerikanische Mutter häufig tatsächlich die Herrschaft in der Familie an sich gerissen hat, wäre es doch ganz falsch, von einem Matriarchat in Amerika zu sprechen, da die faktische Herrschaft in der Familie in keiner Weise den Charakter einer offiziellen und gesellschaftlich anerkannten Herrschaft der Frau angenommen hat. Vielmehr hat sich an der patriarchalischen Organisation der amerikanischen Gesellschaft nichts Entscheidendes geändert, aber die patriarchalischen Formen sind zum Teil ihres Inhaltes beraubt worden und stehen im Gegensatz zu den faktischen Verhältnissen in der Familie. Die Mutter übt ihre Herrschaft gleichsam nicht als ein rechtmässiger Herrscher, sondern als ein Tyrann aus. In dieser durch gesellschaftliche Institutionen nicht kontrollierten Form mütterlicher Herrschaft wird eine Erklärungsmöglichkeit für den schädlichen Einfluss dieser Herrschaft auf die Kinder gesehen.