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21. Symposium: Volume > 13 > Issue: 2
René Lemieux Hume et Bergson, une pratique de la méthode chez Deleuze: Réflexions pour une éthique de la lecture
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Sous le thème de la « méthode », l’auteur se propose de formuler une éthique de la lecture à partir de Gilles Deleuze. L’analyse est fondée sur un dédoublement de la lecture : d’abord la lecture qu’a fait De-leuze de David Hume tel qu’exprimé dans Empirisme et subjectivité (1953) et celle de Henri Bergson dans Le bergsonisme (1966), ensuite par la lecture que l’auteur fait de ces deux livres de Deleuze. Par l’entremise de l’empirisme (Hume) et de l’intuition (Bergson), l’auteur conclut que la lecture que Deleuze a faite est performative en ce sens qu’elle fait ce qu’elle énonce. Une éthique de la lecture correspondante se voudra donc, de même, performative : elle dépassera le donné à tra-vers le délire, s’ouvrira à l’inhumain et au surhumain à travers le vir-tuel.
22. Symposium: Volume > 14 > Issue: 1
Natalie Depraz De l’“inter-attention” à l’attention inter-relationnelle. Le croisement de l’attention et de l’intersubjectivité à la lumière de l’attention conjointe
23. Symposium: Volume > 14 > Issue: 1
Marie-Andrée Ricard Moralité et affectivité
24. Symposium: Volume > 14 > Issue: 1
Jocelyn Benoist Les vestiges du donné (Apparaître, apparences, aspects)
25. Symposium: Volume > 14 > Issue: 2
Rémy Gagnon La Philosophie De La Chair De Michel Henry. Vers Une Onto-Phénoménologie De L’Individualité
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Cet article souhaite élucider la philosophie de la chair développée par Michel Henry. Il s’agit de voir comment Henry parvient à penser la chair comme la possibilité principielle de l’individualité. Nous voulons montrer que la démarche henryenne repose non seulement sur une mise en question des canons de l’apparaître, mais également sur la conviction que le problème de l’individualité trouve sa solution dans une expérience charnelle radicale de soi-même permettant d’opérer un repli en-deçà du corps chosifié de la phénoménologie husserlienne. C’est ce double mécanisme conceptuel qui permet à Henry de rejoindre l’individualité et de l’établir comme fondement de la vie in-ek-statique.
26. Symposium: Volume > 15 > Issue: 1
Razvan Amironesei La déprise de soi chez Michel Foucault comme pratique d’écriture et enjeu de l’identité subjective
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Chez les commentateurs de l’oeuvre de Michel Foucault, le concept de sujet est communément analysé en termes de processus historiques de subjectivation. Contrairement à ce type d’analyse, l’enjeu de ce travail est de montrer l’émergence d’une problématique de la désubjectivation à partir de la notion foucaldienne de déprise de soi. Il s’agit de montrer d’abord que cette notion aménage à la fois la dispersion et l’effacement de l’auteur. Deuxièmement, la conceptualisation de la déprise sera traitée à travers l’analyse de pratiques spécifiques d’écriture. Enfin, nous verrons comment la déprise de soi est investie dans le champ de l’identité subjective.
27. Symposium: Volume > 15 > Issue: 1
Frédérick Bruneault À quelles conditions une éthique herméneutique est-elle possible? Analyse du jeu et de la philosophie pratique chez Gadamer en tant que propédeutique au Mitsein de Heidegger
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Ce texte souhaite montrer qu’une compréhension adéquate de la notion heideggerienne de Mitsein et de ces implications pour le fondement d’une éthique herméneutique doit partir d’une analyse minutieuse des rapports herméneutiques à la tradition et à la connaissance des pratiques sociales. En ce sens, je travaille à partir de l’analyse gadamérienne du « jeu » et de la philosophie pratique. À quelles conditions une éthique herméneutique est-elle possible? Précisément à la condition de s’inscrire dans une prise en compte de cette pré-compréhension des relations sociales, pré-compréhension à partir de laquelle nous envisageons toujours déjà notre devoir-être.
28. Symposium: Volume > 16 > Issue: 1
Olivier Huot-Beaulieu Négativité et Logos dialectique chez le jeune Heidegger
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Tont au long de sa carrière philosophique, Heidegger s'est livré à une constante explication avec Hegel, qu'il considérait comme son plus vif antagoniste. Dans le cadre de cet article, nous entendons nous rapporter aux origines de leur différend et prendre la mesure des griefs du Jeune Heidegger à l'endroit de la dialectique hégélienne. Nous tenterons en un second lieu de démontrer que son opposition frontale camoufle en fait une secrète appropriation, puisque Heidegger aurait préalablement fait sienne l'idée d'un usage productif de la négation en philosophie.
29. Symposium: Volume > 16 > Issue: 1
Pierre-Alexandre Fradet La durée bergsonienne et le temps d'Einstein: Conciliation et insubordination
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Une vulgate interprétative a repéré chez Bergson deux intentions majeures : d'une part, celle de montrer que le temps d'Einstein est compatible avec la conception de la durée ; d'autre part, celle de subordonner le temps einsteinien au temps vécu. Les pages qui suivent seront l'occasion pour nous d'ébranler le second volet de cette interprétation. Sans le refuter de point en point, nous voudrions en effet montrer que de nombreux passages de l'œvre bergsonienne permettent d'atténuer I'idée que Bergson ait inféodé le temps d'Einstein au sien propre. L'intérêt principal de cette tâche sera de faire contrepoidsà une conception bien ancrée, mais excessive, et de montrer que le temps de la relativité restreinte a pleine valeur non seulement dans le cadre des sciences physiques en général, mais aussi dans celui du bergsonisme en particulier.
30. Symposium: Volume > 16 > Issue: 1
Marie-Andrée Ricard Proust et le nouveau: Une lecture anti-platonicienne de son Oeuvre
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L'objectif de cet article est de montrer, contre toute attente peut-être, que le thème du nouveau est au centre du projet proustien d'une « recherche du temps perdu », autrement dit de sa conception de l'art comme une réminiscence. Compris dans un sens anti-platonicien, le nouveau correspond ultimement chez Proust à notre besoin d'être.
31. Symposium: Volume > 17 > Issue: 1
Gabriel Rockhill La différence est-elle une valeur en soi? Critique d’une axiologie métaphilosophique
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L’objectif principal de cet article est de mettre en évidence l’axiologie métaphilosophique et la logique normative binaire – la valorisation de la différence par rapport à l’identité – qui a dominé « la philosophie de la différence » en France, et qui a trouvé un terrain d’accueil relativement favorable dans « la politique de la différence » en Amérique du Nord. En détaillant une série d’opérations conceptuelles liées à cette axiologie fondamentale, il s’agira de remettre en question la sacralisation de la différence en nous interrogeant notamment sur ses conséquences politiques.
32. Symposium: Volume > 17 > Issue: 2
Daniel Desroches La vérité du sujet. Subjectivation et véridiction chez Foucault
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Il y a une énigme chez Foucault : la mise en plan de l’histoire de la sexualité en faveur d’un retour au sujet s’explique plutôt mal. Qui plus est, le projet d’élaborer une subjectivité sans sujet n’était pas sans poser quelques problèmes. Dans cet article, nous mettons en contexte ces difficultés afin de montrer qu’une autre forme de subjectivité était malgré tout possible. Pour ce faire, nous solutionnons une part de l’énigme en justifiant le recours à des formations historiques de longue durée dès 1978 (I). Nous décrivons ensuite la subjectivation qui, dans le cadre d’une esthétique de l’existence, répond aux critères d’une subjectivité sans sujet (II). Et pour illustrer comment Foucault dépasse le sujet moderne, nous introduisons la parrêsia qui, dans le cours de 1982, rattache le sujet et la vérité de manière à offrir une résistance au pouvoir (III). En conclusion, nous tentons de cerner l’originalité méthodologique de Foucault sur cette question en précisant le sens d’une approche poststructuraliste de la signification.
33. Symposium: Volume > 17 > Issue: 2
Julie Perreault L’éthique foucaldienne de la volonté. Dialogue entre Foucault et Kant
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Cet article revoit la notion de la volonté chez Foucault en la resituant entre ses réflexions sur la modernité et ses travaux plus tardifs sur l’éthique et la subjectivité dans le monde gréco-romain. Le problème de la critique sert de prétexte pour reconsidérer l’étroitesse des rapports entre les philosophies kantienne et foucaldienne. L’article présente d’abord le concept de la volonté dans la morale ancienne et chez Kant, pour y confronter ensuite le problème de la critique, tel que Foucault en rend compte dans un texte de 1978 (« Qu’est-ce que la critique ? »), et effectuer enfin un dernier retour vers l’éthique. Ce mouvement de va-et-vient entre l’éthique et la critique suit un second cercle de compréhension qui éclaire l’un par l’autre les discours de Kant et de Foucault, en mêmetemps que les problématiques historiques qu’ils partagent. La volonté y est présentée chaque fois comme une activité du sujet qui a à se constituer lui-même en tant qu’être libre. Or, ce dernier a aussi à se positionner dans la modernité en rapport à une a utorité qui fonctionne de plus en plus comme un « gouvernement des âmes ». Le rapport à Foucault saisit d’une part l’historicité de la question kantienne de l’autonomie. Le rapport inverse reconnaît d’autre part un aspect peut-être indépassable de toute subjectivité éthique : l’espace transcendantal que la raison pratique articule chez Kant entre les notions de volonté, d’autonomie et de liberté.
34. Symposium: Volume > 17 > Issue: 2
Lawrence Olivier, Francis Lapointe À la recherche du politique dans le travail de Michel Foucault
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La plupart des recherches entreprises sur la philosophie de Michel Foucault ont visé jusqu’à maintenant à définir et assigner son travail à une étiquette politique définie. Foucault est pour les uns anarchiste, pour les autres nihiliste ou encore simple militant de gauche. Ce qui est étonnant avec cet effort, c’est que malgré la multiplicité des lectures, elles peuvent toutes se justifier et trouver quelques appuis dans son oeuvre. Par contre, en entreprenant la recherchedu politique de cette façon, c’est-à-dire en posant à Foucault la question programmatique du « ce qu’il faut faire », nous tombons dans un piège que lui-même a toujours souhaité éviter, celui d’« unidimensionnaliser » sa pensée. Mais alors, comment lire son oeuvre sans nous-mêmes appliquer cette morale d’État civil demandant à chaque philosophe ses papiers politiques ? En quoi, si nous refusons cette question, la pensée de Foucault peut-elle demeurer une pensée politique ? Notre thèse est la suivante : en examinant la manière avec laquelle Foucault ré􀏔léchit le politique dans son cours au Collège de France Le Gouvernement de soi et des autres, nous p ouvons m ontrer c omment, vers la fin de sa vie, il a changé l’angle de la question. En effet, dans ce cours, l’activité politique n’est plus envisagée à partir de la question du « ce qu’il faut faire », mais à partir de l’expérience du pouvoir elle-même, c’est-àdire comment sommes-nous en mesure d’exercer le pouvoir sur les autres. La tâche du philosophe n’est donc plus celle du « donneur de leçon » pense Foucault dans ce cours, mais celle de faire de sa vie un exemple où parole et acte, discours et vérité sont intimement reliés.
35. Symposium: Volume > 17 > Issue: 2
Marc Djaballah Le réel de la philosophie. Foucault et la critique ontologique
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Cet article aborde le concept du réel de la philosophie dans la lecture foucaldienne de Platon par le biais du problème de la méthode. Dans un premier temps, on y trouve une exposition du sens de la critique chez Foucault, faisant intervenir le rapport circulaire entre la méthode et le matériel sur lequel il s’exerce. Cette discussion dégage de ses ouvrages une variété ontologique de la critique, à la fois analogue et irréductiblement distincte de la critique épistémologiqueissue de la philosophie transcendantale dans la tradition de la première Critique de Kant. Dans un deuxième temps, la lecture de Platon élaborée par Foucault dans Le Gouvernement de soi et des autres est examinée autour du thème de la réalité propre à la pratique philosophique. Celui-ci relève une conception platonicienne de la philosophie comme ascèse, selon laquelle le philosophe doit renoncer à s’adresser à la vérité en tant que logos, afin dechercher à se transformer en se mettant à l’épreuve de la réalité de sa pratique. Cette tâche requiert l’acquisition d’un trio de capacités qui ensemble constituent la structure de la pratique philosophique : le pouvoir d’être écouté (le cercle de la réceptivité de l’autre), le pouvoir d’être soi-même (le cercle de la spontanéité), et le pouvoir de ne pas être lu (le cercle de la connaissance). Ce texte débouche ainsi sur un modèle de la philosophie d’inspiration platoniciennequi complète et enrichit la méthode de la critique ontologique que Foucault élabore à partir de Kant et de Nietzsche.
36. Symposium: Volume > 17 > Issue: 2
Valérie Daoust Introduction
37. Symposium: Volume > 17 > Issue: 2
Valérie Daoust Michel Foucault, la philosophie féministe et le sujet femme. Confessions identitaires et énoncés critique parrèsiastiques
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Cet article considère les concepts de la confession et de la parrêsia dans l’oeuvre de Michel Foucault et les applique à l’analyse de la construction du sujet femme. Il montre comment dans une perspective confessionnelle, la femme entretiendrait un rapport à ellemême et aux autres qui tend à un auto-assujettissement selon des catégories normatives essentialistes. À ce dire-vrai confessionnel, j’oppose le dire-vrai parrèsiastique, en m’interrogeant sur la possibilité d’attribuer un rôle émancipateur à l’identité « femme ». La parrêsia devient alors le modèle d’un discours critique, qui se rapproche de la critique sociale caractérisant le féminisme. Je retrouve ainsi dans l’histoire du féminisme des témoignages de ce que Foucault redécouvre chez le Grecs comme parrêsia politique, éthique et cynique.
38. Symposium: Volume > 18 > Issue: 2
Pascale Devette Albert Camus et la question du suicide politique. Un radical appel à la mesure?
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Dans cet article, nous explorons le concept de radicalité à partir de la pensée politique d’Albert Camus. Au travers des concepts d’absurde, de révolte et de mesure chez Camus, nous tenterons de comprendre le rapport entre violence et radicalité. Pour Camus, la racine propre à l’homme est double; elle se révèle dans une tension fondamentale entre liberté et égalité. En ce sens, la posture radicale de l’homme apparaît dans la mesure et la limite, plutôt que dans une forme d’absolu ou d’extrémisme. La seule démesure souhai- table, selon Camus, est l’amour, qui est le propre des « saints ». Nous illustrerons la radicalité telle que pensée par Camus par le cas du suicide politique. Nous tenterons de cerner ce qui, d’une part, fait du suicide politique un phénomène qu’on pourrait associer à une forme de sainteté païenne et, d’autre part, ce qui explique que le terrorisme, ou toute autre forme de violence sur autrui, est, selon Camus, non radical.
39. Symposium: Volume > 2 > Issue: 1
Sébastien Charles Républicanisme ou démocratie: le cas Tocqueville
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Contre Regis Débray qui ne voit en Tocqueville qu’une figure emblématique de la démocratie et non un républicain, cet article cherche à réhabiliter le républicanisme tocquevillien. Cela implique d’emblée de comprendre, il est vrai, I’importance réelle accordée par Tocqueville à I’analyse de la démocratie, mais ceci non pas dans le but de l’encenser mais parce que tout indique - et même la Providence divine - qu’elle est amenée à s’imposer en Europe tout comme elle I‘a fait prioritairement aux États-Unis. Après avoir étudié en détail cette analyse de la démocratie, nous montrerons que Tocqueville cherche aussi bien à en vanter les merites qu’à en relever les défauts, qu’il ne dissimule guère. Il s’agira dès lors pour lui de faire triompher I’esprit républicain sur I’esprit égalitariste, ce qui nous amènera à mettre en valeur son attachement réel aux valeurs républicaines, attachement qui, bien qu’exigeant et profond, ne pourra néanmoins transcender les bornes idéologiques de son siècle.In this paper I argue, against Regis Debray who sees in Tocqueville someone who is merely representative of democracy, that Tocqueville was indeed a true republican. This presupposes an adequate understanding of Tocqueville’s analysis of democracy; indeed democracy is important for Tocqueville not so much because it is the best regime but one which is destined to impose itself across Europeas it had already done in the United States. After examining Tocqueville’s analysis of democracy, I will show that he is as keen to point out its merits as to underscore its faults. It will be a matter for him to show the superiority of republicanism over egalitarianism. We will thus see that Tocqueville’s attachment to republican ideals is sincere even though it cannot transcend the ideological limits of his time.
40. Symposium: Volume > 2 > Issue: 1
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