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21. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 12
Barna Horváth La réalité, la valeur et le droit
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Réalité et valeur étant contradictoires, la positivité du droit ne se comprend que par une nouvelle révolution copernicienne. Pour nous, rien n’est donné, strictement, que la positivité, l’expérience simultanée de la sensation et de l’évaluation. Réalité et valeur flottent, par contre, dans le monde, inaccessible pour nous, des objets transcendants. La combinaison individuelle de la sensation avec l’évaluation révèle une régularité sociale. Le droit, l’organisation sociale la plus développée, n’est qu’une de ces objectivations sociales.
22. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 12
G. Davy Société, droit et individualité
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I. Par opposition à l’individualisme purement métaphysique, au logicisme ontologique et au positivisme radical, il est soutenu que le droit peut être justifié, dans le domaine de l’expérience, comme valeur idéale et dont une part peut être rapportée à l’individu.II. Pour cela on cherche à montrer que si tout droit a d’abord été inclus, comme toute norme, dans la communauté, l’individu, quand il s’est trouvé libéré au sein de cette communauté, a pris à sa charge la constitution de toutes les normes de la vie sociale et morale. Il y a été aidé par sa dépendance même vis-à-vis de la société qui lui a permis d’user et de la socialité et du langage pour se désindividualiser lui-même au sens empirique de ce mot, et projeter, au- dessus de soi, en même temps qu’une expression de soi une discipline pour soi, et pour autrui, consciente, voulue et tout de même objective et universalisable.L’individu, dans et par sa socialité, s’est donc fait lui-même source et critère des valeurs qu’il respecte et qui l’obligent. A ce titre il a bien affirmé et son individualité et son autonomie subjective.
23. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 12
Mercedes Gallagher Parks La méthode comme base d’une esthétique vraie
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L’esthétique est l’activité intellectuelle qui a le plus besoin de méthode cartésienne. Elle échappe à tous les contrôles auxquelles sont soumises la science, les activités pratiques, et même la religieuse, par l’autorité des mathématiques, de la logique et par les résultats concrets et le bon sens. L’esthétique est ainsi restée arriérée dans la marche intellectuelle, traînant encore de vieilles erreurs. Le moment est venu ou elle doit se renouveler de fend en comble par le moyen de la psychologie et du concept bergsonien de l’art, et surtout en s’appuyant sur la discipline cartésienne.
24. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 12
Adolphe Plachy La base philosophique de la théorie pure du droit (théorie normative)
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Sur la base philosophique de la théorie pure du droit (théorie normative), il y a plusieurs solutions. Nous exposerons les formules qui résultent des conceptions méthodologiques des représentants principaux de l’école normative tchécoslovaque, école qui compte les deux créateurs de la méthode, et nous ajouterons un essai de solution propre. M. Kelsen se contente de la conception d’une idéologie de la raison pure et de la connaissance pure, sans chercher à approfondir sa formule pour en faire une conception philosophique complète. M. Weyr est représentant du dualisme métaphysique conséquent, dans le sens de l’idéalisme critique kantien. M. Kallab se sert, en exerçant la méthodologie abstraite du droit, de l’intuitionisme bergsonien. Nous acceptons la solution de M. Weyr, mais nous parvenons à la construction spéciale de l’objet de connaissance, en nous servant de la conception de l’intuition normative, conception qui a quelque ressemblance avec la conception de l’intuition mathématique de l’école philosophique de Fries.
25. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 12
Mieczysłàw Wallis-Walfisz Vérité et validité des propositions esthétiques
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Par « proposition esthétique » nous entendons l’énoncé d’un jugement esthétique, c’est-à-dire d’une appréciation esthétique. Il convient de distinguer les propositions personnelles et impersonnelles. D’après l’opinion courante, les propositions personnelles constituent les raisons dont les propositions impersonnelles découlent comme conséquences. En réalité, les propositions personnelles sont des conséquences auxquelles nous choisissons des raisons sous forme de propositions impersonnelles. Pour fonder les propositions impersonnelles, les propositions personnelles les plus appropriées sont les propositions personnelles « vraies » et « valables ». Une proposition personnelle est « vraie quand le sujet constate une expérience esthétique qu’il a eue réellement. Elle est « vraie » et « valable » quand le sujet constate une expérience qu’il a eue réellement et quand cette expérience a été une expérience esthétique « adéquate ». Si nous tenons compte des causes variées d’expériences esthétiques inadéquates et des nombreuses possibilités d’erreur dont s’accompagne le passage des propositions personnelles aux propositions impersonnelles, la divergence des propositions esthétiques, d’abord si inquiétante, ne doit plus nous étonner.
26. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 2
Gérard Milhaud Sur les obscurités de la Géométrie de Descartes
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Descartes a-t-il vraiment désiré en 1637 obscurcir la Géométrie ou bien ses déclarations, d’ailleurs postérieures à 1637, ne sont-elles pas de simples réactions de défense dues à ce que les psychologues modernes pourraient nommer « le complexe cartésien » ?Quelle est la nature de ces obscurités ? étaient-elles susceptibles de cacher aux « géomètres de Paris » les découvertes de Descartes ?Enfin, qu’en résulte-t-il relativement à l’originalité de son oeuvre mathématique et à l’unité de sa pensée philosophique ?
27. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 2
Paul Mouy La théorie cartésienne de l’arc-en-ciel: ses origines, son développement
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C’est à Maurolic, et non à Dominis, comme l’ont dit certains auteurs, que, selon nous, Descartes doit quelques éléments de son explication de l’arc- en-ciel, en particulier l’idée du rôle fondamental et de la position relative générale du soleil et des gouttes d’eau.Mais cette théorie, magistrale application de la Méthode, porte surtout la marque du génie cartésien par la forme mathématique que prennent les résultats des expériences.Lies physiciens cartésiens la reproduisirent. Malebranche l’élargit sous l’influence de Huygens et de Newton, et l’exprima en termes d’optique ondulatoire.
28. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 2
Jean Laporte L’idée de « liaison nécessaire » chez Descartes
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L’idée de liaison nécessaire joue dans la philosophie de Descartes un rôle non moins central que dans celle de Hume ou de Kant. Elle ne peut être exactement considérée ni comme analytique, ni comme synthétique. Elle exprime un rapport sui generis, que met en lumière l’opposition de la distinction de raison et de la distinction réelle, et qui se révèle à l’état pur dans la notion de substance.
29. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 2
Georges Canguilhem Descartes et la technique
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L’activité technique est-elle un simple prolongement de la connaissance objective, comme il est devenu commun de le penser à la suite de la philosophie positiviste, ou bien est-elle l’expression d’un « pouvoir » original, créateur en son fond, et pour lequel la science élaborerait, parfois à la suite, un programme de développement ou un code de précautions ? La philosophie cartésienne paraît avoir abordé de face ce problème important et avoir considéré le rapport de la théorie et de la pratique de façon plus ample et nuancée qu’on ne le croit généralement. On est en droit de penser que la réflexion sur la signification de la technique est centrale dans le système cartésien.
30. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 2
Gabriel Persigout L’illumination de René Descartes rosi-crucien: Contribution à l'etude de l’imagination créatrice
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L’objet de cette communication est d’aiguiller les études cartésiennes vers une pénétration à la fois historique et critique du rôle que le Rosi- crucisme e pu jouer dans la formation de la pensée cartésienne. Le premier résultat serait de concilier les parties dans une vue supérieure parce qu’initiale du système ; le second, s’il parvenait à déchiffrer l’énigme du songe cartésien, en réintégrerait la donnée dans l’histoire de la pensée ; le troisième tiré des deux autres, offrirait matière à étude à la psychologie du rêve et de l’imagination créatrice.
31. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 2
René Pintard Descartes et Gassendi
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La controverse entre Gassendi et Descartes au sujet des Méditations dut sa violence à l’antagonisme des deux philosophes, non seulement sur la physique et la logique, et sur la méthode, mais aussi sur la métaphysique, Gassendi étant resté, en dépit des apparences, très proche du fidéisme de sa jeunesse. En ce sens, ce conflit particulier est symbolique d’un conflit plus général qui opposa Descartes, en 1638 déjà, et sans doute aussi en 1630, aux représentants du scepticisme fidéiste.
32. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 2
Miguel Ozorio de Almeida Descartes physiologiste
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Les travaux physiologiques de Descartes suivent une orientation aprioristique et peuvent être considérés comme l’énoncé d’un programme de recherches, d’idées de travail déduites de son système philosophique. Descartes croyait possible de réduire les phénomènes physiologiques à des combinaisons de phénomènes physiques. L’expérience devait, selon lui, décider lequel, parmi les mécanismes théoriquement possibles, était le réel. Quelques phénomènes qu’il a imaginés furent postérieurement confirmés. L’orientation physicochimique de la plupart des physiologistes actuels est l’élargissement du chemin indiqué par Descartes.
33. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 2
Abel Rey De Viète à Descartes
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On va tenter ici de déterminer le tournant de l’esprit mathématique dans le dernier tiers du xvie siècle (avec Viète) et le premier tiers du xvie (avec Descartes). Ces deux noms marquent du reste la conscience la plus précise de ce qui va être ajouté à la pensée hellénique dont on a désormais le plein héritage (Euclide, Archimède, Apollonius, Pappus et Diophante) et la transformer. Et ce qui va être ajouté se peut le plus commodément définir en le réintégrant au coeur de l’histoire de la pensée mathématique. Nous ne pouvons, dans la place restreinte dont nous disposons, qu’indiquer les thèmes principaux, en une sorte de procès-verbal.
34. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 2
S. V. Keeling En quoi consiste l’idéalisme cartésien?
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L’objet de cette communication est de préciser, autant qu’il me sera possible, le sens dans lequel le cartésianisme pourrait se qualifier d’idéalisme, en décelant deux conceptions logiquement indépendantes qui y sont ordinairement entremêlées ; les considérer par rapport à la doctrine des natures simples, et ensuite signaler deux contradictions qui paraissent insurmontables dans l’épistémologie cartésienne en tant qu’elle est interprétée comme un idéalisme.
35. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 2
Victor Basch Y a-t-il une esthétique cartésienne ?
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Un certain nombre de critiques ont affirmé que dans la doctrine de Descartes il n’y a aucune possibilité d’une esthétique. La plupart des autres ont pensé qu’il y avait, dans cette doctrine, tout au moins une esthétique implicite et que cette esthétique, dont ils empruntaient les traits, non à Descartes lui-même, mais à des critiques comme Boileau, d’Aubignae, Bosse, de Chambray, etc., était rigoureusement rationaliste, Descartes ayant « confondu le Beau dans le Vrai ».J’ai essayé de montrer qu’il y a une esthétique cartésienne explicite : que 1° cette esthétique est moins pauvre qu’on ne Ta dit, si Ton tient compte de tout ce qui dans les Lettres du philosophe est relatif à l’art ; que 2° le Compendium musicæ est plus riche en théorie qu’on ne l’a cru et que les vues qu’y développe Descartes ne valent pas seulement pour la musique ; que 3° ces vues ne sont pas rigoureusement intellectualistes, mais que la part qui y est faite à la sensation et à l’association est au moins égale à celle revendiquée pour la raison ; que 4° s’étant posé la question de savoir ce qu’est le Beau en général, Descartes a conclu qu’il est impossible de le déterminer, qu’il n’y a pas d’évidence esthétique et que, en dernière analyse, « ce qui plaira à plus de gens pourra être nommé simplement le plus beau ».
36. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 2
H.-J. de Vleeschauwer Descaries et Comenius
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Les pages suivantes essaient de résumer brièvement une étude entreprise par l’auteur sur les rapports qui unissent Descartes et Comenius, étude qui sera publiée sous peu in extenso. On y joindra évidemment les textes, les extraits des documents contemporains, bref tout l’appareil scientifique assez considérable que comporte une étude de nature historique. Mais ici, à mon grand regret, j’ai été obligé de supprimer toute la documentation qui doit étayer l’exposé que l’on trouvera ci-après. Il lui manque en outre l’esquisse des perspectives historiques dans lesquels se placent les événements dont j’aurai à parler. Faute de place, il a fallu se résigner, bien à regret, à quelques généralités.
37. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 2
Paul Schrecker Malebranche et les mathématiques
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La philosophie de Malebranche a servi de cadre à la systématisation des mathématiques du xvie siècle, desquelles elle s’inspire. Éléments qui ont facilité ce rôle : la vérité conçue comme rapport de grandeur, intelligible et réel, entre idées ; la déduction, combinaison de rapports ; la mathématique représente l’ordre et non la substance des choses ; distinction entre comprendre et concevoir, et théorie de l’infini. Le parallélisme mathématico-théologique et la vision en Dieu de l’étendue et des nombres.
38. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 2
E. Dupréel La place du moment cartésien dans l’histoire de la pensée morale
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Abordée pair le côté de la morale, on ne voit pas que la philosophie cartésienne soit ce qui a donné à la spéculation moderne son inflexion décisive. Ne renonçant sur aucun point à l’universelle autorité du Sage éclairé par la Science, l’esprit cartésien couronne l’âge classique, inauguré par la science grecque, et dont le postulat fondamental est l’unicité de la valeur. L’esprit moderne est un repli vers la pluralité des valeurs.
39. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 2
Alexandre Koyré Galilée et Descartes
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— 1. Les rapports entre Galilée et Descartes : état actuel de la question. — 2-3. L’erreur de l’interprétation traditionnelle. — 4. Gomment elle provient de Descartes lui-même. — 5. L’erreur de Descartes. — 6. Les expériences de Galilée sont interprétées à tort comme preuves expérimentales. — 7. Rôle de l’expérience. — 8. et de la raison. — 9. Expérience et mathématiques. — 10. L’innéisme chez Galilée. —11. Le platonisme de Galilée. —12. Son attitude semblable à celle de Descartes.
40. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 2
Petru Comarnesco Les normes de la vie sociale chez Descartes
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En examinant l’oeuvre de Descartes et en en découvrant les éléments sociologiques, il nous devient possible de déduire l’horizon social de son système. Descartes mentionne les conditions, les manifestations et les unités sociales. Pour lui, l’individu est partie d’un tout. L’amitié et la générosité sont des sentiments profondément sociaux. Mais la raison met la vie sociale en valeur et c’est elle aussi qui décide, en cas de conflit entre l’individu et la société, lequel des deux a le bon droit de son côté et si c’est l’individu qui doit se sacrifier à la société. Le Souverain Bien est le critère suprême. La société à laquelle aspire Descartes doit être dirigée par une aristocratie intellectuelle, créée sur des bases démocratiques et ayant à sa tête, peut-être, un roi-philosophe, législateur unique et prévoyant. L’homme cartésien est une synthèse de la sagesse antique, de Partisan moderne et de l’homme créateur qui, par la science et la raison, cherche à rapprocher la Société du Bien souverain.