Narrow search


By category:

By publication type:

By language:

By journals:

By document type:


Displaying: 41-52 of 52 documents

0.128 sec

41. Chôra: Volume > 14
Marilena Vlad Defying Words: Damascius and the Travail of the Unsayable
abstract | view |  rights & permissions
Dans cet article, nous nous concentrons sur le problème du principe premier chez Damascius. La question est celle de savoir dans quelle mesure la discursivité – le fait d’en parler – affecte ce problème et l’accès de notre pensée. Bien que le principe premier se veut indicible, toute tentative de le suggérer ne nous rend qu’une image discursive et donc inadéquate de lui. Toute tentative de raffiner notre perspective sur le principe ne fait que nous en éloigner d’avantage. Quelle est alors la solution de Damascius ? Comment peut‑on toujours parler du principe, tout en le reconnaissant indicible ? Quel est le rôle du discours dans la saisie du principe ? Peut‑il devenir plus qu’une entrave ? Nous analysons la manière dont Damascius comprend son propre discours sur le principe et comment il transforme ce discours inévitablement inadéquat, en une manière de produire la conscience du principe. Le principe n’est pas décrit, mais plutôt rendu manifeste par un véritable “travail d’enfantement” (ὠδίς) de la pensée. Nous analysons les manières de ce travail d’enfantement, afin de montrer comment l’indicible se manifeste à travers lui, sans recevoir une expression concrète, qui risquerait de le transformer en objet de notre pensée. Nous montrerons que le travail d’enfantement n’est pas le signe de l’impossibilité de saisir le principe et d’un indépassable tourment qui accablerait la pensée à cause de cette incapacité. Au contraire, il représente une manière indirecte, non‑descriptive, mais très technique et rigoureuse, dont on peut obtenir la conscience de l’indicible, dans le cadre du discours et par sa médiation.
42. Chôra: Volume > 14
Monica Brinzei Unknown Fragments of Petrus de Treysa in the Codex Basel, Universitätsbibliothek A‑X‑44
43. Chôra: Volume > 20
Eric Sanday Wandering motion in Plato’s Timaeus
abstract | view |  rights & permissions
Au moment de décrire la fonction des yeux humains, qui sont donnés par les dieux afin que l’on puisse déduire la philosophie et le nombre à partir de la rotation du firmament, Timée interrompt son récit pour développer son explication des mécanismes physiques sous‑jacents à la fois à la vision et à tout type de mouvement et de changement. Il est intéressant de noter que, dans le contexte du Timée dans son ensemble, la chôra ne semble pas indispensable. Par exemple, l’explication de la nécessité impliquant les types corporels de base et leurs isotopes et composés aurait pu s’effectuer assez facilement avec la simple affirmation des quatre solides réguliers, de leurs mouvements réguliers et des deux triangles élémentaires dont ils sont composés. Je soutiens dans cet article que si nous regardons la chôra dans le contexte du récit antérieur du mouvement d’errance des planètes, dont on dit qu’elles encadrent et font ressortir le nombre et l’identité du mouvement des étoiles fixes, et que si nous comparons cela à la décomposition des triangles élémentaires dans le contexte de la vie et de la mort du corps doté d’une âme, nous pourrons discerner la chôra dans le mouvement errant du vieillissement, de l’effondrement et de l’éloignement de la limite normative dans le récit plus large de la vie dans le Timée, tant au niveau biologique que moral de la description. Cette approche permettra de rendre compte non seulement de l’unité de la pensee de Timée, mais aussi du caractère disruptif du tournant remarquable par lequel il introduit la cause errante.
44. Chôra: Volume > 20
Gerd Van Riel Plato’s Χώρα : An un‑Aristotelian reading
abstract | view |  rights & permissions
La présentation ambiguë de la χώρα dans le Timée a donné lieu à une grande diversité d’interprétations, dont la plupart se sont inspirées de la critique aristotélicienne du discours de Timée. Depuis l’Antiquité, ceux qui ont voulu sauver l’analyse de Platon face aux objections formulées par Aristote se sont servis des notions et des présuppositions que celui‑ci a imposées au débat. Or, il importe d’essayer de dépouiller de ces présupposés la question de la χώρα, en cherchant à identifier les questions que Platon lui‑même s’est posé, et qu’il a voulu résoudre en établissant la notion de χώρα. Vu que, en Tim. 52d‑53b, Platon indique que la χώρα contenait des qualités avant l’intervention démiurgique, il faut accepter que ce réceptacle qui reçoit les éléments n’est pas sans forme et, dès lors, qu’il ne correspond pas à la notion aristotélicienne de la matière. Il s’agit plutôt d’une masse corporelle douée d’une motion déséquilibrée, et dont la nature n’est pas changée lors de l’imposition de la forme. La matérialité de cette masse corporelle ne faisant l’objet d’aucune conceptualisation, ce passage sur la χώρα, comme d’ailleurs l’analyse des éléments en Tim. 53b‑61c, montre que Platon n’a pas élaboré une theorie de la matière.
45. Chôra: Volume > 20
Thomas Kjeller Johansen A cosmos before the cosmos? Aristotle's criticism of the pre‑cosmic traces in the Timaeus
abstract | view |  rights & permissions
Dans De Caelo III .2 Aristote affirme, en guise de critique, que la description platonicienne des traces dans la chôra implique nécessairement l’existence préalable d’un cosmos avant le cosmos. Dans cet article je me penche sur le passage visé par Aristote (Timée 52d2‑53b5), afin de montrer comment celui‑ci peut être défendu contre l’objection d’Aristote. J’argumente que les traces sont des formes géométriques qui assurent les matériaux au démiurge. Dans ce sens, elles peuvent être considerées comme constitutives potentiellement des quatre corps, et rien de plus.
46. Chôra: Volume > 20
Harold Tarrant Reconstructing Proclus’ thoughts on khôra and matter
abstract | view |  rights & permissions
Ce que nous connaissons de l’exégèse antique du Timée est limité par le fait que le commentaire de Proclus ne continue pas au‑delà de Tim. 17a‑44b. Grâce à d’autres auteurs, nous possédons un seul fragment de Proclus lui‑même sur le réceptacle du Timée, et un seul fragment des commentaires de Jamblique sur l’espace. Je discute ici ces deux passages et ce que nous trouvons sur le réceptacle, la matière, et la chôra dans le corpus de Proclus. La doctrine que la matière est elle‑même dérivée de l’Un‑Bien et qu’elle ne peut devenir la source d’aucun mal est extrêmement importante pour l’intégrité du système. De plus, comme tous les réceptacles disséminés dans l’ensemble de son système métaphysique, la matière est concue comme une mère, et opposée au masculin et aux logoi formels. Quant au texte de Platon, Proclus n’est pas le premier philosophe à y avoir trouvé trois réceptacles, mais, par sa lecture détaillée du Timée, il est parvenu en certains endroits à ces trois phases du Réceptacle platonicien : une première phase privée de toute forme et qualité, une deuxième qui a reçu les formes, et une troisième en mouvement, désorganisée et irrationnelle, qui ne possède que des traces des formes.
47. Chôra: Volume > 20
Emilie Kutash Proclus’ chôra : Henotheism and cosmic sympathy. No level of being is exempt
abstract | view |  rights & permissions
Chora – le «cratère à mélanger» maternel, vannant et secouant de Platon – remplit «l’écart explicatif» entre les paradigmes formels «intelligibles et toujours existants» (48E5) et un monde encosmique «généré et visible». Proclus traite la gamme polysémique des termes utilisés par Platon pour chôra : hypodochê (réceptacle), kratêr (cratère à mélanger), etc., comme désignant des forces actives dans un univers où la sympathie cosmique règne, à partir des plus élevées, jusqu’aux plus basses manifestations de l’ «Un» transcendant. L’univers proclusien est un «hénothéisme», dans lequel une «unité» dominante surgit sur la totalité de l’Être et du Devenir. Chôra permet à la fois au monde immatériel et au monde matériel de recevoir, de manière appropriée à chacun, les mêmes dons transcendants que leurs homologues intellectifs‑intelligibles superieurs. Aucun niveau de la réalité n’est dépourvu de cette donation. La réceptivité (hypodochê), indéterminée, mais toujours active, est présente à tous les niveaux. L’âme reçoit l’Intellect, la temporalité reçoit le temps monadique, la matière reçoit la structure géométrique polyédrique, etc. Chôra n’est pas l’equivalent de la matière, mais permet à la matière d’être imprimée par des paradigmes formels. Dans son rôle de «cratère à mélanger», elle protège la matière de sa potentielle itérabilité et dissolution infinie. Dans l’univers proclusien, le Bien atteint la dernière et la plus extrême de ses limites, il est espace et lieu, recevant à la fois l’expansivité et une capacité à donner place à la forme pour qu’elle puisse s’imposer à la matière. Après tout, les dons lui sont accordés depuis la plus haute hypostase, celle de la Limite et de l’Illimité, premier niveau après l’Un lui‑même. Vitale pour la création, la Chôra est alors la «mère» de tout. Il n’est donc pas étonnant que, comme nous le dit Proclus, la chôra soit, en fait, la déesse Rhéa. En hommage à la littérature révélatrice antique, comme les Oracles chaldaïques, Homère et Hésiode, Proclus fournit une élucidation non seulement philosophique, mais aussi théologique, de la chôra. À la différence de Platon, il théologise la Physique.
48. Chôra: Volume > 20
Andrea Vella Silva in twelfth century philosophy : Patterns of usage
abstract | view |  rights & permissions
L’articolo cerca di rispondere alla domanda se la scelta di Calcidio di usare la parola silva per indicare la materia e, in particolare, il ricettacolo platonico influenzò le teorie dei filosofi di lingua latina del XII secolo, che tanto dovevano al commento di Calcidio al Timeo. In particolare, vengono analizzati alcuni dei più importanti passi sulla silva tratti dalle opere di Gilberto Porretano e Bernardo Silvestre. Al fine di rendere più chiaro l’esame dei brani, è proposta anche una breve ma completa rassegna dei diversi significati del termine silva e delle parole da essa derivate. Il risultato dell’analisi dei testi è che, sebbene nessuna delle tesi sulla silva di Gilberto e Bernardo sia stata direttamente influenzata dalle connotazioni di questo termine, tali connotazioni hanno probabilmente aiutato questi pensatori a comprendere meglio le affermazioni di Platone e Calcidio sulla natura primordiale.
49. Chôra: Volume > 20
Stephen Gersh Matter and light in Marsilio Ficino’s Commentary on the “Enneads” of Plotinus : Crossing the barrier
abstract | view |  rights & permissions
Le système métaphysique du platonicien chrétien Marsile Ficin se caractérise par une ample utilisation des analogies et, plus particulièrement, de l’analogie de la lumière. Compte tenu de l’énorme éventail de ces applications, le présent article se concentre sur une question spécifique, à savoir celle de la relation entre lumière et ombre en relation avec sa notion de matière, et sur un texte spécifique : le Commentaire sur les «Ennéades» de Plotin, que Ficin a publié vers la fin de sa carrière. L’article se divise en trois sections : 1) Enquête sur une gamme d’applications de l’analogie de la lumière chez Ficin ; 2) Résumé de l’interprétation de Ficin concernant la doctrine de la matière (supérieure et inférieure) de Plotin, en particulier dans Ennéades I. 8, II . 4, et III . 6 ; 3) Discussion de la manière dont Ficin applique l’analogie de la lumière et de l’ombre à la doctrine de la matière. Un thème important de l’article est la presénce d’une tension structurelle entre les notions de matière en tant que continuum et en tant que «barrière», indiquée par l’analogie de l’ombre. Ce thème est exploité par Ficin en vue de renforcer la doctrine (dérivée de certains passages de Plotin) selon laquelle Dieu exerce la causalité sans aucune médiation entre lui et ses effets.
50. Chôra: Volume > 20
Maria Michela Sassi Conceptualizing emotions : From Homer to Aristotle
abstract | view |  rights & permissions
Cet article vise à faire ressortir les fils hétérogènes de la pensée sur les émotions qui traversent la littérature philosophique et médicale grecque des cinquième et quatrième siècles avant J.‑C., contribuant à l’émergence de la sphère des passions en tant que territoire autonome pour l’exploration des faits mentaux. Nous examinons d’abord le modèle psychologique homérique dans le but de mettre en évidence son influence sur la littérature philosophique et non philosophique grecque des siècles suivants. Les auteurs hippocratiques, en particulier, se révèlent redevables du monisme «materialiste» d’Homère, mais on retrouve également des traces du modèle épique chez les penseurs qui, par la suite, se sont intéressés à la relation entre le corps et l’entité‑âme. Nous reconstituons ensuite l’évolution au cours de laquelle, d’Héraclite à Démocrite, de Platon à Aristote et au Péripatos, une notion du pathos en tant qu’emotion finit par émerger, prête à être acceptée et bien sûr précisée autant que retravaillée par les philosophies des âges hellénistique et romain.
51. Chôra: Volume > 20
Virginia Giouli Aristotle’s non‑realistic account of the world
abstract | view |  rights & permissions
Pourquoi l’essence réelle des choses n’est‑elle pas accessible à la science ? La science, affirme Aristote, est incapable de nous dire pourquoi la nature se conforme à des ratios donnés. Nous sommes donc privés d’un concept reconnaissable de l’idéal, du monde en soi. La tâche du scientifique consiste, par conséquent, à rendre le monde intelligible à l’intérieur d’un domaine conceptuel qui exclurait l’idéal. D’où l’approche non réaliste du monde d’Aristote. Dès lors, la «réalité» des êtres naturels et des objets se reflète dans nos engagements créatifs dans cette réalité afin d’en délimiter les instants.
52. Chôra: Volume > 20
Monica Brînzei A student’s notes on the plague in Codex Wien, Österreische National Bibliothek, 4497
abstract | view |  rights & permissions
Au f. 266r du manuscrit Vienne, ÖNB, 4497 un large colophon témoigne d’un épisode dramatique concernant une vague épidémique d’une violence particulière qui a eu un impact conséquent sur les activités de l’Universite de Vienne. Johannes Grössel, l’auteur de cette note, raconte comment en 1436 les cours ont été suspendus, les étudiants renvoyés chez eux, et qu’en une seule journée 70 étudiants et professeurs ont péri à cause de la peste. Le jeune étudiant Grössel a dû suspendre sa lecture des Sentences et déplorer la perte de trois de ses magistères illustres : Petrus Richter de Pirchenwart, Conradus de Herbst, Urbanus de Mellico et Johannes Straddler. L’article propose en annexe une transcription de ce colophon ainsi qu’une image de l’ecriture autographe de Johannes Grössel.