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41. Proceedings of the XXIII World Congress of Philosophy: Volume > 74
Alain Billecoq Enseigner la philosophie?
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Le professeur Kant affirme que la philosophie ne peut être apprise. Comment comprendre ce paradoxe qui sonne comme un défi à tout enseignement de la philosophie? On croit souvent y répondre au moyen de la distinction entre apprendre la philosophie et apprendre à philosopher mise en oeuvre par Kant lui-même mais doit-elle être comprise comme une opposition disjonctive? Et sur quoi au juste porte la réfutation qu’en donne Hegel? Faut-il l’entendre comme un entier refus de l’affirmation kantienne ou comme une critique de la pédagogie qui s’en réclamerait? A partir de l’examen des textes, on montrera sur quoi Kant et Hegel se distinguent et sur quoi ils s’accordent, et on cherchera à déterminer ce qu’est apprendre en éclairant le rapport qui unit le maître et l’élève dans l’acte d’enseignement.
42. Proceedings of the XXIII World Congress of Philosophy: Volume > 74
Chiara Cavalli L’expérience de l’étonnement dans l’apprentissage du philosopher chez les élèves du cours de philosophie au pré-universitaire
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L’intention qui anime cette recherche est de comprendre la nature et les conditions d’apparition de l’étonnement philosophique vécu par les élèves des cours de philosophie au pré-universitaire. Ce travail vise à approfondir une réflexion sur les fondements de l’enseignement de la philosophie au pré-universitaire. L’intuition accompagnant cette intention avance qu’à l’origine de l’apprentissage du philosopher se trouve l’expérience de l’étonnement.
43. Proceedings of the XXIII World Congress of Philosophy: Volume > 75
Bertin Nguefack Le réductionnisme de Popper et de Field et le statut de la théorie sémantique de la vérité
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Répondant au besoin pour la philosophie et les sciences sociales de proposer à l’homme une image concordante de la vérité susceptible d’impacter sur l’existence humaine, Tarski a souhaité construire une théorie sémantique de la vérité. La célébrité de cette théorie dont les enjeux méthodologique et épistémologique sont révélés dans la volonté de proposer une image autre de la vérité que celle en vigueur dans les conceptions courantes sont pourtant aussi à l’image des interprétations qui en ont suivies, notamment celles de Field et de Popper. La définition tarskienne de la vérité est donnée par l’instance (T): «La phrase «la neige est blanche» est vraie ssi, la neige est blanche». Cette formulation définit la vérité comme correspondance entre un énoncé et les données extralinguistiques. En dépit de cette formulation orientée vers la saisie des intuitions aristotéliciennes, la théorie sémantique a subi des interprétations réductionnistes qui semblent incompréhensibles. Si on ne peut nier que l’aventure tarskienne est celle d’une correspondance; on ne peut s’accorder avec les interprétations réductionnistes de la théorie tarskienne. Nous voulons montrer que la théorie tarskienne ne répond pas au réductionnisme de Popper et de Field. Le point de résistance de la théorie tarskienne étant donné par la formulation d’une sémantique formelle suivant l’approche modèle-théorétique. Tarski reste convaincu de l’existence des structures d’interprétation – qui deviennent objectives dès lors qu’on les a adoptées. Il y a peut-être lieu de parler de réalisme, mais il s’agit d’un réalisme intra-théorique ou intra-structurel.
44. Proceedings of the XXIII World Congress of Philosophy: Volume > 75
Nikolaos Angelis De l’induction
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Le mot induction a deux sens différents. L’induction est: a) une méthode d’acquisition de nouvelles connaissances; et b) une espèce de raisonnement/syllogisme (raisonnement/syllogisme inductif). En tant que méthode de connaissance, l’induction se fonde sur le recours à l’observation et l’expérimentation. Cette propriété érige l’induction en la méthode par excellence de la découverte scientifique et de la vérité. En effet, c’est grâce à l’observation ou l’expérimentation, que nous acquérons De nouvelles connaissances et nous pouvons soumettre ces connaissances au contrôle de la vérité. Comme espèce de raisonnement/syllogisme, l’induction peut être définie ainsi: la marche de la pensée (logos), qui va du singulier/particulier au général/universel. De fait, grâce à l’observation nous formons nos premières propositions singulières et nous construisons les concepts. Le syllogisme inductif consiste à poser comme principe une proposition singulière, puis, à subsumer le sujet de cette proposition sous un concept et, enfin, à généraliser, c’est-à-dire à tirer une proposition générale/universelle et probable comme conclusion. Ces propriétés rendent l’induction une méthode capable d’être appliquée tant dans le champ des sciences de la nature (philosophie théorique) que dans celui des sciences de l’homme (philosophie pratique).
45. Proceedings of the XXIII World Congress of Philosophy: Volume > 75
Marcel Nguimbi Le statut épistémologique de la métaphysique dans l’ «arbre de la connaissance» chez Descartes et Popper
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L'article vise à montrer la démarcation entre René Descartes et Karl Raimund Popper sur le statut épistémologique de la métaphysique dans l'«arbre de la connaissance». En effet, pendant que l'arbre cartésien du développement de la connaissance part d'une «métaphysique constituée» au sein de laquelle il enfonce ses racines, pour culminer sur les «3 M» (médecine, mécanique et morale), l'arbre poppérien du progrès de la connaissance procède à l'inverse en enfonçant ses racines dans une «métaphysique à construire» comme ouverture à la science et à l'épistémologie par la considération d'une première situation problématique dont le corollaire est une situation théorique, pour culminer sur un nouvel ensemble de situations problématiques/théoriques.
46. Proceedings of the XXIII World Congress of Philosophy: Volume > 8
Dandan Jiang L’éthique de la vie: Dialogue transculturel autour de Zhuangzi
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This paper aim at re-focusing on the ethics of life in the horizon of ecological concerns, by means of a cross-cultural dialogue in depth around the early Taoist philosopher Zhuangzi (Chuang Tzu)’s philosophy. Precisely, I propose to explore the ethical implications of some thesis in Zhuangzi (for ex., practice of “inaction”, priority of “naturalness”, choice of “return”, principle of “blandness”, etc.), in comparison with Michel Henry’s “phenomenology of life”. From this perspective, some reinterpretations of “self-cultivation” and “care for the life” in Zhuangzi are articulated in the light of the double revealing modality of Michel Henry’s “deep subjectivity” (the faculty of experiencing the self and experiencing the world in connection). The relevant resources, drawn from in French contemporary philosophy, can help to reexamine Zhuangzi’s reconstructing significance based on the apparent negative models, and also rethink a possible passage from environmental ethics to the ethic of life, implying the necessity of “ecological culture” in the time of ecological crisis.
47. Proceedings of the XXIII World Congress of Philosophy: Volume > 13
Delamour Josué Foumane Le probleme de l’alterite dans Être et temps de Martin Heidegger
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D’après Heidegger, l’être est la mesure par laquelle l’étant accède à la présence. Le Dasein, l’étant privilégié, va donc se projeter dans le monde à partir de l’être dont il est le «berger», si bien que l’expérience existentielle est affaire de destin. La relation du Dasein avec l’altérité, pour rester conforme à l’indétermination de l’être, ne peut donc pas avoir un sens précis. Heidegger s’intéresse à l’existence contre la philosophie catégoriale en cours dans la métaphysique pour nous interdire de réduire le monde à une vision des choses et d’échapper ainsi aux valeurs. On ne peut donc pas comprendre que Jean Gobert Tanoh confonde l’expérience de l’altérité heideggérienne avec la préoccupation morale.
48. Proceedings of the XXIII World Congress of Philosophy: Volume > 13
Alice Gonzi Aux sources cachées de la pensée existentielle
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La co-existence en l’homme de ces deux pensées dont l’une, immanquablement, effectue l’affirmation existentielle et dont l’autre, non moins immanquablement, nie l’existence et lui substitue un monde de structures idéales qui, pour rester absolues, doivent être soustraites à toute atteinte d’une existence caractérisée par son changement perpétuel, par son flux héraclitéen, –la co-existence de ces deux pensées […], pensées antagonistes, irréductibles,également constitutives de l’être humain, c’est là la source primitive denotre dissension intime, de notre déchirement profond, du malheur de notreconscience. Le Réel nous est donné à la fois comme existence et commeréflexion de l’existence, comme pouvoir et comme savoir; l’existence ne peutvaincre le savoir, ni le savoir peut tuer l’existence. […] Il semble donc quela vérité de ce monde soit celle d’un conflit […], que la recherche est donnéedans la contradiction, que le Réel est donné dans l’échec de toute tentative del’appréhender.
49. Proceedings of the XXIII World Congress of Philosophy: Volume > 12
Spyridon Kaltsas Raison pratique et responsabilité: La responsabilité comme phronesis et les limites de l’herméneutique philosophique
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Pour l’herméneutique philosophique de Hans-Georg Gadamer, la responsabilité est inséparable de l’expérience de la réalité vivante de la phronesis qui constitue le noyau de la vie éthique. À partir de la réhabilitation du concept de phronesis, Gadamer entend redonner à la philosophie pratique le contenu substantiel qui lui manque en raison de la domination de la raison technique dont l’idéal de la méthode fait l’économie de la responsabilité individuelle et sociale de l’homme. Néanmoins, comme le montre la critique convaincante de Jürgen Habermas, la réhabilitation de la phronesis comme source de la responsabilité ne prend pas en compte la différenciation transcendantale entre idéalité et réalité. En tant qu’elle se trouve fondée sur la communauté de sens que représente la phronesis, la philosophie éthique que développe l’herméneutique ne laisse aucune chance à une reconstruction véritablement philosophique et critique des présuppositions universelles de la responsabilité et de la conscience morale.
50. Proceedings of the XXIII World Congress of Philosophy: Volume > 43
Maria Jacintha Vargas Netto, Fabiana Fernandes Ribeiro Martins Voyages vers l’inconnu: la philosophie avec les enfants comme science-fiction
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Dans cet article, nous souhaitons établir un lien entre la philosophie avec les enfants et la science-fiction. Nous exposerons d’abord notre conception de la philosophie en tant que savoir d’amour, et pas seulement amour du savoir. Nous ébaucherons ensuite quelques considérations sur la philosophie avec les enfants en prenant comme référence le projet «Em Caxias a Filosofia En-caixa?», coordonné par Walter Kohan à Rio de Janeiro et dont nous faisons partie. Notre défi sera d’articuler la philosophie avec les enfants à la science-fiction: nous chercherons à réfléchir sur les relations de l’enfance et de la pensée avec l’inconnu. Le rapport à l’inconnu sera entendu comme une relation au temps. Comme en science-fiction, on imagine un futur possible, car la philosophie avec les enfants crée un espace où la dimension temporelle devient fluide: l’impossible devient possible moyennant un acte de création de la pensée. Au-delà de la transmission de contenus, la philosophie avec les enfants veut créer des expériences de pensée. C’est en ce sens que nous penserons la philosophie comme un savoir d’amour. Enfin, nous soulèverons quelques problématiques autour du rôle du professeur, qui posent des difficiles questions sur le pouvoir et le savoir.
51. Proceedings of the XXIII World Congress of Philosophy: Volume > 34
Gang Deng Le tournant cosmologique dans la philosophie de Bergson
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Nous allons essayer de montrer, dans notre article, qu’il y a un tournant cosmologique dans la philosophie de Bergson. Ce tournant commence par Matière et mémoire, et s’achève dans l’Evolution créatrice. Il s’agit de trois étapes: premièrement, la découverte de la durée en moi; deuxièmement, l’élargissement de la durée à l’univers; troisièrement, la genèse de l’intelligence et de la matière dans le mouvement de l’univers. Grâce à ce tournant, Bergson a réussi à résoudre des difficultés métaphysiques insolubles.