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61. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 4
Federigo Enriques Le problème de la raison
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La raison ne peut être conçue à la manière kantienne ; elle n’est pas intuition capable de jugements synthétiques à priori, ni simple intellect discursif, faculté de jugements analytiques et tautologiques. Elle s’exprime par des tendances formelles qui composent avec l’expérience, de sorte que l'evolution historique de la science nous montre une adaptation progressive et réciproque de la réalité sensible à la raison et de celle-ci à la réalité. Par la critique des concepts on saisit la raison se déployant à travers l’histoire de la pensée scientifique.
62. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 4
J.-L. Fischer De la possibilité de la méthode qualitative dans les Sciences
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A côté de la méthode quantitative, qui étudie avec tant de succès les données du domaine inorganique par les relations quantitatives formelles, il faut établir la méthode qualitative, qui examinerait les données du domaine organique, psychique et culturel à l'aide des relations qualitatives matérielles ; et cela, en éclaircissant le sens reel de ces données au moyen de leur destination fonctionnelle. Cette destination une fois fixée, il devient possible de déterminer les conditions de son objectivation plus ou moins adéquate.
63. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 4
Marin Stefanesco L’unité dans la diversité des méthodes
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En me posant le probleme de la méthode, je constate une diversité de solutions, et énetudiant cette diversité, je suis conduit à examiner, entre autres, la doctrine chrétienne.Mais pour comprendre cette doctrine, il faut que nous commencions par la priere, c’est-à-dire par la purification. Car c’est ainsi qu’en fait le christianisme commence toute action. Et alors, nous pouvons voir que la méthode cherchée est la croyance, mais sous des formes différentes : instinct, sensibilité, expérience, raison, pensée, esprit.Il у a donc plusieurs méthodes, mais en toutes, il у a en une seule ; il у a une méthode, mais sous des formes différentes.
64. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 4
L. Rieger Esquisse d’une noétique générale
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Méthode : la noétique générale procède, par réflexion critique, à l’analyse et reconstruction logique de toute connaissance, comme activité déterminant de pures différences de formes (sans l'inconséquence dualiste « forme-matière » indépendante, ou activité-réceptivité) et trouve le fondement dernier de toute connaissance dans le sens de valeur objective (Geltung), qui est norme autonome logique.C'est une théorie radicale d’activité constructive-formelle (symbolique, représentative), de connaissance objectivante fondée sur l’autonomie normative logique.
65. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 4
Moritz Schlick L’école de Vienne et la philosophie traditionnelle
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L’École de Vienne distingue les problèmes scientifiques et les problèmes philosophiques : les premiers sont relatifs à la vérité ou à la fausseté de propositions ; les seconds sont relatifs au sens des propositions, c’est-à-dire aux moyens de les vérifier ou de les infirmer, un problème étant vide de senssion n’a aucun moyen de répondre par oui ou par non à la question qu’il formule. А ce titre, Socrate apparaît comme le père de la philosophie, et l’erreur de la métaphysique a consisté ä confondre les problèmes de sens avec les problèmes de vérité.Si les disciples de l'Éсоlе de Vienne se sont surtout appliqués а l'élаboration des concepts utilisés dans les sciences formelles et les sciences physiques, leur but le plus élevé reste l’elaboration des concepts moraux ; et, là encore, Socrate montre la voie.
66. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 4
Hans Reichenbach La philosophie scientifique: une esquisse de ses traits principaux
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La philosophie scientifique de nos jours prend son point de départ, non dans les propositions certaines des mathématiques, suivant l’exemple de Descartes, mais dans les énoncés probabilitaires des sciences empiriques, dont le modèle est la physique. Les mathématiques sont certaines, mais vides de contenu : ce sont de pures tautologies qui n’imposent aucune restriction au réel. Les éпоncés de la physique sont doués de contenu, mais ils ne sont pas certains parce qu’ils formulent des prédictions : ils ne sont pas à considérer comme des propositions vraies, mais comme les mises d’un joueur, et, comme tels, ils relèvent d’une logique probabilitaire, dont la logique classique n’est qu’un cas très particulier.
67. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 4
F. Gonseth L’unité de la connaissance scientifique
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1. La recherche des sources de la pensée produit un effet libérateur. — 2, 3. On trouve chez Descartes la source de la doctrine d’une science rationnelle et autonome. — 4-7. Cette idée inspire certains essais méthodiques modernes, dont l'origine cartésienne paraît assurée. — 8. En revanche, l’évidence géométrique a perdu son fondement traditionnel avec la découverte des géométrics non euclidiennes. — 9. A la certitude totale se substitue la vérité pratiquement assurée. — 10. Le sens d’aucune notion n’est fixé d’une manière immuable. — 11. La connaissance n’est pas nécessairement univoque. — 12. La connaissance n’est pas purement rationnelle, — 13. même la connaissance mathématique. — 14. La nouvelle méthode part d’une sorte d’évidence qui ne s’attache pas à une notion prise à part et qui peut s’énoncer ainsi: L’unité de la connaissance scientifique consiste en ce que chaque partie en reflètele tout.
68. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 4
B. Jakovenko La raison et l’intuition dans la connaissance philosophique
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1. Le criticisme philosophique. — 2. L’objectivisme et le subjectivisme. — 3. Deux étapes de la critique philosophique. — 4. Deux caractères fondamentaux de la connaissance philosophique. — 5. Le mysticisme critique et rationnel ou le transcendentalisme.
69. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 4
A. Mansion Nécessité et faillites de la méthode et des méthodes
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Méthodes d’invention et méthodes de démonstration. Comment les grands penseurs ont cru que la méthode de démonstration dont ils ont usé dans les sujets qu’ils ont traités était une méthode universelle d’invention, applicable à tout sujet (Platon, Aristote, Descartes, Kant, Bacon). L’affirmation qu’une pareille méthode d’invention est possible repose sur le postulat de la similitude entre les objets connus effectivement par eile et tous les autres objets. Pourquoi une pareille extension est imprévisible : l’efficacité d’une méthode n’apparaît que dans les vérités une fois découvertes.
70. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 4
G. Malfitano, A. Bollengier, A. Honnelaitre La méthode de simplification complexive et l’unité des sciences
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Le Programme de cе Congrès, pour unifier la diversité des communications, propose six problèmes et six thèmes, formant un tout cohérent. Tout ensemble compliqué, étant dénombré, est réductible en un complexe qui d’autant mieux qu’il est plus ordonné, forme une simple unité. Discernons dans chacune et dans l’ensemble des notions, les trois acceptions les plus antinomiques, partant complémentaires, réunissons-les moyennant une plus générale, les autres seront coordonnées entre ces quatre, formant un complexe tétra-univoque. La coordination unitaire-trinitaire, la seule complète, est la plus simple méthode des méthodes.
71. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 4
H. J. Pos L’origine de la méthode
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Le rôle de la méthode. La question de l'origine de la méthode est une question philosophique. Théorie biologique de la méthode ; la méthode moyen de défense ; critique de cette théorie. Origine transcendantale de la méthode. Caractère spirituel de la méthode. Méthode et calcul; leur différence. La vоlоnté, caractéristique de la raison et facteur constitutif de la méthode. Caractère esthétique de la méthode.
72. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 4
Tadeusz Kotarbiński Idee de la methodologie generale Praxeologie
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1. Directives méthodologiques de Descartes. — 2. Définition de la méthodologie générale. Trois sections de la praxéologie : détermination des notions, typologie et critique des notions, partie normative. — 3. Détermination des notions praxéologiques. — 4. Typologie et critique des actions : a) Description et enregistrement des diverses formes de l’action ; b) exemples de progrés pratique ; c) exemples de pathologie de l’action. — 5. Normes de la méthodologie générale. — 6. Élements praxéologiques des autres sciences. — 7. Ce qu’on peut encore faire dans ce domaine. — 8. Rapport de la praxéologie à l’éthique.
73. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 5
André Leroy Les procédés du bon sens et la méthode de la science de l’homme pour David Hume
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L’esprit humain emploie dans toutes les sciences la même méthode qui comprend : 1° des règles négatives propres à assurer l’indépendance de l’entendement et l’objectivité de ses vues ; 2° des règles positives qui contrôlent la justesse de ses hypothèses ou qui traduisent l’instinct même de connaissance. Cette méthode de soumission aux faits est née pour Hume de la critique des erreurs du sens commun et de la réflexion sur les écrits des moralistes et des philosophes bien plus que de la connaissance de la philosophie naturelle ; c’est la méthode du bon sens.
74. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 5
Maurice Patronnier de Gandillac Nicolas de Cues, théoricien de la Méthode
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Le Cusain fait pressentir les directions modernes du problème de la méthode, d’abord par le rôle que jouent chez lui la purification de l’intellect par rapport aux doctrines apprises et l’analyse réflexive de la conscience à l’oeuvre, ensuite par le privilège qu’il reconnaît aux mathématiques d’apporter à l’esprit qui les construit, sinon une précision en soi inaccessible, du moins une orientation sûre et féconde de la déduction, enfin par sa curiosité inventrice d’appareils ingénieux qui permettraient la quantification totale du donné sensible.
75. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 5
Aniceto Fernández-Alonso La théorie thomiste de l’unité de la science humaine
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Selon la théorie thomiste, toute connaissance scientifique humaine tire son origine de l’expérience sensible, en ce sens qu’elle doit être abstraite ou déduite des choses sensibles perçues par les sens ; mais elle suppose essentiellement la vision de quelque chose de nécessaire et d’universel qui transcende la connaissance sensible. 11 s’ensuit que la méthode, pour acquérir et construire toute science humaine, doit être nécessairement inductive et déductive.
76. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 5
P. Masson-Oursel La notion indienne de méthode
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Pour procurer la délivrance en acquérant la connaissance juste, l’Inde ouvre des « voies » à la pensée. Elle emploie, à cet effet, des techniques ou des « psychagogies » en marge du donné naturel, créatrices de faits originaux. D’où ce paradoxe : une extension illimitée de l’expérience, malgré le caractère scolastique du savoir.
77. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 5
Georges Hostelet L’élaboration scientifique de la notion de cause
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Causalité scientifique et sens commun. — Induction expérimentale et causalité. — Causalité simple et finalité. — Causalité et acte volontaire. — Statistique, probabilité et hasard. — L’ordre et le fortuit. — La cause selon les philosophes : Descartes et Pascal. — M. Brunschvicg et Émile Meyerson. — Le postulat de l’indépendance des séries causales. — Les causes et les lois.
78. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 5
Jean Nogué L’origine dynamique de la notion d’ordre
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Par une analyse portant à la fois sur les caractères de l’ordre et sur la nature de notre activité, l’auteur montre que cette notion a son fondement dans l’acte de la progression. La relation primitive de l’appui à l’élan lui offre le modèle de la notion de sens, tandis que la nécessité de reprendre appui au cours du mouvement rend compte de l’apparition de termes intermédiaires. L’adjonction d’éléments sensibles à l’acte pur du mouvement permet ensuite d’expliquer le renversement du sens de l’ordre et son indépendance à l’égard de la durée. Elle assure ainsi l’originalité de la notion vis-à-vis de la simple suite temporelle.
79. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 5
J. Delevsky L’histoire des sciences et la philosophie de l’histoire
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Par les conditions particulières dans lesquelles elle se présente., l’histoire des sciences peut servir à la solution d’un certain nombre de problèmes posés à la philosophie de l’histoire. L’évolution des sciences est due à une multiplicité d’intérêts irréductibles l’un à l’autre ; elle possède une certaine logique intrinsèque, bien qu’elle soit soumise à des contingences, notamment à celles du génie et des individus d’élite ; il est impossible de lui assigner une direction unique et un constant progrès. Cette complexité d’une évolution relativement simple est défavorable à l’idée de toute explication moniste dans l’histoire générale.
80. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 5
Joseph Dopp Physique ancienne et physique moderne: Leurs conceptions de l’intelligible
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On voudrait montrer que la physique moderne, comme la physique ancienne, ne se construit que par la vertu de certains universels ou « intelligibles ». Mais les intelligibles de la physique moderne sont commandés, non point, comme dans la physique ancienne, par une intelligibilité de « compréhension », laquelle est ordonnée finalement, mais en ligne droite, à l’intelligibilité de l’être ou à l’intelligibilité « métaphysique », mais bien par une intelligibilité « fonctionnelle », laquelle s’ordonne directement à l’intelligibilité de l’ordre ou de la relation. Il est peu correct de qualifier cette dernière intelligibilité du nom d’intelligibilité « mathématique ». (On montre que cette erreur remonte, à travers Aristote, jusqu’à Platon). Les diverses sciences du monde inorganique à savoir la physique, la géométrie, l’arithmétique et la logique de la relation, ne se distinguent l’une de l’autre que par l’abstraction (matérielle) d’un objet provisoirement délimité. Chacune d’elles peut se présenter à trois niveaux successifs d’abstraction ou de systématisation, correspondant (à défaut de termes plus rigoureux) à ceux de la qualité, de la quantité (nullement propre aux mathématiques) et de la relation. Ces trois niveaux d’abstraction, formellement distincts, sont orientés vers l’abstraction « fonctionnelle » de l’ordre. L’intelligible de l’ordre n’étant point l’intelligible absolument suprême, laisse le champ ouvert à des considérations d’un autre type, qui relèvent de la métaphysique.