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81. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 4
Émile Lasbax Le rythme des Sciences et le rythme de leurs méthodes
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Trois idées sont proposées ici : 1° L’explication scientifique, que Descartes regardait comme une extension logique progressive du point de vue mathématique aux différents plans du savoir, doit céder aujourd’hui la place à une explication chronologique de l'ordre d’apparition des diverses sciences. 2° Cet ordre suit un rythme qui débute par la physique, pour descendre à la mathématique, et remonter ensuite à la biologie, 3° Cette succession correspond au rythme analogue de la vie de la pensée : intuition, abaissement vers l'analyse, conversion vers la synthèse qui ést un etat d’équilibre intermédiaire.
82. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 4
Louis Rougier La révolution cartésienne et l’empirisme logique
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La révolution cartésienne, suivant son interprète le plus récent, aurait consisté à rompre avec le réalisme méthodique d’Aristote et de l’École, allant de l’être à la pensée, pour conclure de la pensée à l’être, si bien que Descartes serait le père de l’idealisme moderne. En réalité Descartes, idéaliste en théorie, est réaliste en pratique : l'acte de connaître consiste dans la saisie des essences, des matières simples, c’est-à-dire dans l'appréhension d’une гéаlité distincte de l’esprit.La révolution philosophique des temps modernes a bien plutôt consisté ä substituer à la théorie de la verité-copie ou de la verité-norme, celle de la verité- cohérence ou de la vérité-réussite suivant qu’il s’agit de sciences formelles ou réelles. Partant de ce donné, négligé et déclassé par les Rationalistes, qu’est le continu sensible et le flux de conscience, la connaissance consiste à en procurer une représentation symbolique cohérente, en vue de le maîtriser. Elle consiste à établir entre les symboles et les ехрéпепсев vécues des règles de correspondance univoque et entre les symboles des relations telles qu’on puisse le plus probablement prévoir les ехрériепсеs à vivre en partant des ехрéпепсеs vécues. Le problème philosophique par excellence devient celui de la signification des symboles et de l’exclusion de leurs combinaisons vides de sens.
83. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 4
Dominique Parodi Esprit et raison
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Distinction de l'esprit et de la raison. L’élément de nécessité (cohérence, accord) et l'élément de liberté (adhésion, invention, création) impliqués l’un et l'autre dans tous les champs d’application de la raison. L’esprit est l’activité concrète qui, découvrant et acceptant sa loi immanente, devient raison.
84. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 4
P. Leon Veuthey La justification des postulats de la raison
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Aristote, tout aussi bien que Descartes et Kant, fonde en fait la science sur les exigences ou postulats de la raison. L’idéalisme moderne justifie ces postulats en considérant le monde comme l’expression de l’esprit; c’est là une solution traditionnelle remontant à l'antique théorie du Logos ; seulement les idéalistes nient la dualité de l’être et de la pensée ; à cette doctrine d’immanence, on oppose une doctrine ou l’etre et la pensée tirent leur unité ou homogénéité relative d’une unité transcendante, qui n’est pas du même ordre. Les postulats de la raison ont alors une valeur objective parce que la raison est expression d’être.
85. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 4
G. Jampoler Épistemologie et sociologie: Quelques remarques sur la méthode de la philosophie
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En analysant comparativement les notions fondamentales de toutes les disciplines scientifiques, la philosophie doit suivre systématiquement les progrès de l'unité logique de la science et esquisser une hiérarchie de valeurs fondée sur cette unité. Le principal obstacle à cette unité est la différence de niveau scientifique ent re les sciences de la nature et les sciences historiques : les notions fondamentales de celles-ci n’étant que peu nombreuses, et manquant de clarté et de précision logique. C’est la première tâche des sciences sociales, surtout de la sociologie, de constituer tout un système de notions formelles et fondamentales, en jouant le même rôle auprès des sciences historiques que les sciences mathématiques par rapport aux sciences de la nature.
86. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 4
Otto Neurath Prognosen und Terminologie in Physik, Biologie, Soziologie
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L'induction géneralisante et l'induction extrapolante : leur usage dans l'empirisme logique. La formation des théories et leur contrôle dépendent de la forme du langage. Dans l'empirisme scientifique, les prévisions (Prognosen), appropriées au contrôle, sont : 1° inductivement fondées et pratiquement contrôlables ; 2° ou bien inductivement fondées et pratiquement incontrôlables ; 3° ou bien non fondées inductivement et pratiquement contrôlables ; 4° ou bien non fondées inductivement et pratiquement incontrôlables. Nous ne disposons pas de règles générales d’induction ou de contrôle ; l’évolution des sciences montre que nous ne pouvons être assurés d’avance de ce qui pourra nous soutenir ou nous ébranler dans l’acceptation ou le rejet des théories ou hypothèses.
87. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 4
Ernst Harms Das Problem einer Grundwissenschaft
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Pour éclaircir problème de la science fondamentale, on doit s’assurer qu’il n’y a pas, dans le champ actuel de la science, de science spéciale qui puisse faire fonction, pour toutes les autres, de science fondamentale. Une vraie science fondamentale générale pourrait se développer à partir de la théorie actuelle des sciences, si cette théorie était méthodiquement construite. А côté, il у a une science fondamentale partielle qui consiste dans la pénétration réciproque des diverses sciences spéciales et de leur méthode. II у a encore un aspect ontologique et un aspect pédagogique du problème. La valeur n’est pas une base pour la science fondamentale.
88. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 4
Paul Feldkeller Zur Personalität des Weltlogos
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La logique moderne, à l’opposé de la logique antique, est devenue, de philosophie, science positive. Elle est devenue un mécanisme, notamment sous l'influence de Leibniz, dont l’ideal était une machine à penser. Bolzano, la Phénoménologie et la Logistique ont rendu l’erreur plus grossière encore. La logique antique était au contraire une logique personnaliste, eile supposait un sujet intelligent. Sans un tel sujet logique, il ne peut être question de « comprendre », ni d’interpréter la « pensée » de l’homme et de l'animal, ni celle du cosmos lui-même.
89. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 4
Ettore Galli Scienza e metodi di conoscenza
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La raison et l’expérience. La logique. Les méthodes logico-mathématiques comme instruments de recherche, non de découverte. L’universalité ; son fondement: l’attente subjective. La raison constate des rapports entre ses objets : ses conclusions doivent être prouvées par l’experience.
90. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 4
P. Jurevičs Le sens de la méthode intuitive
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Le véritable sens de l'intuitivisme est l’aspiration à une connaissance absolument complète et intégrale qui s’identifierait avec l’être. Cet idéal, suggéré à la fois par le caractère incomplet de la connaissance intellectuelle et par certains besoins sentimentaux de l'homme, est comme tel irréalisable et ne permet ou’on s’en approche que faiblement. Mais, souvent présent dans l'arne des philosophes, son examen peut par là contribuer beaucoup à l'explication de certains faits de l'histoire de la philosophie : des traits qui apparentent la philosophie à la religion et à l’art, des paradoxes des doctrines idéalistes, des intuitions partielles d’un Descartes, d’un Husserl, etc.
91. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 4
Federigo Enriques Le problème de la raison
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La raison ne peut être conçue à la manière kantienne ; elle n’est pas intuition capable de jugements synthétiques à priori, ni simple intellect discursif, faculté de jugements analytiques et tautologiques. Elle s’exprime par des tendances formelles qui composent avec l’expérience, de sorte que l'evolution historique de la science nous montre une adaptation progressive et réciproque de la réalité sensible à la raison et de celle-ci à la réalité. Par la critique des concepts on saisit la raison se déployant à travers l’histoire de la pensée scientifique.
92. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 4
J.-L. Fischer De la possibilité de la méthode qualitative dans les Sciences
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A côté de la méthode quantitative, qui étudie avec tant de succès les données du domaine inorganique par les relations quantitatives formelles, il faut établir la méthode qualitative, qui examinerait les données du domaine organique, psychique et culturel à l'aide des relations qualitatives matérielles ; et cela, en éclaircissant le sens reel de ces données au moyen de leur destination fonctionnelle. Cette destination une fois fixée, il devient possible de déterminer les conditions de son objectivation plus ou moins adéquate.
93. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 4
Marin Stefanesco L’unité dans la diversité des méthodes
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En me posant le probleme de la méthode, je constate une diversité de solutions, et énetudiant cette diversité, je suis conduit à examiner, entre autres, la doctrine chrétienne.Mais pour comprendre cette doctrine, il faut que nous commencions par la priere, c’est-à-dire par la purification. Car c’est ainsi qu’en fait le christianisme commence toute action. Et alors, nous pouvons voir que la méthode cherchée est la croyance, mais sous des formes différentes : instinct, sensibilité, expérience, raison, pensée, esprit.Il у a donc plusieurs méthodes, mais en toutes, il у a en une seule ; il у a une méthode, mais sous des formes différentes.
94. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 4
L. Rieger Esquisse d’une noétique générale
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Méthode : la noétique générale procède, par réflexion critique, à l’analyse et reconstruction logique de toute connaissance, comme activité déterminant de pures différences de formes (sans l'inconséquence dualiste « forme-matière » indépendante, ou activité-réceptivité) et trouve le fondement dernier de toute connaissance dans le sens de valeur objective (Geltung), qui est norme autonome logique.C'est une théorie radicale d’activité constructive-formelle (symbolique, représentative), de connaissance objectivante fondée sur l’autonomie normative logique.
95. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 4
Moritz Schlick L’école de Vienne et la philosophie traditionnelle
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L’École de Vienne distingue les problèmes scientifiques et les problèmes philosophiques : les premiers sont relatifs à la vérité ou à la fausseté de propositions ; les seconds sont relatifs au sens des propositions, c’est-à-dire aux moyens de les vérifier ou de les infirmer, un problème étant vide de senssion n’a aucun moyen de répondre par oui ou par non à la question qu’il formule. А ce titre, Socrate apparaît comme le père de la philosophie, et l’erreur de la métaphysique a consisté ä confondre les problèmes de sens avec les problèmes de vérité.Si les disciples de l'Éсоlе de Vienne se sont surtout appliqués а l'élаboration des concepts utilisés dans les sciences formelles et les sciences physiques, leur but le plus élevé reste l’elaboration des concepts moraux ; et, là encore, Socrate montre la voie.
96. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 4
Hans Reichenbach La philosophie scientifique: une esquisse de ses traits principaux
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La philosophie scientifique de nos jours prend son point de départ, non dans les propositions certaines des mathématiques, suivant l’exemple de Descartes, mais dans les énoncés probabilitaires des sciences empiriques, dont le modèle est la physique. Les mathématiques sont certaines, mais vides de contenu : ce sont de pures tautologies qui n’imposent aucune restriction au réel. Les éпоncés de la physique sont doués de contenu, mais ils ne sont pas certains parce qu’ils formulent des prédictions : ils ne sont pas à considérer comme des propositions vraies, mais comme les mises d’un joueur, et, comme tels, ils relèvent d’une logique probabilitaire, dont la logique classique n’est qu’un cas très particulier.
97. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 4
Adolfo Levi I rapporti tra la filosofia e la scienza nel pensiero contemporaneo
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L’auteur, après avoir brièvement examiné et discuté le néo-réalisme américain, qui subordonne la philosophie à la science, le logicisme de l’école de Marburg, et l’idéalisme critique de Brunschvicg qui la réduisent à une gnoséologie de la pensée scientifique, et l'idéalisme historiciste de Croce et de Gentile, qui déyalue la science, conclut que la philosophie peut enseigner à la science si eile a la possibilté de saisir la réalité objective, mais qu’elle doit apprendre d’elle à critiquer les principes ou propositions acceptés sans examen suffisant.
98. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 4
Paul Hofmann Der korrelative Gegensatz von Sach-Erkenntnis und Sinn-Erkenntnis
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Le sens désigne la subjectivité du sujet. II n’est pas seulement une disposition effective de l'âme, de lui il у a aussi un savoir. Le savoir du sens appartient à la connaissance, et il s’oriente vers une verité ou exactitude qui lui sont particulières. La connaissance de la chose et la connaissance du sens se distinguent par le sens différent qui anime et forme l'une et l'autre. La connaissance de la chose s’accomplit par la transcendance, par l’addition de l'autre à la conscience qui se connaît elle-même. La connaissance du sens s’accomplit comme « Introscendance concentrique » ; eile veut approfondir le sens à chercher, en l’exposant dans l’image des expériences diverses, que le sens rend possible. La connaissance de la chose et celle du sens tombent sous deux logiques de pôle opposé ; ces deux logiques répondent à la différence corrélative de l’altérité des choses et de l’identité du sens.
99. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 4
Rudolf Carnap Einheit der Wissenschaft durch Einheit der Sprache
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II у a une unité du langage scientifique : les concepts des diverses branches de la science (physique, biologie, psychologie) peuvent se réduire à une base commune, à savoir au « langage de choses » de la vie quotidienne. Mais il n’existe pas présentement de système unique des lois de la science : c’est là un but auquel tend la science, sur le fondement de l'unité présente du langage scientifique.
100. Travaux du IXe Congrès International de Philosophie: Volume > 4
F. Gonseth L’unité de la connaissance scientifique
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1. La recherche des sources de la pensée produit un effet libérateur. — 2, 3. On trouve chez Descartes la source de la doctrine d’une science rationnelle et autonome. — 4-7. Cette idée inspire certains essais méthodiques modernes, dont l'origine cartésienne paraît assurée. — 8. En revanche, l’évidence géométrique a perdu son fondement traditionnel avec la découverte des géométrics non euclidiennes. — 9. A la certitude totale se substitue la vérité pratiquement assurée. — 10. Le sens d’aucune notion n’est fixé d’une manière immuable. — 11. La connaissance n’est pas nécessairement univoque. — 12. La connaissance n’est pas purement rationnelle, — 13. même la connaissance mathématique. — 14. La nouvelle méthode part d’une sorte d’évidence qui ne s’attache pas à une notion prise à part et qui peut s’énoncer ainsi: L’unité de la connaissance scientifique consiste en ce que chaque partie en reflètele tout.