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81. Zeitschrift für Sozialforschung: Volume > 7 > Issue: 1/2
Ernst Krenek Bemerkungen zur Rundfunkmusik
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The essay takes as its starting point the specific social experiences of the composer with the radio, in other words, the relationship of the radio to contemporary music in particular, and to the broader problem of musical reproduction. This leads to questions which extend beyond the immediate orbit of the composer.The content of musical broadcasts is examined first. The production of serious and advanced modern music plays but a minor role. The content of the programs stems largely from the reservoir of „cultural goods“, and in a deteriorated form at that. On the one hand, banal works are pushed to the fore in consideration of the pre-formed taste of the public, and on the other hand, great music undergoes a process of banalization on the radio. — The thesis of the article is that the declining musical forms take on an „informatory“ character in order to make the listener more susceptible to propagandistic information. Such music distracts him and has a general tendency to „entertain“. Radio business aims to have music received as a mere background, not as a central figure. Music on the radio is nothing more than an „applied acoustical articraft for the embellishment of everyday life“, a veil.The types of radio organization are examined next. In Europe, the state-controlled public utility type predominates, whereas in America the radio, like the press, is largely dependent on the interests of the advertisers. In the authoritarian states, economic interests are both concealed and conveyed through the totalitarian propaganda.Finally the author poses the problem of the way in which the radio affects the work of art and its social manifestation. The progressive moment is emphasized, for the new mode of presentation fosters an appropriate, anti-illusory attitude on the part of the listener which is conducive to knowledge. It is an attitude which is also necessary for the interpreter on the radio. The unillusory self-presentation of the work of art is construed as the positive aim of radio transmission. The progressive trends are seriously restricted, however, by the contemporary function of the radio. Today, under favorable circumstances, it can help „reveal the mass of contradictions in the existing world.L'article part des expériences sociales spécifiques que la radio livre au compositeur : d'abord la relation de la radio à la musique actuelle, plus généralement aux problèmes de la reproduction musicale. L'étude arrive à des conclusions qui débordent le cadre de l'expérience immédiate du compositeur.On examine en premier lieu le programme musical de la radio. La production contemporaine n'y figure que dans une très faible mesure. Le programme est alimenté surtout par le réservoir des „biens traditionnels de la culture44, à vrai dire défigurés. D'un côté, par égard pour le goût du public, les productions banales s'imposent ; quant aux oeuvres de la grande musique de l'autre côté, elles n'échappent pas, à la radio, à une sorte de banalisation. L'auteur soutient que la musique en décadence prend de plus en plus un caractère d'information, c'est-à-dire : elle veut rendre l'auditeur plus ouvert aux informations de propagande. Elle le distrait et tend à la récréation. L'exploitation bureaucratique de la radio vise à faire de la musique non plus une figure, mais un arrière-plan. La musique à la radio n'est plus qu'une „activité artisanale pour enjoliver la vie quotidienne44 et un décor dont la fonction est de dissimuler.Par la suite, on passe en revue les différents types de l'organisation de la radio. En Europe, c'est „l'entreprise mixte44, contrôlée par l'État, qui domine. En Amérique, la radio — comparable alors à la presse — dépend de celui qui passe les commandes de publicité. Dans les États totalitaires, la propagande est à la fois camouflage et intermédiaire des intérêts économiques.Enfin, K. pose la question de savoir de quelle façon la technique de la radio influe sur l'oeuvre d’art et sur sa condition sociale. Le facteur de progression est souligné : le nouveau mode de représentation exige de la part de l'auditeur une attitude objective, curieuse, critique, hostile au rêve. En même temps, cette attitude doit être celle de l’interprète lui-même. Présenter l'oeuvre d’art dépouillée, libre de tout faux semblant — voilà le but positif de l’émission radiophonique. Les tendances progressives, cependant, sont malheureusement inhibées par la fonction actuelle de la radio. Aujourd'hui, celle-ci peut, tout au plus, contribuer à rendre „évidentes les multiples contradictions de notre monde44.
82. Zeitschrift für Sozialforschung: Volume > 7 > Issue: 3
T. W. Adorno Über den Fetischcharakter in der Musik und die Regression des Hörens
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This essay offers a theoretical analysis of the changes which are taking place in the musical consciousness of listeners in the present phase of society. The author seeks rather to deduce the conditions of musical reception from the present stage of musical production. The first part of the article deals with changes in production as they affect the general consciousness of listeners. Light music is discussed as well as serious music insofar as it reaches the consumer. Changes in reception are revealed in certain characteristics like the cult of the melody, of the voice, of the master violin, and they are tied up with specific economic concepts. Success plays a particularly important role in this connection.The second part is devoted to the retrogression in listening, analyzed psychologically. Docile passivity, imitation of pre-given patterns, and bitter resentment of the „abnormal“ have become characteristic for the listener. The author shows how this retrogression has become concretized in the formation of a „musical child’s language.“Many listeners seek to overcome passivity by a pseudo-activity. The social function of certain types like the jitter-bug, the radio amateur, or the man with a knack for jazz, are discussed.L’article entreprend d’interpréter sous forme d’une esquisse théorique les transformations qu’a subies la conscience musicale des auditeurs dans la phase actuelle de l’évolution sociale.On n’analyse pas psychologiquement les réactions des auditeurs ; mais on prend pour point de départ Tétât de la production, et de celui-ci on déduit celui de la réception.La première partie traite de la transformation de la production dans la mesure où celle-ci atteint la conscience commune des auditeurs. L’auteur considère aussi bien la musique légère que la soi-disant musique sérieuse et les modifications que connaît celle-ci pour parvenir à la consommation.Ces modifications font de la musique un fétiche. On en prend pour exemple le culte des „idées“ musicales, de la voix et des „violons de maître“. Le caractère fétiche de la musique se mesure au succès accumulé.Ensuite, on développe quelques catégories du fétichisme musical : dépravation, arrangement, „divertissement élevé“, idolâtrie de la perfection.Au fétichisme de la musique correspond du côté de l’auditeur une régression de la faculté d’entendre — phénomène qui fait l’objet de la deuxième partie de l’étude. On l’interprète comme l’attitude auditive caractéristique des „régressifs“. Soumission passive, imitation de l’antérieurement donné, fureur contre ce qui sort de la norme — définissent cette attitude, qui s’objective en un langage musical puéril en formation et dont quelques éléments sont esquissés.A cette passivité, de larges groupes d’auditeurs cherchent vainement à échapper par une pseudo-activité. Quelques types de pseudo-activité sont décrits : l’enthousiaste, le bricoleur et le „chic type“. On montre la fonction sociale de ces types.Enfin, on traite des possibilités dialectiques de l’audition du régressif. Une confrontation de l’expérience fondamentale de la musique radicalement neuve avec le mode régressif d’entendre termine l’article.
83. Zeitschrift für Sozialforschung: Volume > 7 > Issue: 3
Maurice Halbwachs La psychologie collective du raisonnement
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Die Psychologie des Raisonnements hat bisher keine zureichende Beachtung gefunden. Das Raisonnement wurde nur als eine innersubjektive Reflexion oder als eine Beziehung zwischen dem Individuum und den gegebenen Sachen behandelt, nicht aber als ein weitgehend durch die gesellschaftliche Situation des Individuums begründetes Verhalten. Die Arbeit von H. will diesen Aspekt zur Diskussion stellen. H. unterscheidet das Raisonnement, das auf „sentiment“ und „passion“ beruht, von dem „raisonnement intellectuel“. Während letzteres nach den allgemeinsten logischen Grundprinzipien verfährt und dementsprechend Allgemeingültigkeit beansprucht, benutzt ersteres als Prämissen bestimmte Urteile und Anschauungen, die nur für einzelne Gruppen der Gesellschaft Gültigkeit haben, und wendet sie auf den individuellen Fall an. H. versucht, einige gesellschaftliche Charaktere dieses Raisonnements herauszuarbeiten. Erläutert wird die Unterscheidung der beiden Arten von Raisonnement an Hand von Paretos Begriff der nichtlogischen Handlung und durch die Kategorien der „résidus“ und „dérivats“.The psychology of reasoning (raisonnement) has not received special attention. Reasoning is analyzed only as inner subjective reflection or as a relationship between the individual and given subjects, not as an activity based largely on the social situation of the individual. This article discusses the latter aspect. H. differentiates reasoning based on „sentiment“ or „passion“ from „intellectual reasoning.“ The latter follows general logical principles and therefore lays claim to universal validity, whereas the former type has as its premises specific judgments and notions which are valid only for individual groups in society and it applies these premises to the individual case. H. seeks to work out certain social characteristics of the latter type. The distinction between the two sorts of reasoning is developed with the views of Pareto's concept of non-logical activity and the categories of „residues“ and „derivatives“.
84. Zeitschrift für Sozialforschung: Volume > 7 > Issue: 3
Max Horkheimer Die Philosophie der absoluten Konzentration
85. Zeitschrift für Sozialforschung: Volume > 7 > Issue: 3
Rudolf Schlesinger Neue sowjetrussische Literatur zur Sozialforschung II: Juristisch-ökonomische Diskussionen
86. Zeitschrift für Sozialforschung: Volume > 8 > Issue: 1/2
Walter Benjamin Uber einige Motive bei Baudelaire
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The essay begins with the estrangement of the great lyrical poetry from the public since the middle of the 19th century. It is conceived in terms of an historical change in the structure of human experiencing.That is first demonstrated in Bergson. The autor interprets „Matière et Mémoire“ as the attempt to vindicate through the category of memory the possibility of genuine, that is, tradition-forming experience as against the mode of experience in the industrial age. Proust has more closely determined Bergson's notion of memory as involuntary memory. Accordingly he seeks to reconstruct the aesthetic form of the narrative. Its industrial counterparts are information and sensation. Through shocks they threaten memory which B., in referring to psycho-analytical theories, conceives in terms of „protection against stimuli“.Erlebnis becomes the antithesis of experience (Erfahrung). In Baudelaire’s lyrical poetry the Erlebnis of shock occupies the center. In his portrayal of the fenser, Baudelaire identifies himself with the one who parries the shocks. These shocks occur when the individual is confronted with the amorphous multitude of the metropolis. In one chapter the author describes this clash and the shape it takes in Baudelaire's poetry. The subsequent chapter presents an analysis of Poe's „Man of the Crowd44, the city crowd portrayal which provides the clue for Baudelaire's and which is contrasted with the Biedermeier picture of Hoffmann's „Cousin's Corner Window“.The shock as the dominant form of Erlebnis is shown as grounded in the reified process of production in capitalist society. The discontinuity of the elements of shock has its basis in the discontinuity of the automatized process of labor which no longer admits of any „experience“, „practice“. The experience of shock of the member of a crowd corresponds to the experience of the worker who operates a machine. The reflectory mechanism of the victim of Modern Times appears in Baudelaire's work in the pattern of the hazard game which at the same time is the radical counterpart of „experience“.In Baudelaire, time is dissociated. Its power is absorbed by rare, „significant“ days. In them Baudelaire, through the „correspondances“4 seeks to save and restore the lost experience. The power of anamnesis is posited against the „swarm of seconds“. But the consolation of anamnesis remains impotent. In the dissociated shock moments of time, — the „spieen“ —, and the anamnesis of the vie antérieure, — the „idéal“ —, Baudelaire holds in his hands the débris of genuine experience.B. subordinates the representations constitutive of „experience“, that is, those of involuntary mefiiory, to his notion of „aura“. To experience the aura of a phenomenon means to endow it with the faculty of raising the eyes. The decay of aura is the foremost subject of Baudelaire : he summons eyes who have lost the faculty of raising themselves. He has designated the price for which the sensation of the Modern can be bought : the destruction of aura in shock experience.L'analyse débute par la constatation d'une scission entre la grande poésie lyrique et le public — scission qui se serait produite dès le milieu du xix® siècle. Cette séparation est interprétée comme la conséquence d'une transformation dans la structure même de l'expérience humaine.Cela est d'abord expliqué par l’oeuvre de Bergson. La théorie de la mémoire telle qu'elle a été développée dans Matière et mémoire se rattache à un type d'expérience qui, au cours du xixe siècle, a subi des atteintes profondes. Bergson tend, grâce à la catégorie de la mémoire, de restaurer le concept d'une expérience authentique. Cette expérience authentique existe en fonction de la tradition et s'oppose ainsi aux modes habituelles d'expérience propres à l'époque de la grande industrie. Proust a défini la mémoire bergsonienne comme une mémoire involontaire ; en son nom il avait essayé de reconstruire la forme de la narration. Le rival de cette dernière s'appelle, à l'époque de la grande industrie, l'information. Elle développe, par le moyen des chocs, une mémoire qui, par Proust, a été opposée à la mémoire bergsonienne sous le nom d'une mémoire volontaire. Il est permis de considérer, conformément à Freud, la mémoire volontaire comme étroitement liée à une conscience perpétuellement aux aguets. Plus la conscience sera obligée à parer aux chocs, plus se développera la mémoire volontaire, et plus périclitera la mémoire involontaire. L'expérience éminemment moderne du choc sera la norme de la poésie baudelairienne. Par l'image de l’escrimeur, Baudelaire qui, en flânant, était habitué d’être coudoyé par les foules des rues, s’identifie à l’homme qui pare aux chocs.Le choc en tant que forme prépondérante de la sensation se trouve accentué par le processus objectivisé et capitaliste du travail. La discontinuité des moments de choc trouve sa cause dans la discontinuité d’un travail devenu automatique, n’admettant plus l’expérience traditionnelle qui présidait au travail artisanal. Au choc éprouvé par celui qui flâne dans la foule correspond une expérience inédite : celle de l’ouvrier devant la machine.Le réflexe mécanisé de l’homme livré au monde moderne se traduit chez Baudelaire dans l’attitude du joueur. Pour l’homme qui s’est adonné au jeu, l’expérience du choc se présente en ce qu’elle a de plus essentiel* c’est-à-dire comme une façon d’éprouver le temps. Le spleenétique qui ne peut se dégager de la fascination exercée par le déroulement du temps vide est le frère jumeau du joueur. En face du Spleen, l’oeuvre baudelairienne évoque l’Idéal. L’Idéal, c’est la mémoire involontaire, initiatrice aux * correspondances ». Dépositaire des images d’une vie antérieure, l’Idéal serait le consolateur suprême s’il n’était tenu en échec par la « beauté moderne » qui est essentiellement spleenétique. Les souvenirs plus ou moins distincts dont est imprégnée chaque image qui surgit du fond de la mémoire involontaire peuvent être considérés comme son « aura ». Se saisir de l’aura d’une chose veut dire : l’investir du pouvoir de lever le regard. La déchéance de l’aura a des causes historiques dont l’invention de la photographie est comme un abrégé. Cette déchéance constitue le thème le plus personnel de Baudelaire. C’est elle qui donne la clé de ses poésies érotiques. Le poète invoque des yeux qui ont perdu le pouvoir du regard. Ainsi se trouve fixé le prix de la beauté et de l’expérience moderne : la destruction de l’aura par la sensation du choc.
87. Zeitschrift für Sozialforschung: Volume > 8 > Issue: 1/2
T. W. Adorno Fragmente über Wagner
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The article consists of four chapters taken from a comprehensive study on Wagner.The first chapter discusses the character of the man Wagner. The author undertakes a social analysis which reveals Wagner to be a bourgeois figure who is no longer able to fulfill the monadological claims of bourgeois society, and who actually deserts to the ruling powers while seemingly in conflict with the society of his day. This analysis is made particularly clear through a study of Wagner's anti-Semitism.The following sections, only excerpts of which appear in the present essay, study the relationship between Wagner’s social character and the technical structure of his works, using concepts such as the conductor- composer and the ,,gestural type“ of composition. This approach involves minute analyses of certain essential elements of Wagner's technique : the leitmotif, the infinite („unendliche“) melody, his harmonization and scoring.From the principle of Wagner's instrumentation the author derives the concept of phantasmagoria, which is the subject of the sixth chapter of the larger wrork (reprinted here). Phantasmagoria is defined as the aesthetic phenomenon that tends to hide the mode of its genesis and to appear as „nature“.The seventh and eighth chapters have not been included. They deal with the notion of the music drama as the phantasmagoric form, developed primarily from Wagner's theoretical writings, and with the mythical element in his work. The mythical in Wagner is two-sided, for it seeks to interpret the unconscious and in turn to dissolve the real into the unconscious.The two final chapters are devoted to the philosophy inherent in the works of Wagner and to a philosophical interpretation of his work. Chapter nine discusses the Ring from the standpoint of the betrayal of the revolution by the „rebel“. The canon is given by analysis of Wotan as the unity of Impotent old god and beggar. Chapter ten describes Wagner's pessimism. It shows the fundamental difference between Wagner and Schopenhauer, analyzes the Wagnerian concept of the nil as that of the chimaerical, and concludes by „rescuing“ his nihilism as the form adopted by Utopia in the early period of bourgeois decay.L'article se compose de quatre chapitres extraits d’un vaste travail consacré à Richard Wagner.Le premier chapitre étudie la personnalité de Wagner : son caractère est défini comme étant celui du bourgeois désormais incapable de répondre aux exigences monadologiques de la société bourgeoise. L’apparence d’un conflit avec la société masque la soumission de fait aux puissances établies : c’est ce qui est étudié de près dans l’analyse de l’antisémitisme wagnérien.Les chapitres suivants, desquels la présente publication n’offre que des extraits, établissent d’abord — grâce aux concepts du chef d’orchestre et du mode „gestique“ de la composition — le rapport entre le caractère social de Wagner et la complexité technique de son oeuvre. Viennent ensuite des analyses détaillées de quelques éléments essentiels du mode wagnérien de composition, tels que la technique du leitmotiv, de la mélodie infinie, de l’harmonique et de l’instrumentation.Le concept de la fantasmagorie est déduit du principe de l’instrumentation wagnérienne : voilà le thème central du sixième chapitre que notre texte présente, de nouveau, intégralement. La fantasmagorie est définie comme le phénomène esthétique qui renie le mode de sa production.Les chapitres VII et VIII encore, manquent dans la présente publication. Ils traitent du concept du drame musical en tant que forme fantasmagorique. Ce sont surtout les écrits théoriques de Wagner qui servent à développer ce concept. On en vient à examiner l’élément mythique de l’oeuvre wagnérienne — élément équivoque en ce qu’il tend à interpréter l’inconscient en même temps qu’il voudrait le dissoudre dans un inconscient plus profond encore.Les deux derniers chapitres étudient la philosophie inhérente de Wagner, et tâchent de donner une interprétation philosophique de son oeuvre. Le neuvième chapitre donne une analyse du „Ring“ — la trahison de la révolution par le „rebelle“. Le „canon“ du raisonnement est, ici, la figure de Wotan — à la fois vieux dieu rendu impuissant et mendiant. Le chapitre X décrit le pessimisme wagnérien. Il expose la différence fondamentale entre Wagner et Schopenhauer, la reconstruction méthodique du concept wagnérien du néant montre que ce néant est chimérique. La conclusion est, en quelque sorte, une réhabilitation du nihilisme wagnérien en ce que ce nihilisme fut la forme que revêtit l’utopie au début de la décadence bourgeoise.
88. Zeitschrift für Sozialforschung: Volume > 8 > Issue: 1/2
Carl Gustav Jochmann Die Rückschritte der Poesie
89. Zeitschrift für Sozialforschung: Volume > 8 > Issue: 1/2
Max Horkheimer Die Juden und Europa
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The article starts from the premise that contemporary anti-Semitism can only be understood from an analysis of National Socialism. National Socialism originated in the collapse of German liberalism, now threatening to draw the surrounding countries into the catastrophe. One of the most important elements in the pre-Nazi situation was the mass of unemployed, whose organization within the European state system seemed an insoluble task after the War. The fascist forces which did solve the problem were not the owners of industry but a new bureaucracy made up of dictators of industry and military and political officials.In Europe the liberal constitution of the nineteenth century appears a sort of interlude. The possessors of authoritarian power return to the methods of rule recommended by Machiavelli and his followers. There is no prospect of an early end to this situation solely by inner forces, for the economic criteria of liberalism, which made themselves apparent as crises, have been largely eliminated under National Socialism by the suppression of economic freedom.Since all the functions of the market are replaced by functions of the government in the new totalitarian order, the economic position of the Jews is shattered because in Germany as in many other countries it rested essentially upon their role in banking and commerce. That is why the present day possessors of power can, for propaganda purposes, hold the Jewish minority responsible for all misfortune and destroy it. The purpose of anti-Semitism is to win the masses of other countries over to National Socialism. The elimination of anti-Semitism is identical with the struggle against the authoritarian state.Le point de départ de ces remarques, c'est que l'explication de l'antisémitisme actuel n'est possible qu'à partir de l'explication du national- socialisme. Celui-ci prenait son origine dans l'effondrement du libéralisme européen — phénomène, qui s'est produit en Allemagne d'abord, mais qui menaçait d'engloutir dans la catastrophe les pays environnants. Un des éléments les plus importants de la situation avant l'avènement du national- socialisme, c'étaient les masses de chômeurs dont l'organisation, à l'intérieur des États européens, parut, après la guerre, comme une tâche insoluble. Les forces fascistes qui ont résolu cette tâche, n'étaient moins le grand patronat industriel, qu'une nouvelle bureaucratie qui se compose de directeurs d’usines et de fonctionnaires politiques et militaires.La constitution libérale du xixe siècle en Europe apparaît comme une sorte d’intermède. Ceux qui de nos jours détiennent le pouvoir autoritaire, reviennent à des méthodes de domination du genre de celles qui ont été recommandées par Macchiavelli et ses successeurs. On ne peut aucunement espérer de voir se produire, dans un avenir prochain, un changement, provoqué, en quelque sorte, par l'état même des choses ; car les « crises », telles que le libéralisme les a à la fois produites et subies sont, dans le national-socialisme, réduites à l'inefficacité dans une large mesure par la suppression de la liberté économique.Dans le nouvel ordre totalitaire, toutes les fonctions du marché sont remplacées par des fonctions de gouvernement ; dès lors, la situation des Juifs, qui était fondée, en Allemagne comme dans de nombreux autres pays, sur leur rôle dans les banques et dans le commerce, est gravement compromise. Les maîtres de l’heure peuvent donc, dans l'intérêt de leur propagande, se permettre de rendre la minorité juive responsable de tous les maux, voire de l'exterminer. Le but de l'antisémitisme est, aujourd'hui, de faire, auprès des masses dans d'autres pays, la propagande pour le national-socialisme. Vaincre l'antisémitisme veut dire exactement : combattre l'État autoritaire.
90. Zeitschrift für Sozialforschung: Volume > 8 > Issue: 1/2
Rudolf Schlesinger Neue sowjetrussisdbe Literatur zur Sozialforschung III: Moderne Physik und Philosophie
91. Zeitschrift für Sozialforschung: Volume > 8 > Issue: 1/2
K. A. Wittfogel The Society of Prehistoric China
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Les fouilles effectuées au cours de ces dernières dizaines d’années, ont modifié profondément le tableau qu’on se faisait de la préhistoire chinoise. Au début du xxe siècle, les savants les plus connus pouvaient encore mettre en doute l’existence d’une époque néolithique chinoise — mais depuis lors, l’activité de l’archéologie a mis à jour un vaste matériel et paléolithique et néolithique. Le présent article, extrait du premier volume d’une histoire économique et sociale de la Chine, donne une vue d’ensemble du matériel nouvellement acquis et cherche à le mettre en valeur pour une considération sociologique.L’homo pekinensis, l’ancien habitant de la Chine paléolithique du Nord connaissait le feu ; il se servait d’instruments et d’armes en pierre travaillée. Aux deux degrés de son évolution de chasseur primitif et de chasseur évolué, correspondent deux degrés de perfection de ces instruments. Il semble bien que les prisonniers aient été tués (et mangés ?) sans distinction d’âge et de sexe. Les chasseurs ne sauraient que faire du travail d’esclave.Vers la fin de l’époque néolithique chinoise se produisit un épanouissement que la rare perfection de la céramique „rouge“ et „noire“ indique assez bien. La filiation somatique de l’homo pekinensis et du Chinois des époques ultérieures est probable ; il semble hors de doute que l’homme de l’époque néolithique soit du même type que celui de la Chine historique. Primitivement, l’agriculture (à la houe) était faite par les femmes, qui en même temps confectionnaient à la main — par la suite au moyen d'une plaque très simple — la céramique ,,rouge“ ; les hommes continuaient à s'occuper de la chasse et de la pêche. Dès lors apparaît, encore qu'assez vaguement, une civilisation démocratique et paysanne, caractérisée probablement par des éléments matriarchaux. Vers l'époque de la céramique „noire“ se produit la transition vers l'élevage et à la céramique qui connaît alors le tour de potier — ces deux sortes de travaux incombent aux hommes. L'agriculture se fait plus intense, c'est peut-être ici qu'il convient de supposer les premiers débuts de la construction de terrasses et de l'irrigation. Les esclaves trouvent un emploi, une différenciation sociale se produit, c'est l'origine des villes. La société agraire primitive fait place à un ordre nouveau. Celui-ci s'exprime socialement parlant par une noblesse de clan primitive, politiquement par l'État.Les découvertes les plus récentes de l'archéologie chinoise apportent de nombreuses preuves pour l'évolution telle qu'elle vient d'être esquissée. L'analyse des mythes archaïques et des contes populaires de la Chine confirme, par la suite, au moyen de l'anthropologie ce que l'étude avait jusqu'ici rendu hautement probable par les méthodes de l'archéologie.Die Ausgrabungen der letzten Jahrzehnte haben das Bild der chinesischen Frühgeschichte grundlegend geändert. Während noch zu Anfang des 20. Jahrhunderts führende Gelehrte die Existenz eines chinesischen Neolithikums bezweifelten, hat seither die Tätigkeit der Archäologie sowohl paläolithische wie neolithische Funde in grosser Reichhaltigkeit zutage gefördert. Der vorliegende Aufsatz — Sektion I des ersten Bandes einer Wirtschafts-und Sozialgeschichte Chinas — gibt einen Überblick über das neu gewonnene Material und sucht es sozialwissenschaftlich auszuwerten.Homo pekinensis, der (früh) altsteinzeitliche Bewohner Nordchinas kannte das Feuer ; er benutzte Werkzeuge und Waffen aus behauenem Stein. Zwei Stufen der Bearbeitung seiner Geräte deuten zwei Stufen seiner ökonomischen Entwicklung an, die des „niederen“ und des „höheren“ Jägertums. Gefangene scheinen ohne Unterschied von Alter und Geschlecht getötet (und verzehrt ?) worden zu sein. Jäger haben für Sklavenarbeit keine Verwendung.Reich entwickelt ist Chinas (spätes) Neolithikum, dessen „rote“ und „schwarze“ Töpferei von seltener Vollkommenheit ist. Der Zusammenhang des homo pekinensis mit den späteren Chinesen ist somatisch wahrscheinlich, die Zugehörigkeit der Bewohner des chinesischen Neolithikums zu dem geschichtlichen Chinesentum scheint ausser Zweifel. Ursprünglich wurde offenbar der Ackerbau (Hackbau) von Frauen betrieben, die zugleich mit der Hand — und später mit einem einfachen Drehrad — die „rote“ Töpferei herstellten, während die Männer fortfuhren zu jagen und zu fischen. Das Bild einer primitiven demokratischen Dorfkultur mit vermutlich mutterrechtlichen Zügen wird andeutungsweise sichtbar. Es folgt zur Zeit der „schwarzen“ Töpferei der Übergang zur von Männern betriebenen Viehzucht und zu einer mit der Töpferscheibe von Männern durchgeführten Töpferei. Der Ackerbau wird intensiver, die ersten Anfänge von Terrassenbau und Bewässerung liegen vielleicht hier. Sklaven werden verwendbar, soziale Differenzierung tritt ein. Städte entstehen. Die primitive Agrargesellschaft verwandelt sich in eine Ordnung neuer Art, deren sozialer Ausdruck ein primitiver Clan-Adel, deren politischer Ausdruck der Staat ist.Die jüngsten Entdeckungen auf dem Gebiete der chinesischen Archäologie erbringen zahlreiche Beweise für einen derartigen Entwicklungsgang. Die Analyse von Chinas archaischen Mythen und Volkserzählungen bestätigt im Fortgang der Untersuchung mit den Mitteln der Anthropologie, was die hier gebotene Darstellung mit den Methoden der Archäologie bereits in hohem Grad wahrscheinlich gemacht hat.
92. Zeitschrift für Sozialforschung: Volume > 8 > Issue: 1/2
Fritz Karsen Neue amerikanische Literatur über Gesellschaft und Erziehung
93. Zeitschrift für Sozialforschung: Volume > 8 > Issue: 3
Max Horkheimer The Social Function of Philosophy
94. Zeitschrift für Sozialforschung: Volume > 8 > Issue: 3
Max Horkheimer Foreward
95. Zeitschrift für Sozialforschung: Volume > 8 > Issue: 3
Herbert Marcuse An Introduction to Hegel’s Philosophy
96. Zeitschrift für Sozialforschung: Volume > 8 > Issue: 3
Bernard Groethuysen Les origines sociales de l’incrédulité bourgeoise en France
97. Zeitschrift für Sozialforschung: Volume > 8 > Issue: 3
T. W. Adorno On Kierkegaard’s Doctrine of Love
98. Zeitschrift für Sozialforschung: Volume > 8 > Issue: 3
Franz L. Neumann Types of Natural Law
99. Zeitschrift für Sozialforschung: Volume > 8 > Issue: 3
Max Horkheimer The Relation between Psychology and Sociology in the Work of Wilhelm Dilthey
100. Zeitschrift für Sozialforschung: Volume > 8 > Issue: 3
Otto Kirchheimer Criminal Law in National-Socialist Germany