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81. Journal of Philosophical Research: Volume > 37 > Issue: Supplement
Jean-Yves Goffi La communauté morale et son extension
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On se propose de fédérer les questions relevant de la bioéthique, des générations futures et de l’éthique environnementale autour du thème de la communauté morale. On examinera certains problèmes théoriques posés par l’élargissement de celle-ci. On soutiendra qu’il n’est possible d’y faire face qu’en se ralliant à une forme d’anthropocentrisme. Toutefois, il s’agit d’un anthropocentrisme méta-axiologique, pas d’un anthropocentrisme normatif: il ne saurait être question de soutenir que les intérêts des être humains ont, toujours et partout, priorité sur les intérêts des autres créatures.
82. Journal of Philosophical Research: Volume > 37 > Issue: Supplement
Nkolo Foé Relativisme et polarisation du monde: Une contradiction majeure du capitalisme historique
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Relativism issues occur in a context characterised by the resurfacing of culturalism and attempts to substitute historical causality based on class struggles with a new causality based on great cycles of civilizations and culture clashes. Symptons include rejection of class struggle, biologisation and culturalisation of social inequalities, and denial of universal values—all linked to the delegitimisation of emancipatory reason, which supposes an ethical approach to social and global issues. In Europe, from the end of the nineteenth century to the beginning of the twentieth, destruction of reason and the neglect of universal values by institutions of capitalism led to the barbaric conquest of non-European societies. In these societies, emancipatory reason and philosophies of freedom have an important role to play in social redemption. The major challenge they face is how to help man free himself from the intolerable universe of constraint (determined by relativism), and bring him to a level of consciousness where freedom of choice is possible. This entails the rehabilitation of universal values and the inscription of the ethics of responsibility at the core of any vision of an alternative modernity.
83. Journal of Philosophical Research: Volume > 37 > Issue: Supplement
Tanella Boni Réalité, beauté et sens de la vie
84. Journal of Philosophical Research: Volume > 37 > Issue: Supplement
Jean-Luc Marion Les limites de la phénoménalité
85. Journal of Philosophical Research: Volume > 37 > Issue: Supplement
Cyrille B. Koné Mondialisation et cosmopolitisme
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Rather than unifying the peoples in the world, globalization divides them into zones: either developed and prosperous, or underdeveloped and ravaged by poverty. How, then, can one imagine economic and financial globalization as a current implementation of cosmopolitanism, which abolishes the old fratricidal strife and seals the reunion between men across national borders? And how can we not doubt the cosmopolitan order facing the proliferation of identity claims, the rise of competitors due to globalization? Are we condemned to live in a world ever more unequal, more “hard” for the losers, the weak? What space is there in philosophy to think the new solidarity? This paper sketches some answers to these questions.
86. Journal of Philosophical Research: Volume > 37 > Issue: Supplement
Aloyse-Raymond Ndiaye Religion, foi, et tolerance
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L’intolérance religieuse qui alimente de nos jours de nombreux conflits contemporains nous conduit à repenser notre conception moderne de la tolérance, née des débats théologiques et philosophiques, qui ont accompagné ou qui ont été provoqués par les controverses doctrinales et les guerres politico-religieuses des XVIème et XVIIème siècles. Elle se définit par le respect des ordres distincts: celui de la conscience et celui de la loi, du privé et du public, celui de la foi et de la raison. Elle porte la marque de son origine, du religieux et du théologique, et renvoie à l’idée de dignité humaine à laquelle la doctrine de l’autonomie de Kant, au XVIIIème siècle, a apporté son fondement éthique. L’actualité nous apprend qu’aujourd’hui encore on tue, on persécute au nom de la foi, au nom de Dieu, au nom de la religion, pour avoir une opinion ou une croyance différente. Si la tolérance, fille des Lumières et de la raison critique, ne s’est pas imposée définitivement dans un monde rationnel et technique, il y a lieu de se demander si ce n’est pas pour avoir négligé la foi. Il ne suffit pas de déclarer la mort de Dieu pour faire disparaître la religion. Conclure de la distinction de la raison et de la foi à leur antagonisme n’a pas conduit à déraciner l’intolérance de l’esprit humain. Aurions-nous oublié que la paix est aussi l’affaire du religieux? Que faut-il attendre, que faut-il espérer du dialogue inter-religieux? La foi serait-elle l’antidote à l’intolérance? Que peut faire la foi?
87. Journal of Philosophical Research: Volume > 40 > Issue: Supplement
Souleymane Bachir Diagne La Traduction Comme Methode
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According to Maurice Merleau-Ponty, in the pluralistic world in which we now live, there cannot be an overarching and vertical universal (universel de surplomb) anymore: we have now to find paths, methods, towards what he called, by contrast, a “lateral universality” (universalité latérale). When we consider the human tongues in their de facto plurality, none of them being by essence the language of the universal, that of philosophy and logos, we can see that one meaning of what is called “lateral universal” is translation. It could be said then, somehow, that, “translation is the language of languages” as the Kenyan writer Ngugi Wa Thiong’o wrote. The significance of translation as a method or path towards the “lateral universal” is the notion to be explored in this contribution.
88. Journal of Philosophical Research: Volume > 40 > Issue: Supplement
Jean Ferrari Philosophie et Religions
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La problématique générale de ce symposium est celle de la confrontation de la philosophie, considérée dans son unicité comme une démarche critique à laquelle rien de ce qui est humain n’est étranger et les religions dans leur diversité à travers l’espace et le temps. Il en résulte des types de rapports très divers, selon que la philosophie emprunte aux religions certains thèmes de sa réflexion ou que, par ses concepts, elle contribue à la théorisation dogmatique de celles-ci. La question essentielle demeure aujourd’hui celle des rapports entre la raison philosophique et les croyances religieuses, que l’on en fasse l’histoire ou qu’en fonction des évolutions de l’une et des autres dans le monde contemporain, l’on tente d’en inventer des formes nouvelles.
89. Journal of Philosophical Research: Volume > 40 > Issue: Supplement
Yacouba Konaté Pour Qui L’artiste Contemporain Africain Cree-T-Il?
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La scène contemporaine des arts visuels et de la danse contemporaine en Afrique, semble proposer une illustration réussie du mot de Theodor Adorno selon lequel « l’art a perdu son caractère d’évidence.» Et nombreux sont les artistes qui acceptent de ne pas être compris des publics locaux. En fait, on remarque que les productions artistiques de type patrimonial ou de type moderne et contemporain, apparaissent dans des occurrences inégales. Parfois, l’offre et la demande se raccordent avec bonheur. Parfois, l’offre attend en vain la demande et il apparaît qu’en art comme ailleurs sur d’autres marchés, la valeur n’est pas tant un attribut intrinsèque de l’objet, qu’une valeur ajoutée par l’artiste et les opérateurs culturels.
90. Journal of Philosophical Research: Volume > 40 > Issue: Supplement
Evangelos Moutsopoulos Être et Vérité: Selon Pétros Braïlas-Arménis
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Le dualisme de Braïlas (1812–1884) qui fut l’unique partisan de Victor Cousin (1792–1867) à avoir, après lui, constitué un système philosophique complet, est un dualisme modéré, du fait qu’en premier lieu, entre la matière et l’esprit, tout un groupe d’activités de la conscience humaine y est censé s’interpoler; qu’en deuxième lieu, le dogmatisme rationaliste braïlien est fondé sur une correspondance rigoureuse entre l’ordre universel et l’ordre rationnel, qui n’est guère dérangé que par l’intuition d’un ordre supérieur et plus parfait, conçu et reproduit par l’imagination, grâce à des processus créationnels; et qu’en troisième lieu, la philosophie braïlienne, quant à ses caractères dominants, s’avère, surtout du point de vue épistémologique, non pas une application servile, mais, par contre, une considération critique des thèses de l’éclectisme cousinien.